léopardin

(Date à préciser) De léopard avec le suffixe -in.

léopardin \le.ɔ.paʁ.dɛ̃\

1. (Rare) Qui a les traits ou les caractéristiques du léopard.
   • Jérémie balance l'effigie léopardine dans le bac à linge, par-dessus les tulipes de Berthaga.
     —- Fini pour moi, tout ça ! Je me suis laissé embringuer par de belles paroles et de belles liasses de biftons. — (Patrice Dard, Les nouvelles aventures de San-Antonio. Arrête ton char, Béru : roman givré, Fayard, 21 mai 2008)
   • Ils insistent généralement sur cette animalité comme le fait Lydie Salvayre qui, dans Les Belles Âmes, s'attarde longtemps sur les gestes nonchalants de Jason, sa « grâce léopardine » et ses poses lascives, mais également sa grossièreté et ses manières déplorables : « Jason, le plat terminé, se tape sur le ventre. D'ici qu'il rote. Ou qu'il pète. Peut-on qualifier autrement que de vulgaire le comportement de ce jeune homme ? » — (Christina Horvath, Le roman urbain contemporain en France, Presses Sorbonne Nouvelle, 2007, page 150)
   1. (Par extension) (Désuet) (Péjoratif) Sauvage.
      • La haine des amis des Noirs devint une rage, lorsqu'ils eurent appris les fuites précipitées et comme clandestines de Mirbeck et de St-Léger. Elles n'étaient en ceux-ci, qu'une suite de leur dépit, et l'effet de leurs craintes imaginaires. Nos ennemis, donnant dans le rapport du premier, nous prêtèrent les desseins d'indépendance et de trahison, reprochés à la faction léopardine. — (J.-Félix Carteau, Soirées Bermudiennes, ou Entretiens sur les évènemens qui ont opéré la ruine de la partie française de l'île Saint-Domingue, ouvrage où l'on expose les causes de ces évènemens, les moyens employés pour renverser cette colonie, chez Pellier-Lawalle, 1802, page 162)

• léoparderie