sylphe

Français

Étymologie

(Siècle à préciser) Du latin sylphus  génie ») ou de silva, sylva  forêt »), le mot semble être un mot-valise de sylva et nymphe et apparaît sous la plume de Paracelse à la Renaissance.

Nom commun

SingulierPluriel
sylphe sylphes
\silf\

sylphe \silf\ masculin (pour une femme on dit : sylphide)

  1. (Mythologie) Génie de l’air des mythologies celte, germanique et gauloise.
    • Elle s’était évanouie comme un sylphe sans laisser de traces de sa fuite.  (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Ce n’étaient plus un petit bûcheron et une petite pêcheuse,  mais un Sylphe et une Ondine, lesquels, plus tard, furent unis légitimement.  (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Chansons et légendes du Valois, 1854)
    • Le silence, le vent contenu du jardin clos, les pages du livre rebroussées sous le pouce invisible d’un sylphe, tout semblait demander : « Où sont les enfants ? »  (Colette, La maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, p. 6-7)
    • À mes yeux, il n’a pas changé c’est un sylphe de soixante-trois ans. Comme un sylphe, il n’est attaché qu’au lieu natal, à quelque champignon tutélaire, à une feuille recroquevillée en manière de toit. On sait que les sylphes vivent de peu, et méprisent les grossiers vêtements des hommes : le mien erre parfois sans cravate, et long-chevelu. De dos, il figure assez bien un pardessus vide, ensorcelé et vagabond.  (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 92.)

Dérivés

Traductions

Prononciation

Homophones

Voir aussi

  • sylphe sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (sylphe), mais l’article a pu être modifié depuis.
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