ennuyance

Dérivé de ennuyant avec substitution de suffixe par -ance. Voir l'ancien français enoiance.

ennuyance \ɑ̃.nɥi.jɑ̃s\ féminin

1. État de ce qui est ennuyeux, ennuyant.
   • Ça aurait été bien d’expliciter, un peu plus longuement que par cette seule phrase, le sens du titre de cette chronique plutôt que de multiplier (avec ennui) les exemples d’ennuyance de la télé. — (Médias – La télé ennuyante comme métaphore, Le Devoir.com, 25 juin 2013)
   • Si on ajoute à celà un plein de vieilles émissions en reprise au canal dit « culturel » ARTV, c’est d'une ennuyance abyssale. — (Médias – On jase, là..., Le Devoir.com, 30 mai 2011)
2. (Québec) (Vieilli) Fait de s'ennuyer.
   • C’t'une question de vie ou de mort. L’ennuyance est en train de me tuer, déclare Eugène, étendu, la jambe fixée dans des attelles. — (Renée Laroche et Cécile Girard, Un jardin sur le toit – La petite histoire des francophones du Yukon, Association franco-yukonnaise, Whitehorse (Yukon), 1991, p. 96.)

ennuyance \Prononciation ?\ féminin

1. Variante de enoiance.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage