préséance

Français

Étymologie

(1562) sous la forme précéance. Dérivé, au moyen du préfixe pré-, de séance, attesté au XVIe siècle au sens de « droit de s’asseoir, de prendre place, de siéger ; place où l’on s'assied ; ordre dans lequel on est assis ».

Nom commun

SingulierPluriel
préséance préséances
\pʁe.se.ɑ̃s\

préséance \pʁe.se.ɑ̃s\ féminin

  1. Droit de prendre place au-dessus de quelqu’un, ou de le précéder.
    • Assurément, messeigneurs, dit-il, le noble Cédric dit vrai, et sa race peut prétendre à la préséance sur la nôtre, autant par la longueur de sa lignée que par celle de son manteau.  (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Admettre cette préséance, c'est léser l'esprit républicain, porter atteinte aux principes de 89, faire fi des sacrifices consentis par les révolutionnaires de 1830 à 1871, c'est accepter de voir rétablir les iniquités qu'ils ont combattues au prix de leur sang !  (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  2. (Programmation informatique) Priorité des opérateurs entre eux, déterminant l'ordre des opérations.

Synonymes

Traductions

Voir aussi

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (préséance), mais l’article a pu être modifié depuis.
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