Zog Ier

Ahmet Zogu (nom de naissance : Ahmet Muhtar Bej Zogolli) () est un homme d'État albanais.

Zog Ier

Zog Ier, roi des Albanais.
Titre
Prétendant au trône d'Albanie

(22 ans et 2 jours)
Prédécesseur Lui-même (roi d'Albanie)
Successeur Leka Zogu
Roi des Albanais

(10 ans, 7 mois et 6 jours)
Couronnement
Premier ministre Kostaq Kota
Pandeli Evangjeli
Mehdi Bey Frashëri
Kostaq Kota
Prédécesseur Lui-même
(président de la République)
Successeur Shefqet Verlaci (régent)
Victor-Emmanuel III d'Italie
Président de la République albanaise

(3 ans, 7 mois et 1 jour)
Premier ministre Lui-même
Prédécesseur Wilhelmi Ier
(prince)
Theofan Noli
(Haut-Conseil de Régence)
Successeur Lui-même (roi)
Premier ministre d'Albanie

(3 ans, 7 mois et 26 jours)
Président Lui-même
Prédécesseur Ilias Bey Vrioni
Successeur Kostaq Kota

(1 an, 1 mois et 30 jours)
Monarque Haut-Conseil de Régence
Prédécesseur Xhafer Ypi
Successeur Shefqet Verlaci
Biographie
Dynastie Maison Zogu
Nom de naissance Ahmet Muhtar Bej Zogolli
Date de naissance
Lieu de naissance Château de Burgajet, District de Mat (Empire ottoman)
Date de décès
Lieu de décès Suresnes (France)
Père Xhemal Pasha Zogu
Mère Sadije Toptani
Conjoint Géraldine Apponyi de Nagyapponyi
Enfants Prince Leka, prince héritier d'Albanie
Héritier Skënder Zogu (1928-1939)
Leka, prince héritier d'Albanie (1939)
Religion Islam


Premiers ministres d'Albanie
Présidents de la République albanaise
Monarques d'Albanie
Zog Ier

Premier ministre à deux reprises puis président de la République à partir du , et enfin roi des Albanais sous le nom de Zog Ier (ou Zogu Ier), à partir du , après avoir remplacé la première République albanaise par le Royaume albanais. Son règne prend fin le lors de l'invasion italienne.

Biographie

Jeunesse

Le prince Vidi en 1912.

Né en Albanie centrale, le à Burgajet[1], Ahmet Zogu est le fils d’un puissant chef de clan féodal albanais de la région du Mati. Sa mère, Sadije Toptani, descendait d’une famille de grands propriétaires terriens de la vieille noblesse albanaise. Ses quatre sœurs cadettes devinrent toutes princesses royales, l'une d'elles épousa l'un des derniers représentants de l'Empire ottoman.

Zogu est envoyé à Constantinople, où il fait ses études au lycée de Galatasaray. Mais en 1911, il revient prématurément à la suite du décès de son père, auquel il doit succéder au poste de gouverneur. Durant les guerres balkaniques, Zogu repousse les Serbes et soutient l’indépendance proclamée par Ismail Qemali.

Partisan du prince Vidi (né Wilhelm zu Wied, le nouveau souverain choisi par les grandes puissances), il combat durant la Première Guerre mondiale aux côtés des Austro-Hongrois. Cependant, ces derniers le trouvent gênant, Zogu profitant surtout de la situation pour occuper les territoires voisins[réf. nécessaire].

Pour s’en débarrasser sans se mettre à dos la famille Zogu, les Autrichiens le nomment colonel d’une petite troupe et l’envoient à Vienne. Là-bas, Zogu est arrêté et retenu jusqu’à la fin de la guerre. Envoyé à Rome, il est rapatrié en Albanie en 1919.

Carrière politique

Essad Pacha Toptani pendant la Première Guerre mondiale.

L'Albanie, depuis son départ, était restée une monarchie mais sans son monarque. Le prince Vidi, parti en exil, est représenté par le Haut Conseil.

Dès son retour au pays, Zogu se lance dans la politique. En 1920, il mate une rébellion, empêchant ainsi son oncle Essad Pacha Toptani, d'accéder au trône ; cet acte lui vaut d'être nommé ministre de l'Intérieur, poste qu'il occupe durant quatre ans.

Tout en devenant gouverneur de Shkodër de 1920 à 1921, il est promu général et commandant en chef de l'armée de 1921-1922. Pendant cette période, il est membre du parti dominant la vie politique du pays, le « Parti populaire ». Ces deux années sont aussi très marquées par les moyens répressifs qu'utilise Zogu pour combattre le désordre. Ses méthodes abusives sont désapprouvées par plusieurs membres de son parti, en particulier par Mgr Fan Noli, Luigj Gurakuqi (un héros national assassiné en 1925 par les partisans de Zogu) et Avni Rustemi qui forment en opposition le « Parti démocrate » de gauche-libérale.

Shefqet Verlaci en 1940.

