noir de monde

Composé de noir et de monde.

Noir de monde

noir de monde \nwaʁ də mɔ̃d\

1. Bondé de gens ; surpeuplé.
   • Le quai est noir de monde. Enfin… blanc, devrai-je dire. Bien sûr, la majorité des visages est noire ; les colons, bien à part, regroupés près de la passerelle couverte du bateau et qui donne accès aux classes de luxe. — (Rémy Medou Mvono, Un petit noir haut comme trois boules de neige, L’Harmattan, 2011, page 7)
   • À Saint-Lazare, je trouvai Jean-Luc sans trop de difficultés dans la cour de la gare noire de monde, et nous nous engouffrâmes dans le métro derrière la foule qui se dirigeait vers La Bastille, où avait lieu le rassemblement. — (Jean-Pierre Hoss, Impasse Valmy, Éditions Publibook, 2013, page 36)
   • Les nazis autrichiens avaient décidé de lui montrer leur puissance : aussitôt sortie de la gare, sa voiture s’était engagée dans les rues noires de monde. Des milliers et des milliers de personnes la contraignirent à n’avancer qu’au pas sous les acclamations de la foule […]. — (Paul Rassinier, Les Responsables de la Seconde Guerre Mondiale, Nouvelles Éditions Latines, 1967, page 149)
   • Belmont Park est noir de monde. Et il arrive sans arrêt de nouveaux spectateurs, en bus, en voiture, en train. C'est une vague humaine, qui bat fiévreusement les entrées de l'hippodrome, […]. — (Walter Farley, L'étalon noir, vol4 : Le fils de l'Étalon Noir, traduit de l'américain par Jacques Brécard & révisé par Philippe Rouet, Hachette Jeunesse, 2015, chap.18)

• plein à craquer

• France (Île-de-France) : écouter « noir de monde [nwaʁ də mɔ̃d] »
• France (Yvelines) : écouter « noir de monde [Prononciation ?] »