ministral

(Date à préciser) Mot dérivé de ministre avec le suffixe -al.

ministral \mi.nis.tʁal\

1. (Religion) Relatif à la qualité de ministre dans l’Église protestante.
   • J’ai vu les écrits de M. de Beauval, que M. Jurieu tâche d’accabler par son autorité ministrale ; j’ai vu la lettre imprimée d’un ministre sur ce sujet. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Défense de l’histoire des variations, 1^er discours, § 56)

ministral \mi.nis.tʁal\

1. (Politique) (Archaïsme) Partisan du ministère ; ministériel.
   • Il [le cardinal Mazarin] pirouetta quelque temps, il siffla, il alla rêver un moment auprès de la cheminée ; puis il me dit : « Que diable direz-vous à la Reine ? Elle voudra que je lui promette de ne pas pousser les ministraux ; et comment puis-je le promettre après ce que j’ai promis à M. le prince ? » — (Jean-François Paul de Gondi, Cardinal de Retz, Mémoires du Cardinal de Retz, III, 302)
2. Une des magistratures de Neuchâtel, en Suisse.
   • Le libraire Fauche, aidé d’un associé, jugeant que cette affaire lui peut être avantageuse, désire de s’en charger ; et, pressentant l’obstacle que la pédanterie de vos ministraux peut mettre à son exécution dans Neuchâtel […] — (Jean-Jacques Rousseau, Correspondance : À M. du Peyrou, 29 novembre 1764)

• « ministral », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage