Bernard Lugan

Bernard Lugan, né le à Meknès, est un historien français.

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Bernard Lugan
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Conseil national de la résistance européenne (en)
Dir. de thèse
André Bourde (d), Jean-Louis Miège
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Africaniste, il enseigne de 1972 à 1983 à l'université nationale du Rwanda, pays dans lequel il mène également des fouilles archéologiques. De 1984 à 2009, il est maître de conférences à l'université de Lyon III, où il assure différents cours autour de l'histoire de l'Afrique et de la francophonie. Il dispense également pendant cette période des conférences à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) ainsi qu'à l'École de guerre au sein du module « Histoire et géostratégie de la francophonie ».

Membre de l'Action française dans sa jeunesse, il se retire du militantisme politique au début des années 1970 pour se consacrer à sa carrière de chercheur. Il reste néanmoins contributeur régulier de plusieurs titres réputés proches de la droite ou de l'extrême droite dans les années 1980, via notamment des entretiens sur la situation africaine, et continue à se dire de tendance monarchiste[1]. Bernard Lugan est aussi controversé pour ses positions concernant le génocide des Tutsis en 1994, qu'il affirme ne pas avoir été programmé. Il crée et anime également pendant 12 ans, de 1993 à 2005, la revue L'Afrique réelle, qu'il décide de relancer en 2010.

Biographie

Né le 10 mai 1946[2], pendant la période du protectorat français, Bernard Lugan effectue sa scolarité chez les oratoriens à Meknès[réf. nécessaire]. Il quitte le Maroc en 1959 pour Paris où son père a ouvert un cabinet d'avocat[réf. nécessaire]. Il poursuit ses études secondaires au lycée Claude-Bernard, puis au lycée de Saint-Cloud avant d'entamer des études de droit à l'université Paris-II[réf. nécessaire] et de s'orienter vers des études d'histoire à l'université de Paris X-Nanterre[3].

En 1968, il est membre de l'Action française (Restauration nationale), chargé des « commissaires d'AF », service d'ordre qui mène des opérations de commando contre les groupes d'extrême gauche et poursuit cette activité après 1968[4].

Parcours universitaire

Après avoir étudié l'histoire à Paris-X Nanterre, il travaille comme coopérant de 1972 à 1982, étant assistant d’histoire et de géographie à l’université de Butare[5]. Durant ce séjour, il soutient une thèse de 3e cycle sur l’économie rwandaise au XIXe siècle (1976)[5].

En 1982, il est recruté à l'université Jean-Moulin - Lyon-III, et soutient l'année suivante une thèse d'État Entre les servitudes de la houe et les sortilèges de la vache : le monde rural dans l'ancien Rwanda, sous la direction de Jean-Louis Miège, université d'Aix-en-Provence[6][source insuffisante].

En 1985, il est maître-assistant à Lyon-III (promu maître de conférences de 1re classe en 1990). Il entre au Conseil national des universités deux années plus tard[réf. nécessaire].

Bernard Lugan publie son premier ouvrage, consacré à l'Afrique du Sud, en 1986[réf. nécessaire].

En 1990, dans le quotidien Présent, il publie un Manifeste pour les libertés universitaires après que Bernard Notin a publié un article révisionniste[7] :

« À Lyon, l'une des Universités a été sommée de se prononcer sur les thèses exprimées par l'un des siens dans une revue connue et de bonne tenue scientifique. […] Injonctions et pressions ont contraint le président de l'Université à saisir la commission disciplinaire, dont la compétence est en l'occurrence douteuse. Nous appelons nos collègues […] à défendre les libertés universitaires contre l'insupportable police de la pensée. »

Le , le Conseil d'État condamne l'État à verser à Bernard Lugan 10 000 francs de dommages et intérêts, et annule le recrutement de professeur d'histoire pour lequel sa candidature avait été indûment exclue[8][source insuffisante].

En mars 2001, Bernard Lugan est promu « maître de conférences hors classe » sur le contingent de l'Université. Selon le rapport Rousso : « La décision provoque la colère des associations et même […] une pétition signée par plus de cinquante africanistes français dont certains sont assez connus[9]. » Ils affirment dans la pétition : « Nous nous élevons avec vigueur contre cette distinction qui est susceptible de jeter le discrédit sur l'ensemble des études africanistes en France. En effet, qu'il s'agisse de l'Afrique du Sud, du Maroc ou de l'Afrique des Grands Lacs, les travaux de Bernard Lugan ne sont pas considérés comme scientifiques par la plus grande partie de la communauté universitaire. En revanche, à travers des articles élogieux et des interviews complaisantes, parus dans Minute, Présent et National Hebdo, ces travaux ont servi de support à des thèses défendant l'apartheid en Afrique du Sud, les fondements racialistes de l'histoire africaine et faisant l'apologie de la colonisation. Nous nous élevons donc contre cette promotion et demandons aux autorités compétentes de suspendre son application[9]. »

Ces universitaires dénoncent une « vision racialiste » de l'histoire (ses livres sur le Rwanda, le Maroc et l'Afrique du Sud sont visés). Bernard Lugan a proposé un débat public et contradictoire aux signataires de la pétition[10], sans obtenir de réponse[réf. nécessaire]. Il a réitéré cette offre sur les ondes de Radio Courtoisie. Gilles Guyot, président de l'université Lyon-III dénoncera une « querelle d'africanistes jaloux », « parisiens », reconnaîtra que Lugan « a beaucoup d'ennemis dans la profession » et soutiendra la promotion approuvée par 13 voix sur 19 au nom de la liberté de pensée universitaire (interview à M Lyon de novembre 2001). Lugan commente : « En France, la compétence n'est pas reconnue, il faut être pédé, franc-maçon, ou syndicaliste de gauche pour progresser[11]. »

Tribunal pénal international pour le Rwanda

En , Bernard Lugan témoigne en tant qu'expert appelé par les avocats de la défense des génocidaires présumés au Tribunal pénal international pour le Rwanda siégeant à Arusha (Tanzanie)[12][source insuffisante]. Il est cité par la défense de plusieurs accusés Hutus : le colonel Théoneste Bagosora (ex-directeur de cabinet au ministère de la Défense et considéré par l'accusation comme le cerveau du génocide), le colonel Tharcisse Renzaho (ex-préfet de Kigali) ou encore Emmanuel Ndindabahizi (ex-ministre des finances). Ils ont tous les trois été condamnés à l'issue de leurs procès pour leur implication dans le génocide des Tutsi[13],[14],[15].

Sensibilité politique et influence

Bernard Lugan se dit de sensibilité monarchiste mais a appartenu brièvement au Parti républicain (PR)[Quand ?], ancêtre de Démocratie libérale (DL)[réf. nécessaire].

En 2001, il est élu conseiller municipal sans étiquette (SE) de Charroux, dans l'Allier[16][source insuffisante].

Des auteurs se sont inspirés des ouvrages de Bernard Lugan : Jean Sévillia dans son livre à succès Historiquement correct : pour en finir avec le passé unique (2003)[17], Pierre Péan pour son enquête sur le génocide rwandais[18], ou encore l'ancien ministre de la Coopération Bernard Debré[19].

En 2018, il intègre le « Conseil national de la résistance européenne », collectif qui regroupe des partisans de la théorie du grand remplacement soutenue par Renaud Camus[20].

Lors de l'élection présidentielle française de 2022, il conseille le candidat d'extrême droite Éric Zemmour sur l'Afrique[20].

Dans Minute, il regrette la Révolution française et loue Charles Maurras[20].

Activité universitaire

Bernard Lugan est spécialiste de l'Afrique, et particulièrement du Rwanda, pays dans lequel il a mené des recherches archéologiques et auquel il a consacré ses deux thèses.

Ses travaux archéologiques ont donné lieu à trois publications :

  • « Rapport de fouille de la grotte de Ndama », en collaboration avec Pierre Sirven et Pierre Vérin[21] ;
  • « Rapport de fouille de la grotte de Mucucu », en collaboration avec Pierre Sirven et Pierre Vérin[22] ;
  • « Le Rwanda oriental » in Van Noten F, Histoire archéologique du Rwanda, musée royal de l'Afrique centrale[23].

Ses recherches principales sont axées sur les questions ethniques en Afrique noire, notamment sur l'origine des populations du Rwanda. Il a également publié des articles sur les famines au Rwanda[24] ainsi que sur l'histoire économique de ce pays[25].

Opposé à toute forme de repentance historique, mais également critique à l'égard de l'impérialisme, Bernard Lugan considère que la colonisation n'a été qu'une parenthèse dans l'histoire du continent africain bien qu'elle ait bouleversé la vie de ses habitants. Il note notamment que « la période coloniale, qui débute véritablement après la conférence de Berlin, organisée par Bismarck, et s'achève dans les années 1960, représente la durée de vie d'un homme » et que de ce fait, ne représente qu'un bref instant de l'histoire africaine et récuse par conséquent d'en faire l'origine de tous les malheurs de ce continent[source insuffisante]. Dans son argumentation, il distingue notamment les colonisations du Maroc et de l'Algérie. Selon Bernard Lugan, le protectorat mis en place par Lyautey au Maroc fut le modèle d'une relation réussie entre Européens et colonisés, parce qu'il était respectueux des traditions de ce pays. La colonisation de l'Algérie représente pour lui un antimodèle pour avoir été fondée sur le mépris de la population et « l'utopie de l'assimilation ». Selon Lugan, l'idée de vouloir que l'Afrique ressemble au monde occidental au nom d'un universalisme est absurde. Dénonçant la colonisation pour avoir voulu modifier le socle social et familial de ce continent, il explique ainsi sa fascination pour l'Afrique du fait qu'elle est « autre », irréductible et foisonnante depuis toujours[26][source insuffisante].

D'autres de ses recherches concernent l'œuvre de la colonisation européenne en Afrique (dont il défend les aspects positifs) et le génocide au Rwanda (où il défend la thèse minoritaire[27] d'un génocide non prémédité). Pour la sortie en 2018 de la nouvelle édition de son Atlas historique de l'Afrique, le chroniqueur du magazine Hérodote porte une appréciation positive sur cette histoire continentale, mais regrette ses omissions sur les crimes coloniaux[28].

Certains de ses collègues de Lyon-III ont mentionné son « charisme d'enseignant, son goût de la provocation » et « ses propos critiquables sans être pour autant condamnables[29] ».

Bernard Lugan a annoncé son retrait anticipé de l'Université en avril 2009[30][source insuffisante].

Activités médiatiques

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Depuis le début des années 1980, Bernard Lugan participe à diverses publications généralement classées à droite telles que Le Figaro, Le Spectacle du monde, Paris Match, Minute, Présent. En 1990, il écrit pour les Cahiers de Chiré. La même année, il anime un débat sur l'Afrique à la demande de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain[31]. Au printemps 1994, il participe à un numéro du Crapouillot à l'occasion de deux contributions sur les nationalismes zoulou et afrikaner et des premières élections multiraciales en Afrique du Sud.

En 1999, il signe pour s'opposer à la guerre en Serbie la pétition « Les Européens veulent la paix »[32], initiée par le collectif Non à la guerre[33].

Il a animé une émission mensuelle sur Radio Courtoisie, le Libre journal de Bernard Lugan, jusqu'en 2005. Philippe Conrad prend sa suite.

Il est en outre un contributeur régulier de L'Éco austral et Boulevard Voltaire [réf. souhaitée].

En 2013, il participe au projet « Notre antenne », qui donnera naissance à TV Libertés l'année suivante[34].

Critiques des écrits de Bernard Lugan

Travaux controversés

Les travaux de Bernard Lugan ont fait l'objet de critiques de la part de plusieurs universitaires notamment dans une revue publiée sous la direction de Jean-Pierre Chrétien[35]. Ces critiques sont de plusieurs ordres :

  • elles affirment que de nombreuses et importantes erreurs factuelles seraient présentes dans ses travaux[36]. Ainsi dans son compte rendu de l'ouvrage Le safari du Kaiser (écrit en collaboration avec Arnaud de Lagrange), René Pélissier parle de plusieurs dates fausses, d'une « méconnaissance de la situation locale » et décrit un livre au « parti hybride mi-romancé, mi-historique » marqué par la « nostalgie d'une « mystique teutonique »[37] ». Il souligne néanmoins que les scènes ayant comme théâtre le Congo belge « sont probablement uniques dans la littérature africaniste ». Toutefois, cet ouvrage n'a jamais été présenté par Bernard Lugan comme un travail scientifique universitaire mais comme un roman ;
  • pour Jean-Pierre Chrétien, le travail de Bernard Lugan est « excessif et marginal ». Il s'oppose à l'idée, qu'il prête à Bernard Lugan, d'une Afrique anhistorique marquée par « un ordre naturel africain » caractérisé par « la domination de certains et par la soumission des autres », par « une perception du temps radicalement différente », par « des rites et des danses[38] » ;
  • d'après la sociologue Sophie Pontzeele, Bernard Lugan ne choisirait que les sources favorables à sa conception des choses, utilisant essentiellement les sources coloniales pour décrire les sociétés africaines, et en particulier rwandaise[39]. Selon elle, il n’est pas « un spécialiste du Rwanda reconnu par ses pairs » et ses thèses sont disqualifiées « auprès des chercheurs spécialistes de la région des Grands lacs africains »[40] ;
  • les critiques portent sur l'usage du concept de « race » pour distinguer certaines populations africaines, tout particulièrement les Hutu et Tutsi. Ainsi Marcel Kabanda, chercheur en histoire africaine, affirme que l'interprétation de Bernard Lugan sur le conflit Hutu-Tutsi se fonde sur le postulat d'une « domination raciale »[41] reposant sur « un ensemble de présupposés qui mériteraient d'être documentés, vérifiés, explicités, expliqués » et ne répondant pas aux connaissances de la « génétique actuelle »[42] ;
  • selon Catherine Coquery-Vidrovitch, professeur à l’université Paris-VII, Bernard Lugan « multiplie les ouvrages les plus tendancieux sur l’histoire de l’Afrique » et « vise à présenter la colonisation française comme un bienfait de l’humanité »[43] ;
  • selon Nicolas Bancel, maître de conférences à l'Université Paris XI et vice-président de l'ACHAC (Association pour la Connaissance de l'Histoire de l'Afrique Contemporaine)[44]) : « Bernard Lugan, rejeté par la quasi-totalité des africanistes, représente le courant le plus radical de la pensée racialiste. C'est le prêt-à-penser raciste, qui doit expliquer tous les conflits interafricains actuels par le déterminisme de la race. Inutile de dire que des chercheurs ont, depuis longtemps, fait litière de cette explication. L'essentialisation des différences ethniques est un processus politique, dont la genèse est coloniale[45] » ;
  • selon Jean Terrier, Bernard Lugan « dé-historise ainsi radicalement le ‘fait ethnique’ et lui donne une dimension d’extrême stabilité diachronique que n’ont pas manqué de mettre en cause les ethnologues »[46] ;
  • en , lors de la conférence de Durban sur le racisme, Bernard Lugan est pris à partie dans un discours par le président sénégalais Abdoulaye Wade auquel il s'était opposé quelques années plus tôt dans un débat sur le colonialisme[47] et le post-colonialisme, et qui reproche à Bernard Lugan de n'accorder « aux Africains qu'une place dérisoire dans l'histoire[48] ». Dans un droit de réponse publié le 29 décembre 2001 sur Internet[49], Bernard Lugan s'estime victime d'un « procès en sorcellerie », lui « l'homme à abattre » dont « [les] analyses et [les] démonstrations dérangent. Elles sont en effet à contre-courant de l'histoire officielle marxisto-tiers-mondiste et des dogmes de l'afro-centrisme » ;
  • en , le journaliste Rémi Carayol le présente comme « considéré comme un imposteur par ses pairs, mais comme une référence par nombre d’officiers français »[50] ;
  • en , l'historien Alain Ruscio critique les travaux de Bernard Lugan et estime qu'il aurait pour thèse « l’infériorité naturelle des habitants du continent africain » et « ravive la vieille rengaine de l’incapacité de l’Africain à accepter toute rationalité qui a tant servi de justification à la présence coloniale ». Pour Ruscio, Lugan n'a comme seule critique de la colonisation que celle lui reprochant un « excès d'humanisme »[20].

