mélophone

(1837)→ voir mélo-, du grec ancien μέλος (mélos) « chant » et -phone, du grec ancien φωνή (fônê) « son, bruit ». L'invention est due à un certain Pierre Charles Leclerc, horloger demeurant à Paris, et perfectionnée par A. Brown facteur d'instruments de musique à Paris.

Un mélophone

mélophone \me.lɔ.fɔn\ masculin

1. (Musique) Instrument à soufflet, en forme de guitare, ayant sur le manche de petites touches métalliques qui ouvrent les tuyaux, et dont le son évoque celui de l'accordéon.
   • Ce ne sera pas sans une certaine curiosité qu'on lira une lettre du maître de chapelle Jean Kreisler sur l’harmonica, instrument ridicule qui, il y a cinquante ans, fit fortune en Allemagne et y causa une sorte de révolution chez les mêmes esprits distingués qui se passionnent aujourd'hui pour le mélophone, l’accordêon, le xilocordéon, le panharmonicon et autres instruments agaçants, dont le seul fait d'écrire les noms m'agace les nerfs. — (« Lettre du maître de chapelle Jean Kreisler », au chap. 13 des Contes posthumes d'Hoffmann, traduits par Champfleury, Paris : chez Michel Lévy frères, 1856, p. 215)

Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (mélophone)