miaulant
Français
Étymologie
- (Adjectif) (Date à préciser) Du participe présent.
- (Nom) (Date à préciser) Substantif de l’adjectif.
Adjectif
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | miaulant \mjo.lɑ̃\ |
miaulants \mjo.lɑ̃\ |
Féminin | miaulante \mjo.lɑ̃t\ |
miaulantes \mjo.lɑ̃t\ |
miaulant \mjo.lɑ̃\
- Qui miaule.
- La race miaulante : Les chats.
- M. Nicole racontait à ses amis l’histoire arrivée dans une communauté de Paris très-nombreuse, dont toutes les religieuses, chaque jour à la même heure, étaient atteintes d’un accès de vapeur qui les faisait miauler en chœur pendant plusieurs heures. Ces miaulements quotidiens étaient scandaleux ; pour les faire cesser, on imagina de frapper fortement leur imagination, et de leur déclarer que les magistrats enverraient aux portes du couvent une compagnie de soldats chargés au moindre miaulement qu’ils entendraient, d’entrer armés de verges dans l’intérieur, et d’y fustiger sans miséricorde les religieuses miaulantes : elles ne miaulèrent plus. — (Jacques-Antoine Dulaure, Histoire physique, civile et morale de Paris, tome V, Publications historiques, Paris, 1853, nouvelle édition)
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
miaulant | miaulants |
\mjo.lɑ̃\ |
miaulant \mjo.lɑ̃\ masculin (pour une chatte ou une convulsionaire on dit : miaulante)
- Un chat.
- Madame Arthur et son Chat-Noir sont de cette fête. suivis de tous les miaulants de Montmartre, autant dire : les petits crevés ; et Bruant aussi qui mène le corbillard du pauvre, celui à la Rose de la rue Saint-Vincent. — (Paris Match, numéros 2632 à 2635, 1999)
- (Argot militaire de la Première Guerre mondiale) Obus fusant de 77 mm.
- « Entends miauler les tigres volants de la guerre », propose le poème XLI. Les miaulants sont, dans l’argot des poilus, des obus allemands de 77 fusants. Tel Orphée, le poète transforme les froides machines en animaux merveilleux. — (Laurence Campa, Laurence Campa commente Poèmes à Lou de Guillaume Apollinaire, Gallimard, 2005)
- Convulsionnaire miaulant.
- À côté de l’église Saint-Médard était, au milieu du petit cimetière, une tombe en pierre, élevée d’environ un pied au dessus du rez-de-terre. Sous cette tombe fut déposé le corps du diacre [François de] Pâris [1690–1727] que l’on qualifiait de bien heureux. Les dévots, et surtout les dévotes, venaient, comme je l’ai dit, y prier avec ferveur ; là, de jeunes filles vaporeuses ou indignées de la persécution qu’éprouvaient ceux qui partageaient les opinions du défunt Pâris, eurent des convulsions. […] Semblables aux sibylles de l’antiquité, lorsque le dieu les possédait, des filles éprouvaient de violentes agitations, faisaient des mouvements extraordinaires, des sauts, des tours de force ; on les nommait les sauteuses. Les autres, qui hurlaient, poussaient des cris étranges, ou imitaient l’aboiement des chiens, le miaulement des chats, reçurent les qualifications d’aboyeuses et de miaulantes. — (J.-A. Dulaure, Jules-Léonard Belin, Histoire physique, civile et morale de Paris, tome sixième, Furne et Cie, Libraires-Éditeurs, Paris, 1857, sixième édition)
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