Analyse et position sur le génocide des Tutsi du Rwanda

Bernard Lugan a été cité par la défense de plusieurs présumés génocidaires devant le tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) comme témoin-expert. Dans son premier ouvrage abordant le sujet du génocide des Tutsi au Rwanda, Histoire du Rwanda, paru en 1997, il souligne que le génocide n'avait pas seulement un caractère ethnique, mais visait également à éliminer des opposants hutus : « des listes avaient été constituées de personnalités à abattre, Hutu et Tutsi. Il s'agissait pour le courant extrémiste hutu d'éliminer dans le temps le plus court un maximum de politiciens appartenant à l'opposition. […] Cette opération avait été préparée, planifiée et organisée de longue date. La mort du président fut le prétexte de son déclenchement. […] Certains massacres de Tutsi débutèrent dans les heures ou les jours qui suivirent l'annonce de la mort du président Habyarimana mais la phase la plus importante du génocide se déroula une fois la classe politique hutu physiquement éliminée. Comme si pour ceux qui avaient planifié les meurtres, l'élimination de toute la population tutsi du Rwanda - action de combat « ethnico-racial » - était moins « urgente » et prioritaire que celle des cadres hutus de l'opposition »[51],[52].

En 2004, il écrit que « le génocide des Tutsi est vraisemblablement le fruit d'une « psychose collective », préparée par les haines mutuelles, mais non planifiée »[53]. Il indique que dans un premier temps, au nord du Rwanda, certains Hutus, notamment parmi les ethno-nationalistes, auraient cherché à « se faire justice eux-mêmes », à la suite de l'attentat du 6 avril, en exterminant les Tutsis dans une totale anarchie ; puis, au sud, l'extermination se serait répandue, mais, cette fois, elle aurait été encadrée par une partie de l'administration locale[54].

En 2014, il affirme que, du fait de l'histoire récente du pays, le génocide était prévisible, mais qu'il n'aurait en aucun cas été programmé[55][page à préciser].

Ces positions ont été constestées notamment par le journaliste Christophe Rigaud, animateur du site Afrikarabia[56] ou encore par l'association Survie[57].

