obsolescence programmée

(Siècle à préciser) Composé de obsolescence et programmé.

obsolescence programmée \ɔp.sɔ.le.sɑ̃s pʁɔ.ɡʁa.me\ féminin

1. (Industrie) (Économie) Fait de créer un bien de façon à ce qu’il devienne inutilisable, ou simplement suranné, au bout d’un certain temps, pour obliger à l’achat d’un nouveau.
   • L’obsolescence programmée est nécessaire non seulement pour des raisons commerciales, mais également pour des raisons structurelles de ponction de l’épargne indirecte. — (Albert Meister, L’Inflation créatrice : essai sur les fonctions socio-politiques de l’inflation. Presses universitaires de France, coll. « Économie en liberté », 1975, p. 64.)
   • Si l’obsolescence programmée existe depuis plus d'un siècle, ce n'est que depuis moins de deux ans qu'elle est devenue un objet de débat public et d'interpellation politique. — (Thierry Libaert, Communication(s), Dunod, 2013, article 22)
   • L'optimisation de l'économie linéaire s'arrête souvent à la vente des produits. Parfois, au contraire, pour augmenter leurs ventes, les industriels diminuent la durée d'utilisation de leurs produits en utilisant l’obsolescence programmée. — (Rémy Le Moigne, L'économie circulaire, Dunod, 2014, p.20)
   • Je commence à me sentir vraiment esclave de tous ces opérateurs et fournisseurs de logiciels et de systèmes d'exploitation qui au lieu de me faciliter la vie ne font que m'accaparer avec toutes leurs obsolescences programmées et leurs techniques insidieuses de manipulation mentale des consommateurs. — (Félicia Truffier, Un cri dans la vallée des larmes, Lulu.com, 2014, p.26)

• désuétude planifiée

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