successeuse
Français
Étymologie
- (1838). Dérivé de successeur avec le suffixe -euse.
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
successeuse | successeuses |
\syk.sɛ.søz\ |
successeuse \syk.sɛ.søz\ féminin (pour un homme on dit : successeur)
- Celle qui succède à quelqu’un.
- C’est pourquoi Ségolène Royal prit soin de dire qu’elle espérait être la « digne successeuse » de Maxime Bono à l’Assemblée nationale, même si certains estiment qu’il ne peut y avoir de féminin à successeur puisque ce n’est pas un titre et que d’autres pensent qu’il s’agirait plutôt de successeure. Vaste débat. — (Thomas Brosset, « Ségolène Royal à La Rochelle : une digne “successeuse” de Maxime Bono ? », dans Sud Ouest, 10 mars 2012 [texte intégral])
- « Ce rôle revient plutôt au député. Il faudra voir ça avec votre successeur… ou votre successeuse », rétorque alors Claude Lillemann, qui en profite pour évoquer Marie Richard, candidate PS sur la 5e circonscription. — (G.B., « Coulommiers : Drut aura-t-il un successeur ou une “successeuse” ? », dans Le Parisien, 28 mars 2007 [texte intégral])
Synonymes
- successeresse
- successeure
- successrice
Antonymes
Notes
- La féminisation des noms de métiers et de fonctions est un sujet débattu dans la francophonie :
- l’Office québécois de la langue française fournit depuis 1979 des banques de dépannage linguistiques pour la rédaction féminisée et épicène ;
- la Suisse romande consigne ses recommandations dans Écrire les genres, guide romand d’aide à la rédaction administrative et législative épicène, Genève, 2001 ;
- le ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles édite le guide Mettre au féminin – Guide de féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre, 2014, 3e éd. (1re éd. 1994) ;
- En France, le gouvernement considère que la féminisation des noms de métiers doit être encouragée dans les administrations et établissements publics depuis la circulaire du 6 mars 1998 relative à la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre. De son côté, si l’Académie française a condamné en 2002 la plupart de ces féminisations et ne recommandait pas leur utilisation, elle adopte en 2019 le rapport La féminisation des noms de métiers et de fonctions énonçant qu’il n’existe aucun obstacle de principe à la féminisation des noms de métiers et de professions.
L’avis des grammairiens est parfois différent. Grevisse consacre un chapitre à la féminisation dans Maurice Grevisse, Cédrick Fairon, Anne-Catherine Simon, Le Petit Bon usage de la langue française, De Boeck Supérieur, 2018, p. 513. Le mot successeur a tendance à être utilisé dans tous les cas, même pour les femmes. L'Office québécois de la langue française préconise quant à lui plutôt la forme successeure.
Traductions
Traductions manquantes. (Ajouter)
Références
- Napoléon Caillot, Grammaire générale, philosophique et critique de la langue française, vol. I, Paris, 1838, p. 283
- Reverso (dictionnaire.reverso.net), Synapse, Softissimo, 2007 → consulter cet ouvrage
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