froidir

De froid.

froidir \fʁwa.diʁ\ intransitif 2^e groupe (voir la conjugaison)

1. (Désuet) ou (Régional) Devenir froid après avoir été chaud, refroidir.
   • Puis je n’habite pas la splendide villa des Vilquin, il n’y a pas, Dieu merci, dans mes veines la dix-millionième partie d’une goutte de ce sang froidi dans les comptoirs. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1855)
   • Et tandis qu’ils s’éteignaient, sous la brise crépusculaire, comme un fer rouge qui froidit, du fond de la vallée, montait par les sentiers de la montagne, avec l’ombre, une étrange procession. — (Le Correspondant, volume 278, 1920, page 349)

• refroidir

• rafroidir
• refroidir

• France (Toulouse) : écouter « froidir [Prononciation ?] »
• France (Lyon) : écouter « froidir [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (froidir), mais l’article a pu être modifié depuis.

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froidir \Prononciation ?\

1. Refroidir, froidir.
   • Mais quant trova la char freidie
     Dont sot trés bien que il est morz — (Le Roman de Thèbes, édition de Constans, p. 463, tome I)

• freidir

• Français : froidir

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage