glapir
Français
Étymologie
- (Vers 1200) Altération de glatir.
Verbe
glapir \ɡla.piʁ\ intransitif ou transitif 2e groupe (voir la conjugaison)
- Pousser des cris aigus, en parlant des petits chiens et des renards.
- Crier, en parlant de l’épervier.
- Crier, en parlant – à tort – de la chouette. — Note : la chouette chôle, choule, chuinte, hioque, hôle, hue, hulule, lamente.
- Une chouette glapit. — (Guy de Maupassant, Histoire d’une fille de ferme, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 107.)
- (Par analogie) Dire ou chanter quelque chose sur un ton et avec une voix qui rappelle le glapissement.
- Cette femme ne chante pas : elle glapit.
- Rude épreuve pour son orgueil quand il entend un Thiers, volatilisé en Février, glapir des anathèmes contre les « journées funestes » ! — (Antoine Court, L’Auteur des Girondins ou Les cent-vingt jours de Lamartine, 1988)
- Ça m’aurait fait plaisir de raisonner avec le petit des Ferracci, avait glapi la dame aux lunettes qui poussait son genou contre le mien pour me rappeler sa présence. — (Angelo Rinaldi, L’Éducation de l’oubli, Denoël, 1974, p. 230.)
Dérivés
Traductions
Prononciation
- France (Paris) : écouter « glapir [ɡla.piʁ] »
- France (Occitanie) : écouter « glapir »
- Suisse (canton du Valais) : écouter « glapir »
- France (Toulouse) : écouter « glapir »
Homophones
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (glapir), mais l’article a pu être modifié depuis.
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