Publications

Ouvrages historiques

  • L'Afrique historique et géographique, Saint-Germain-en-Laye, Maison des instituteurs, , 32 p., 36 cm (BNF 40593603) (avec Alain Auger et Pierre Sirven).
  • Sources écrites pouvant servir à l'histoire du Rwanda : 1863-1918, Butare, Université nationale du Rwanda, , 269 p., 28 cm (BNF 36624601, Ouvrage consultable en ligne https://repositories.lib.utexas.edu/handle/2152/9925).
  • Huguenots et Français : Ils ont fait l'Afrique du Sud, Paris, Éditions de la Table ronde, , 296 p., 22 cm (ISBN 978-2-7103-0341-1, BNF 36626048)
  • Afrique : L'Histoire à l'endroit, Éditions Perrin, coll. « Vérités et Légendes », , 285 p., 23 cm (ISBN 978-2-262-00711-9, BNF 35041361).
  • Robert de Kersauson (publié par Bernard Lugan), Robert de Kersauson : Le dernier commando boer : un volontaire français dans la guerre anglo-boer : 1900-1902, Éditions du Rocher, coll. « Aventure et Aventuriers », , 316 p., 24 (ISBN 978-2-268-00824-0, BNF 35356331).
  • Le La Fayette de l'Afrique du Sud : Villebois-Mareuil, Éditions du Rocher, , 325-[20], 24 cm (ISBN 978-2-268-00981-0, BNF 35453364).
  • Cette Afrique qui était allemande, Paris, Jean Picollec, coll. « Documents dossiers », , 267 p., 22 cm (ISBN 978-2-86477-108-1, BNF 35316349, présentation en ligne).
  • Histoire de la Louisiane française : 1682-1804, Paris, Éditions Perrin, coll. « Vérités et Légendes », , 246 p., 23 cm (ISBN 978-2-262-00094-3, BNF 36675713, présentation en ligne).
  • Afrique : De la colonisation philanthropique à la recolonisation humanitaire, Étrépilly, Éditions Bartillat, coll. « Gestes », , 390 p., 23 cm (ISBN 978-2-84100-003-6, BNF 36684509, présentation en ligne).
  • Afrique, bilan de la décolonisation, Paris, Éditions Perrin, coll. « Vérités et Légendes », (1re éd. 1991), 304 p., 23 cm (ISBN 978-2-262-01184-0, BNF 36695729, présentation en ligne) 2e édition revue et corrigée.
  • Ces Français qui ont fait l'Afrique du Sud, Étrépilly, Éditions Bartillat, coll. « Gestes », , 430 p., 23 cm (ISBN 978-2-84100-086-9, BNF 36688630).
  • Histoire du Rwanda : De la préhistoire à nos jours, Paris, Éditions Bartillat, , 606 p., 23 cm (ISBN 978-2-84100-108-8, BNF 36179959, présentation en ligne).
  • La guerre des Boers : 1899-1902, Paris, Éditions Perrin, , 364 p., 23 cm (ISBN 978-2-262-00712-6, BNF 36993856, présentation en ligne).
  • Atlas historique de l'Afrique des origines à nos jours, Paris et Monaco, Éditions du Rocher, , 268 p., 24 cm (ISBN 978-2-268-03903-9, BNF 37221087, présentation en ligne).
  • Histoire de l'Égypte des origines à nos jours, Paris et Monaco, Éditions du Rocher, , 290 p., 24 cm (ISBN 978-2-268-04173-5, BNF 38818881, présentation en ligne).
  • Douze années de combats judiciaires (1990-2002), Lyon, Édition de l'Afrique réelle, , 87 p.
  • (en) God Bless Africa : Contre la mort programmée du continent noir, Chatou, Éditions Carnot, , 329 p., 24 cm (ISBN 978-2-912362-84-1, BNF 38952816, présentation en ligne).
  • Rwanda : Le Génocide, l'Église et la Démocratie, Paris et Monaco, Éditions du Rocher, , 234 p., 24 cm (ISBN 978-2-268-05060-7, BNF 39183929, présentation en ligne).
  • François Mitterrand, l'armée française et le Rwanda, Paris et Monaco, Éditions du Rocher, , 288 p., 24 cm (ISBN 978-2-268-05415-5, BNF 39999184, présentation en ligne).
  • Pour en finir avec la colonisation : l'Europe et l'Afrique, XVe – XXe siècle, Paris et Monaco, Éditions du Rocher, , 385 p., 24 cm (ISBN 978-2-268-06020-0, BNF 40938935, présentation en ligne).
