Canton de Soleure

Le canton de Soleure (SO, en allemand : Kanton Solothurn) est l'un des 26 cantons de la Suisse. Son chef-lieu est Soleure.

Canton de Soleure

Blason

Drapeau

Localisation du canton en Suisse.
Noms
Nom allemand Kanton Solothurn
Nom italien Canton Soletta
Nom romanche Chantun Soloturn
Administration
Pays Suisse
Entrée dans la Confédération
ISO 3166-2 CH-SO
Chef-lieu Soleure
Districts 10[1]
Communes 107[1]
Exécutif Conseil d'État (Regierungsrat) (5 sièges)[2]
Législatif Conseil cantonal (Kantonsrat) (100 sièges)[3]
Conseil des États 2 sièges[4]
Conseil national 7 sièges[5]
Démographie
Population
permanente
277 462 hab. (31 décembre 2020)
Densité 351 hab./km2
Rang démographique 13e
Langue officielle Allemand
Géographie
Coordonnées 47° 09′ nord, 7° 38′ est
Altitude Min. 277 m (Dornach)
Max. 1 445 m (Hasenmatt)
Superficie 790,49 km2
Rang 16e
Liens
Site web www.so.ch

    Géographie

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2021). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    Le canton de Soleure est situé dans le nord-ouest de la Suisse. Sa frontière sud et ouest est bordée par le canton de Berne et le canton du Jura et au nord par le canton de Bâle-Campagne et à l'est par celui d'Argovie. Pour des raisons historiques, deux portions du territoire cantonal, relevant de deux districts différents (Thierstein et Dorneck), sont des enclaves situées le long de la frontière française.

    Situé sur le Plateau suisse et le Jura, le paysage est marqué par la plaine alluviale de l'Aar et par les montagnes de basse altitude du Jura soleurois.

    Les terres du canton sont principalement drainées par la rivière Aar et ses affluents mais aussi par le Rhin dans le nord du canton. La ligne de crête franchie par les cols routiers du Passwang et de La Scheulte marque la limite de ces bassins versants.

    Le canton de Soleure culmine au Hasenmatt, à 1 445 m d'altitude[6], et son point le plus bas se trouve à Dornach, au bord de la Birse, à 277 m d'altitude[7]. Avec 790,49 km2, Soleure est le seizième canton suisse par sa superficie[8].

    Histoire

    Carte de l'actuelle Suisse occidentale en 1443.
    Carte de l'actuelle Suisse occidentale en 1500.

    Les principales dates de l'histoire du canton[9] :

    Politique

    Législatif

    Le Grand Conseil du canton de Soleure (Kantonsrat) compte cent membres élus au suffrage universel pour une durée de quatre ans. Les députés sont élus au système proportionnel dans cinq circonscriptions électorales. Le Grand Conseil soleurois compte actuellement vingt-six membres du Parti libéral-radical (PLR), vingt-deux du Parti démocrate-chrétien (PDC), dix-neuf du Parti socialiste suisse (PSS), dix-neuf de l'Union démocratique du centre (UDC), sept des Verts, quatre du Parti vert'libéral (PVL), deux du Parti bourgeois démocratique (PBD) et un du Parti évangélique (PEV).

    Exécutif

    Le Conseil d'État du canton de Soleure (Regierungsrat) compte cinq membres élus au système majoritaire pour une période de quatre ans.

    Les conseillers d'État actuels sont :

    • Remo Ankli, Parti libéral-radical (PLR) ;
    • Roland Fürst, Parti démocrate-chrétien (PDC) ;
    • Esther Gassler, Parti libéral-radical (PLR) ;
    • Peter Gomm, Parti socialiste suisse (PSS) ;
    • Roland Heim, Parti démocrate-chrétien (PDC).

    Organisation territoriale

    Le canton de Soleure est divisé en dix districts qui sont associés deux par deux pour créer cinq circonscriptions électorales (all. Wahlkreise) :

    Au 31 décembre 2020, le canton de Soleure compte trois villes :

    Voir la liste des communes du canton de Soleure.

    Démographie

    Population

    Les personnes 2 et 3 au centre de l'image portent des costumes traditionnels du canton de Soleure.

