valédiction
Français
Étymologie
- (Date à préciser) Du latin vǎlĕdīco (« dire adieu »)[1].
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
valédiction | valédictions |
\va.le.dik.sjɔ̃\ |
valédiction \va.le.dik.sjɔ̃\ féminin
- (Vieilli) ou (Soutenu) Formule qui recommande le destinataire à la protection divine. — Note : S'applique surtout à la production épistolaire.
- Cette cérémonie étoit faite par un prêtre, après que les os brûlés avoient été mis dans une urne ; et il donnoit immédiatement à la compagnie le signal du départ, en prononçant les mots de valédiction. — (John Jamieson, De l’origine de la crémation ou De l’usage de brûler les corps, traduit de l’anglais par A.M.H. Boulard, Paris : chez Pélicier, chez Amyot, chez Desbeausseaux & Colnet, chez Baudry & chez Maradan, 1821, page 30)
- Après les échanges habituels de saluts et de valédictions, j’attendis en silence qu’il plût au roi de me faire connaître ses volontés. — (Albert Du Bois, Les aventures de Saphos Mélambris : le sourire du roi des Juifs, l’Illustration, 1935, p.24)
- La lettre telle qu'elle figure dans l’édition de d’Achéry a une forme bizarre, car la « valédiction » y manque complètement, et il est impossible d’admettre que d’Achéry ait omis de publier la « valédiction » si elle avait existé. — (Revue d’histoire ecclésiastique, 1962, vol.57, no 1, p.76)
- L’habitude de recommander sa personne ou celle du destinataire à Dieu, pratique courante à la Renaissance, est tributaire des formules de valédiction médiévales. — (Jean-Philippe Beaulieu & Diane Desrosiers-Bonin, Hélisenne de Crenne : l’écriture et ses doubles, Paris : Champion, 2004, page 188)
Vocabulaire apparenté par le sens
Traductions
- Anglais : valediction (en)
Prononciation
- (Région à préciser) : écouter « valédiction [Prononciation ?] »
Références
- Dictionnaire amoureux des langues de Claude Hagege
Breton
Étymologie
- Du français malédiction avec une mutation adoucissante m/v.
Forme de nom commun
valédiction \Prononciation ?\ (genre à préciser : {{m}}, {{f}}, {{mf}}, {{n}} ?)
- Forme mutée de malédiction, mot français utilisé dans certains textes religieux du 19e siècle.
- En orgueil e zisplige bras de Zoué ha d’hun Salvér Jésus-Chrouist, en dès reit liès é valédiction d’er Farisiénet glorius a balamort d’ou orgueil : en Eutru Doué e resist doh er-ré glorius, hac e ra é grace d’er ré humhl, emé en Apostol. 2. En orgueil e zou a nehou é hunan ur pehet marhuel, a p’hum gav é fæt a dra. — (Er Règl ag en drivet-Urh a Benigen, 1831, page 157)
- Hàc ean e zeliér bout souéhet mar en dès Jesus-Chrouist reit é valédiction d’er ré pinhuiq, ha ma conz er Scritur quer splann ag er maleurieu ou menace én ou ær dehuéhan ? En dén pinhuiq e varhuas, emé en aviel, hag interret e oé bet én ihuern. Chetu er péh e arrihuas, revé en aviel, guet un dén pinhuiq goudé é varhue. — (Frañsez-Mari Beleg, Guirionéeu ag er Religion, J.-M. Galles, 1856, page 115)
Notes
- Cette graphie n’est pas standardisée.
- Le mot breton pour malédiction est mallozh.
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