mam’zelle

(Siècle à préciser) Syncope de mademoiselle.

mam’zelle \mam.zɛl\ féminin

1. (Populaire) Mademoiselle.
   • D’un geste auguste, il jetait le chat aux pieds de mam’zelle Geneviève, qui disait : « Oh ! la sale bête » et aussitôt, se mettait à le dépecer […] — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
   • Ils courent, les linh-tap, tout joyeux de se battre sous les yeux du « Grand Coupa », enragés de montrer que les « soldats mam’zelles », comme les appellent ironiquement les turcos, sont dignes de combattre à l’ombre des trois couleurs. — (Georges Le Faure, Les Aventures de Sidi-Froussard, Firmin Didot et C^ie, Paris, 1891)
   • — Voyons, voyons, mam’zelle Rosalie, intervient Ernestine, vous ne pouvez pas vous « astenir ». — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 218.)
   • —Si les mam’zelles sont dans le coup, on y conduira les mam’zelles aussi, dit-il en regardant les femmes. — (Nicolas Leskov, ‎Vers nulle part : roman, traduction et préface de Luba Jurgenson, Éditions L’Âge d’Homme, Lausanne, 1998)

• mamzelle
• Mam'zelle
  • Si on prenait Mam’zelle Clorinde pour juge, elle dirait peut-être qu’il mérite moins d’être cloîtré que toi d’être pendu. — (Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, Charles Guérin, G.H. Cherrier, éditeur, Montréal, 1853, I, 6, p. 78)