  • Rwanda : Contre-enquête sur le génocide, Toulouse, Éditions Privat, , 329 p., 24 cm (ISBN 978-2-7089-6875-2, BNF 40999524, présentation en ligne).
  • Bernard Lugan (cartes dessinées par André Fournel), Histoire de l'Afrique : Des origines à nos jours, Paris, Éditions Ellipses, , 1245 p., 24 cm (ISBN 978-2-7298-4268-0, BNF 41457721, présentation en ligne).
  • Histoire de l'Afrique du Sud : Des origines à nos jours, Paris, Éditions Ellipses, coll. « Vérités et Légendes », (1re éd. 1986), 551 p., 24 cm (ISBN 978-2-7298-5463-8, BNF 42266991, présentation en ligne) 4e édition, les trois précédentes aux Éditions Perrin.
  • Histoire du Maroc : Des origines à nos jours, Paris, Éditions Ellipses, coll. « Pour l'histoire », (1re éd. 1992), 403 p., 24 cm (ISBN 978-2-7298-6352-4, BNF 42584446, présentation en ligne) 3e édition, la seconde aux Éditions Perrin, la première aux Éditions Critérion.
  • Décolonisez l'Afrique !, Éditions Ellipses, , 202 p. (ISBN 978-2-7298-7083-6, présentation en ligne).
  • Histoire des Berbères, des origines à nos jours : Un combat identitaire pluri-millénaire, Bernard Lugan Editeur, , 204 p. (présentation en ligne).
  • Mythes et manipulations de l'histoire africaine : Mensonges et Repentance, Bernard Lugan Editeur, (présentation en ligne).
  • Printemps arabe : Histoire d'une tragique illusion, Bernard Lugan Editeur, (présentation en ligne).
  • Les Guerres d’Afrique, des origines à nos jours, Paris et Monaco, Éditions du Rocher, , 403 p., 24 cm (ISBN 978-2-268-07531-0, BNF 43620425, présentation en ligne)
  • Rwanda : Un génocide en questions, Monaco/Paris, Éditions du Rocher, coll. « Lignes de feu », , 278 p., 24 (ISBN 978-2-268-07579-2, BNF 43770794).
  • Afrique : la guerre en cartes, L'Afrique réelle, 278 p., 2014.
  • Osons dire la vérité à l'Afrique, Monaco-Paris, France, Éditions du Rocher, 2015, 224 p. (ISBN 978-2-268-07740-6)
  • Histoire et géopolitique de la Libye, L'Afrique réelle, 225 p., 2015.
  • Histoire de l'Afrique du Nord (Egypte, Libye, Tunisie, Algérie, Maroc) : Des Origines à nos jours, Éditions du Rocher, 736 p., 2016, (ISBN 978-226808-167-0)
  • Algérie : l'histoire à l'endroit « Les 10 grandes controverses de l'histoire », Éditions Bernard Lugan, 230 p., 2017 (ISBN 978-2916393834).
  • Heia Safari !, Général von Lettow-Vorbeck (Du Kilimandjaro aux combats de Berlin, 1914-1920), L'Afrique réelle, 2018, 294 p.
  • Mai 68 vu d'en face, Balland, 2018, (ISBN 978-294055-696-0) ; rééd. La Nouvelle Librairie, coll. La Peau sur la Table, 184 p., 2022 (ISBN 978-2-493898-11-1)
  • Histoire militaire de la Louisiane française et des guerres indiennes (1682-1804), 318 pages, Balland, 2018, (ISBN 978-294055-682-3)
  • Atlas historique de l'Afrique : des origines à nos jours (2e édition), Paris et Monaco, Éditions du Rocher, , 268 p., 24 cm (ISBN 978-2-268-03903-9, BNF 37221087, présentation en ligne).
  • Les Guerres du Sahel : des origines à nos jours, L'Afrique réelle, 2019
  • Dix ans d'expertises devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), L'Afrique réelle, 2020
  • Esclavage : l'histoire à l'endroit, L'Afrique réelle, 2020
  • Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance, Éditions Bernard Lugan, 264 p., 2021
  • Colonisation, l'histoire à l'endroit : Comment la France est devenue la colonie de ses colonies, L'Afrique réelle, 240 p., 2022, (ISBN 978-2-492-47709-6)

