hiérophanie
Français
Étymologie
- Créé en 1949 par Mircea Eliade dans son Traité d'histoire des religions à partir du mot hiérophante (du grec ἱερός, hierós (« sacré ») et phanios, « qui apparaît »). L'usage de ce mot apparaît précédemment dans d'autres écrits notamment le Journal intime d'Henri-Frédéric Amiel le 11 juin 1857[1].
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
hiérophanie | hiérophanies |
\je.ʁɔ.fa.ni\ |
hiérophanie \je.ʁɔ.fa.ni\ féminin
- Manifestation du sacré telle que peut la vivre l’être humain. → voir théophanie
- Dans l’étendue homogène et infinie, où aucun point de repère n’est possible, dans laquelle aucune orientation ne peut s’effectuer, la hiérophanie révèle un « point fixe » absolu, un « centre ». — (Mircea Eliade, Le Sacré et le profane)
- À l’origine de toute tradition religieuse se trouve, selon Mircea Eliade, un événement fondateur ou hiérophanie. La capacité d’une religion à évoluer reposera donc sur la manière plus ou moins souple dont cette hiérophanie est transmise par la tradition. — (Gérard Donnadieu, De l'évolution dans les religions )
Traductions
- "J'appartiens par instinct à l'aristocratie de la culture, à l'hiérophanie esthétique et morale"-in Fragments d'un journal intime, Paris, Stock, 1927, p.111
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