    Au 31 décembre 2020, le canton de Soleure est le treizième canton suisse, avec 277 462 habitants, soit 3,2 % de la population totale de la Suisse. La densité de population atteint 351 hab/km2, très supérieure à la moyenne nationale[10].

    Évolution de la population cantonale entre 1850 et 2020[11],[12].

    Religion

    Près de la moitié des habitants du canton revendiquent l'appartenance au catholicisme romain ; les protestants en forment près du tiers[13].

    Le tableau suivant détaille la population du canton suivant la religion, en 2000[13] :

    ReligionPopulation %
    Catholiques romains+106 263,+043,5
    Protestants+76 292,+031,2
    Communautés islamiques+13 165,+005,4
    Chrétiens-orthodoxes+03 561,+001,5
    Catholiques chrétiens+01 876,+000,8
    Communauté de confession juive+00091,+000,
    Aucune appartenance+33 244,+013,6
    Autre+09 849,+004,
    Total+244 341,+100,

    Note : les intitulés des religions sont ceux donnés par l'Office fédéral de la statistique ; les protestants comprennent les communautés néo-apostoliques et les témoins de Jéhovah ; la catégorie "Autres" inclut les personnes ne se prononçant pas.

    Culture locale

    Emblèmes

    Le canton de Soleure a pour emblèmes un drapeau et un blason. Les armoiries de Soleure se blasonnent : Coupé de gueules et d’argent[14].

    Selon une légende, à la fin du IIIe siècle, une légion romaine (légion thébaine), commandée par saint Maurice qui donnera son nom à la ville valaisanne de Saint-Maurice (appelée alors Agaune), fut massacrée pour avoir refusé de sacrifier, pour l’empereur Maximin, les habitants d'Octodure (aujourd'hui Martigny). Parmi les survivants, saint Ours, coursé puis rattrapé à Soleure, fut décapité sur la place de l'église. À partir de ce moment-là, les sceaux de Soleure représentèrent saint Ours avec dans la main la bannière de la légion thébaine, une croix tréflée blanche sur fond rouge. Plus tard, saint Ours disparut et la croix tréflée également. Seules les couleurs rouge et blanche restèrent sur les armoiries de l'État de Soleure. (On trouve toujours, à l'abbaye de Saint-Maurice, la croix tréflée blanche sur fond rouge).

    Langues

    La langue officielle du canton est l'allemand.

    Le tableau suivant détaille la langue principale des habitants du canton en 2000[15] :

    LangueLocuteurs %
    Allemand+215 784,+088,3
    Italien+07 678,+003,1
    Langues slaves de l'ex-Yougoslavie+03 845,+001,6
    Albanais+03 795,+001,6
    Turc+03 140,+001,3
    Français+02 323,+001,
    Espagnol+01 154,+000,5
    Portugais+00879,+000,4
    Romanche+00190,+000,1
    Autres+05 553,+002,3
    Total+244 341,+100,

    Annexes

    Bibliographie

    • Charles Knapp, Maurice Borel et V. Attinger, Dictionnaire géographique de la Suisse : Quader - Sovrano, t. 4, Société neuchâteloise de géographie, (lire en ligne).

    Article connexe

    Liens externes

    Références

    1. [xls] « Liste officielle des communes de la Suisse - 01.01.2008 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    2. (de) « Regierung », sur so.ch (consulté le )
    3. (de) « In Kürze », sur so.ch (consulté le )
    4. « Liste des conseillers aux Etats par canton », sur parlement.ch (consulté le )
    5. « Liste des conseillers nationaux par canton », sur parlement.ch (consulté le )
    6. « Les points culminants des cantons suisses » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    7. (de) Hans Graber, « Geografie: Die Hochs und Tiefs der Kantone », sur Luzerner Zeitung (consulté le ).
    8. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le ).
    9. (de) Amt für Finanzen: Der Kanton Solothurn in Zahlen
    10. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le ).
    11. « Population résidante de la Suisse, par grande région et canton, de 1850 à 2000 » [xls], sur www.ge.ch (consulté le ).
    12. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur bfs.admin.ch (consulté le ).
    13. « Religions », Office fédéral de la statistique, (consulté le )
    14. « Drapeaux des cantons de Suisse », sur touslesdrapeaux.xyz (consulté le )
    15. « Langues », Office fédéral de la statistique, (consulté le )
    • Portail de l’Espace Mittelland
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.