tempérer

Français

Étymologie

(XVIe siècle)[1] Emprunt savant au latin temperare  modérer, atténuer ») qui donne aussi tremper.

Verbe

tempérer \tɑ̃.pe.ʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Modérer ou réguler de quelque manière que ce soit.
    • Quand il jugeait une affaire, ce n'était pas lui qui jugeait, c'était la loi ; mais quand elle était trop sévère, il la tempérait.  (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VI. Le ministre, 1748)
    • Ce message rabat-joie fut hué par une partie de la foule mais tempéra quelque peu l'enthousiasme général.  (Bertrand M. Roehner, Cohésion sociale: une approche observationnelle, éd. Odile Jacob, 2004, p. 150)
    1. S’emploie aussi figurément.
      • Le temps a tempéré sa douleur, son affliction.
      • L’âge a tempéré ses passions, l’ardeur de son caractère.
      • Il sait tempérer par l’expression la sévérité du reproche.
      • Une sévérité tempérée de douceur.
  2. Atténuer l'intensité d'un excès thermique ou climatique ; réchauffer ou rafraîchir, climatiser.
    • Il s’est levé un vent frais qui a tempéré la grande chaleur.
    • Une porte battante garnie d'un grand carreau de verre ovale fermait ce couloir du côté de l'escalier afin de tempérer le froid qui s'y engouffrait.  (Honoré de Balzac, Eugène Grandet, 1834)

Dérivés

Apparentés étymologiques

Traductions

Prononciation

Références

  1. « tempérer », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
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