mastoc

(Siècle à préciser) Origine incertaine :

• peut-être de l’allemand Mastochse (« boeuf engraissé »),
• ou dérivé de massif avec dérivation augmentative du suffixe -oc.

mastoc \mas.tɔk\ masculin et féminin identiques et singulier et pluriel identiques

1. (Familier) Qui est lourd, épais.
   • Tout ce qu’elle contenait, solide, mastoc, pataud, affectait une étrange ressemblance avec le maître du logis. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1925, p. 117)
   • La mastoc devanture qui protégeait la joncaille des frères Barier semblait bien rebelle à tout fric-frac. — (Auguste Le Breton, Du rififi chez les hommes, Gallimard, 1999)
   • Des araignées grosses, poilues, toutes mastoc
     Avec des mandibules faites pour bouffer un steak
     — (Stupeflip, Les Monstres sur l’album Stupeflip, 2003)
   • Les mots dont on s’étonne qu’ils aient existé déjà autrefois, mastoc (lettre de Flaubert à Louise Colet), pioncer (George Sand au même). — (Annie Ernaux, Les années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 18.)
   • Cet homme, cette femme est mastoc. - Un meuble mastoc.

• mastok (Désuet)
• mastoque

mastoc \mas.tɔk\

1. Personne lourde, épaisse.
   • Nelis est un mastoc de vingt-deux ans — (Georges Eekhoud, Kermesses, éditeur Slatkine, 1985)

• mastok (Désuet)
• mastoque

Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (mastoc), mais l’article a pu être modifié depuis.