fellatio

(XX^e siècle) Généralement emprunté à l’allemand Fellatio, dans des textes sur Sigmund Freud et la psychanalyse, sinon au latin ou à l’anglais.

fellatio \fɛ.la.sjo\ féminin

1. (Très rare) Variante de fellation.
   • On peut donc ici ramener la genèse du symptôme à l’impression violente exercée sur le petit enfant par la vue de la fellatio parentale. Nous l’appelons alors : « la scène originelle ». — (Charles Odier, Le Problème de l’étiologie de la névrose à la lumière de la théorie de Freud, L’évolution psychiatrique, Elsevier, tome 111, fascicule 11, 1933, page 84)
   • Les masturbations et les fellatios lui sont monnaie courante, et se multiplient, au hasard des rencontres avec des inconnus dont il ignorera le nom et qu'il ne reverra plus. — (Gilbert Tordjman, La sexologie, Seghers, 1975, page 282)
   • Parmi les pages les plus grotesques de Freud, il y a celles sur la fellatio : comment le pénis vaut ici pour un pis de vache et le pis de vache pour un sein maternel. En d'autres termes, la fellatio, c'est quand on n'a pas de vache sous la main, ou qu’on n’a plus de mère, ou qu’elle n’a plus de lait. — (Gilles Deleuze, Quatre propositions sur la psychanalyse, in Deux régimes de fous, textes réunis par David Lapoujade, Éditions de Minuit, 2003)

→ voir fellation

Du latin fellatio, de fello, (« je suce »)

fellatio

1. (Sexualité) Fellation.

• fellation

Du latin fellatio (« je suce »)

fellatio féminin

1. Fellation.

• fellazione

Du radical du supin fellatum de fellare (« sucer ») avec le suffixe -io.

fellatio \Prononciation ?\ féminin

1. (Sexualité) Fellation.