Romans historiques

Nouvelles

  • Nouvelles incorrectes d'une Afrique disparue, Paris, Éditions La Nouvelle Librairie, coll. « La Peau sur la Table », 254 p., 2021 (ISBN 978-2491446680)

Satire

  • Le Banquet des Soudards, Paris, Éditions La Nouvelle Librairie, coll. « La Peau sur la Table », 130 p., 2020 (ISBN 978-2491446161)

Chant

Prix

  • Prix M. et Mme Louis-Marin 1988 de l'Académie française pour Huguenots et Français.
  • Prix de la Société française de géographie économique 1995 pour Histoire de l'Afrique du Sud[58]
  • Prix Daudet 2001.
  • Prix Raymond-Poincaré 2014 de l'Union nationale des officiers de réserve pour Les Guerres d'Afrique, des origines à nos jours[59].
  • Prix La-Plume-et-l'Épée 2017 pour Osons dire la vérité à l'Afrique[60].

Notes et références

  1. Rousso 2004, ch. 3 « Le noyau d'extrême droite », p. 72/263 : « Bernard Lugan est en effet proche des milieux de l’extrême droite, mais il est de tendance monarchiste […]. Il participe également, de manière régulière, à des journaux comme Minute-La France, National-Hebdo, Présent, apparaissant de plus en plus comme le spécialiste de l’Afrique et développant des thèses violemment hostiles au tiers-mondisme et à l’anticolonialisme. »
  2. Moukoko, Pierre E., Relations Afrique-France : les gâchis français: Plaidoyer pour un changement de paradigme dans la politique africaine de la France., Paris, L'Harmattan, , 462 p. (ISBN 978-2-343-19375-5), p. 31
  3. Rémi Carayol, « Le « continent noir » et l’éminence grise: Bernard Lugan, l’africaniste de l’armée française », Revue du Crieur, vol. N°17, no 3, , p. 48 (ISSN 2428-4068 et 2649-7565, DOI 10.3917/crieu.017.0048, lire en ligne, consulté le )
  4. Rousso 2004, p. 72 : « C'est un ancien membre de l'Action française : il a eu en charge les « commissaires d'AF », sorte de service d'ordre, qui mène des opérations de commando contre les groupes d'extrême gauche, en 1968 et après, alors que cette mouvance est en plein déclin. » Le rapport cite également à ce sujet l'interview de Bernard Lugan à National Hebdo en 1995. Gautier 2002, p. 319 mentionne qu'à la Restauration nationale, il dirigeait un « service d'ordre. ».
  5. Henry Rousso, Commission sur le racisme et le négationnisme à l'université Jean-Moulin Lyon III : Rapport à Monsieur le Ministre de l'Éducation nationale, Paris, La Documentation française, , 263 p. (ISBN 2-213-62368-6, lire en ligne), page 71
  6. « Entre les servitudes de la houe et les sortilèges de la vache », sur sudoc, (consulté le ).
  7. Arrêt du Conseil d'État no 159236 du 28 septembre 1998 sur Legifrance
  8. Arrêt du Conseil d'État du 10 octobre 1997 sur legifrance.
  9. Rousso 2004, p. 219.
  10. Communiqués de presse en date du 12 octobre et du 20 octobre 2001.
  11. Le Monde, 7-8 octobre 2001, p. 11.
  12. Attestation de comparution en qualité de témoin expert au TPIR
  13. « La Chambre d'Appel confirme la sentence condamnant Ndindabahizi à l'emprisonnement à vie | Nations Unies Tribunal pénal international pour le Rwanda », sur www.unictr.org (consulté le )
  14. « Rwanda: perpétuité pour Théoneste Bagosora, cavalier de l'Apocalypse », sur www.lexpress.fr (consulté le )
  15. « Tharcisse Renzaho, Ex-Rwanda Governor, Sentenced To Life For Genocide By UN Tribunal », sur The Huffington Post (consulté le )
  16. Emmanuel Ratier, « Kiosque », Faits et Documents, no 108, , p. 10 (lire en ligne).
  17. Historiquement correct, Tempus, 2003, p. 401-402.
  18. Noires fureurs, blancs menteurs (Mille Et Une Nuits, 2005), qui cite plusieurs fois l'étude de Bernard Lugan : François Mitterrand, l'armée française et le Rwanda.
  19. Le Retour du Mwami (éd. Ramsay, 1998), qui est dédié « à Bernard Lugan, professeur d'histoire à l'université de Lyon et professeur pendant onze ans à l'université du Rwanda, [qui l]'a aidé à comprendre ce pays ».
  20. Alain Ruscio, « Qui est Bernard Lugan,le « conseiller Afrique » d’Éric Zemmour ? » , sur histoirecoloniale.net, (consulté le )
  21. Études rwandaises, vol X, novembre 1978.
  22. Études rwandaises, vol XIII, octobre 1979.
  23. Tervuren, p. 130-136 et planches 82-91, 1983
  24. « Causes et effets de la famine “Rumanura” au Rwanda, 1916-18 », Canadian Journal of African Studies / Revue Canadienne des Études Africaines, vol. 10, no 2, 1976, p. 347-356 ; « Famines et disettes au Rwanda », Cahiers d'outre-mer, vol. 38, no 150, 1985, p. 151-174.
  25. « « Les Pôles commerciaux du lac Kivu à la fin du XIXe siècle », Revue française d'histoire d'outre-mer, vol. 64, no 235, p. 176-202 ; « Les activités commerciales du sud Kivu au XIXe siècle à travers l'exemple de Kinyaga (Rwanda) », Cahiers d'outre-mer, vol. 36, no 141, 1983, p. 19-48.
  26. François Paoli, « Il était une fois l'Afrique », Le Figaro, 29 janvier 2009.
  27. Voir notamment Le génocide rwandais : comment il a été préparé.
  28. Alban Dignat, « Scoop : l'Afrique a une Histoire ! », sur herodote.net, (consulté le )
  29. Témoignages sur l'enseignement de Bernard Lugan recueillis auprès de collègues par la Commission sur le négationnisme et le racisme à l'université Lyon 3 : Rousso 2004, ch. 3 « Le noyau d'extrême droite », p. 72/263.
  30. Radio Courtoisie - Le Libre Journal des historiens - 30/04/2009
  31. « Ben mon colon. Après l’apartheid, l’historien reste brun », sur La Lettre à Lulu (consulté le ).
  32. « Liste des personnalités signataires de l'Appel », sur nonguerre.chez.com.
