restanque

Français

Étymologie

(XVIIe siècle) De l’occitan restanca, issu du latin stare, rester.

Nom commun

SingulierPluriel
restanque restanques
\ʁɛs.tɑ̃k\

restanque \ʁɛs.tɑ̃k\ masculin et féminin identiques

  1. (Provence) (Ardèche) (Sens premier) Mur de retenue à deux parements construit dans le lit d'un torrent, comme un barrage, pour pouvoir créer une terrasse cultivable par atterrissement.
    • [il] y a deux fossés dans ladite propriété du costé du midy causés par le débordement desdites eaux de la longueur de 30 cannes chacun et profonds de 5 pans qu'il faut combler et y faire des restanques.  (rapport pour un devis de construction du XVIIIe siècle à Saint-Martin-de-Castillon).
  2. (Par extension) Mur de pierres sèches soutenant une terrasse de culture.
    • Qu’il pleuve ! pria-t-elle à voix haute en gravissant la volée de marches qui conduisait à sa petite terrasse en restanque.  (Frédérick d'Onaglia, Cap amiral, 2012)
  3. (Par métonymie) Cette terrasse.
    • Entrant par l’allée sans portail, je me laissai pénétrer de la joie rustique de cette végétation un peu retournée au sauvage : je sautai comme une chèvre, de restanque en restanque, suivie de mes chiens  (Thyde Monnier, Moi : Sur la corde raide, 1951).

Quasi-synonymes

Traductions

Voir aussi

Références

  • Le Robert, Dictionnaire historique de la langue française.
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