  33. Renaud Dély, « L'extrême droite ratisse large contre les frappes de l'Otan. Le «Collectif non à la guerre» a tenu une réunion proserbe hier soir », sur liberation.fr, .
  34. « Jean-Michel Dubernard se retire d'un projet de télé d'extrême droite », sur Lyon Capitale, (consulté le ).
  35. Misères de l’afro-pessimisme, Dossier coordonné par Jean-Pierre Chrétien, cairn.be, Afrique et Histoire, no 3, 2005
  36. Chrétien 2005, p. 196-198
  37. R. Pélissier, compte rendu dans Politique étrangère, 1988, 53, 3, p. 787-788
  38. Chrétien 2005, p. 188 qui cite ici Lugan 2003.
  39. Sophie Pontzeele, Burundi1972/Rwanda1994 : l'efficacité dramatique d'une reconstruction idéologique du passé par la presse, thèse Lille 1er juin 2004, p. 70 : « Dans l'ensemble de son ouvrage, il [B. Lugan] fonde la plupart de ses affirmations sur des citations et des références à des auteurs sans évoquer la nature des enquêtes, des recherches ou des observations qui ont permis à ces derniers de construire leurs analyses. Les observateurs du Rwanda qu'il cite le plus souvent à l'appui de ses thèses ont écrit durant la période coloniale »
  40. « Quant à Bernard Lugan, il défend la thèse d’une origine raciale différente pour les deux principales composantes de la population rwandaise. Cet universitaire français, connu pour ses liens avec l’extrême droite et sa nostalgie du colonialisme, ne peut guère être considéré comme un spécialiste du Rwanda reconnu par ses pairs. Toutefois, la disqualification de ses thèses auprès des chercheurs spécialistes de la région des Grands lacs africains ne l’empêche pas de jouir d’autres sources de légitimité. Sur le plan éditorial, la diffusion de ses ouvrages sur le génocide au Rwanda lui assure une certaine notoriété. Sa nomination en qualité d’expert auprès du Tribunal pénal international sur le Rwanda lui confère également une reconnaissance institutionnelle. Enfin, nous le mentionnons parce qu’il fut le seul universitaire à signer une tribune dans les colonnes du Figaro, pendant le génocide, en tant qu’« expert » de l’Afrique. Ceci illustre bien le fait que la légitimation médiatique de l’« expert » et sa consécration dans le champ académique sont loin d’aller de pair. en l’occurrence, il semble que l’autorité reconnue par Le Figaro au discours de Bernard Lugan doive beaucoup à sa proximité idéologique avec les analyses « historiques » du journal. » Sophie Pontzeele, « Le schème de la « guerre ethnique » dans la médiatisation des crises africaines : Burundi 1972 et Rwanda 1994 », Les Cahiers du journalisme, 18, 2008, p. 173-174
  41. Il renvoie notamment au texte « Une domination raciale » dans B. Lugan, Histoire du Rwanda, Paris, Bartillat, 1997, p. 115-116.
  42. Marcel Kabanda, in Afrique et Histoire, 3, 2005, p. 200-201.
  43. Catherine Coquery-Vidrovitch, « Études africaines en France : une histoire à revisiter » dans Pensée sociale critique pour le XXIe siècle. Mélanges en l'honneur de Samir Amin, L'Harmattan, 2003, p. 58.
  44. Groupe de recherche Achac : Colonisation, immigration, post-colonialisme
  45. « Les médias français face au Rwanda. De l'intervention française de 1990 au génocide », Africultures, 1er septembre 2000.
  46. Jean Terrier, « Culture et types de l’action sociale », Revue européenne des sciences sociales [Online], XL-122 | 2002, Online since 09 December 2009, connection on 27 August 2015. URL : http://ress.revues.org/635 ; DOI : 10.4000/ress.635 « Lugan dé-historise ainsi radicalement le ‘fait ethnique’ et lui donne une dimension d’extrême stabilité diachronique que n’ont pas manqué de mettre en cause les ethnologues. Jean-Loup Amselle, par exemple, revendique la nécessité d’une approche historique du phénomène ethnique. Il souligne les enjeux politiques qui tournent historiquement autour de la problématique ethnique, en suggérant par exemple qu’on peut légitimement percevoir l’ethnicité comme une création coloniale dont le concept, préexistant à la chose pour l’informer ensuite, a servi à justifier des entreprises de division systématique menées par les pouvoirs coloniaux. »
  47. Le Quotidien de Paris du 26 février 1990.
  48. résumé des interventions à la conférence, 31 août–7 septembre 2001.
  49. Réponse de Bernard Lugan, http://www.afrik.com, 29 décembre 2001
  50. Rémi Carayol, « Avec Bernard Lugan, retour vers le futur pour l’armée française » , sur Afrique XXI, (consulté le )
  51. Histoire du Rwanda, 1997, pages 516 et 517 ; sur l'auteur voir « Qui est Bernard Lugan ? »
  52. « France - Génocide des Tutsis au Rwanda : François Léotard demande la levée du secret défense - JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  53. Le Génocide, l'Église et la démocratie, éd. du Rocher, 2004.
  54. Rwanda : contre-enquête sur le génocide, éd. Privat, 2007.
  55. Rwanda : Un génocide en questions, Éditions du Rocher, coll. « Lignes de feu », 2014.
  56. « Afrikarabia » Génocide des Tutsi du Rwanda : le sottisier des extrémistes français », sur afrikarabia.com (consulté le )
  57. Groupe Rwanda, « France-Rwanda : un négationnisme d'État », sur Survie (consulté le )
  58. Rousso 2004, ch. 3 « Le noyau d'extrême droite », p. 72/263.
  59. Bernard Lugan, « Guerres d'Afrique reçoit le prix Raymond Poincaré », sur Blog de Bernard Lugan, (consulté le ).
  60. « Lauréats 2017 », sur La Plume et L'Epée, (consulté le ).

Voir aussi

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Complémentaire

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