En 1922, Zogu devient Premier ministre et change de parti : il rejoint les conservateurs d’extrême droite du « Parti progressif ». Ce changement de position soudain est dû à ses fiançailles avec la fille de Shefqet Verlaci, le chef du parti.

La tension entre les deux partis est telle que, le , Zogu échappe de peu à un attentat au parlement et n'est que légèrement blessé. Peu après, un scandale financier éclate, ce qui l’oblige finalement à démissionner le . Il est remplacé par son « futur » beau-père, Shefqet Verlaci. Zogu, irrité, fait assassiner en représailles, le 22 avril, un député de l'opposition, Avni Rustemi. Cet acte provoque l'indignation de tous et une insurrection dirigée par Mgr Fan Noli renverse en un mois le gouvernement. Zogu et ses alliés se réfugient alors en Yougoslavie, où depuis Belgrade, ils obtiennent l'aide du gouvernement yougoslave. En effet ces derniers craignent que le gouvernement de Fan Noli ne sympathise avec l’URSS. Ainsi, six mois après, le , Zogu envahit le pays et reprend le pouvoir. À la suite de ce coup d’État, la totalité de ses opposants s’exilent ou sont arrêtés.

Présidence

Zogu a désormais le champ libre pour tous ses projets. Ainsi il proclame la République et est élu président de la République le , pour un mandat de sept ans. Il fait voter une Constitution le , lui donnant de très importants pouvoirs. En un an, il interdit les partis, arrête tout opposant au régime, instaure la censure et fait régner l’ordre à l’aide d’une solide gendarmerie.

Après avoir soudoyé les seigneurs féodaux, Zogu peut enfin se lancer dans la modernisation et l’européanisation du pays. Il abolit progressivement le servage et le port du voile, réforme l’administration, instaure l’égalité devant l’impôt et l’idée d’une nation émerge enfin dans le peuple.

Billet albanais de 100 Franka (1926), à l'effigie du président Ahmet Zogu.

Malgré tout, l’Albanie a plusieurs siècles de retard à rattraper et les moyens financiers manquent. Zogu ouvre donc ses frontières aux capitaux étrangers : immédiatement l’Italie fasciste propose son aide. Cette dernière crée et finance dès mars 1925 la Banque nationale d’Albanie, accordant d’importants prêts, vitaux pour le pays. Dans ces conditions, le , Zogu signe avec Benito Mussolini, un traité de statu quo politique et territorial donnant à l’Italie une suprématie incontestée sur la mer Adriatique. Ce dernier se voyant ainsi accorder le droit d’intervenir militairement en Albanie à la demande de Zogu.

La Yougoslavie vit en la signature de cet acte une possibilité d’agression de la part des Italiens et se brouilla alors avec l’Albanie et l’Italie. Commence alors, entre la Yougoslavie et l’Italie, une surenchère d’alliances qui amène finalement, le , au deuxième traité de Tirana. Ce second pacte, présenté comme un traité d’alliance offensive et défensive entre les deux pays, visait à la préparation de l'établissement d'un protectorat à venir sur l'Albanie. Zogu, réticent, se voit obligé de signer.

Roi des Albanais

Monnaie frappée du nom du roi « Zog » (1935).

Le , après avoir modifié la Constitution, Ahmet Zogu s’autoproclame roi des Albanais sous le nom de Zog Ier, supprimant son prénom jugé trop musulman.

En devenant roi, Zog légitime son pouvoir et peut enfin se lancer sur la voie de la modernisation sans qu’aucune opposition ne se manifeste. Ainsi, il instaure dès 1929 un code civil, un code pénal et un code commercial, éradique la féodalité et proclame l’Albanie, pays laïc. Il établit le suffrage universel et développe à travers tout le pays des infrastructures, des routes, des écoles, des hôpitaux… En 1930, il entame aussi une réforme de l’agriculture, mais devant les réticences des grands propriétaires, principaux soutiens de Zog, cette action se solde par un échec.

N’ayant plus besoin du soutien de son ancien chef de parti, Shefqet Verlaci, Zog, fiancé avec sa fille, rompt son alliance avec celui-ci. Son ancien « beau-père » n’a plus qu’une idée en tête : tuer Zog. À tel point qu’en 1931, le roi échappe à un attentat à Vienne. Après cet événement, Zog s’entoure d’une garde rapprochée, évite au maximum de se montrer à la foule et, craignant d’être empoisonné, surveille étroitement les cuisines. Dans ces conditions, le roi s'ennuie. Il passe alors ses journées à jouer au poker et à fumer des cigarettes parfumées (environ 150 par jour) ; plus de 10 % du budget national sert à entretenir la cour.

La crise de 1929 n’épargne pas l’Albanie et le jeune État subit de plus en plus l’hégémonie de l’Italie. Zog, pour contrebalancer l’influence italienne, avait gardé, au grand dam de Mussolini, des officiers britanniques dans sa gendarmerie. Ce dernier, ne supportant pas cet affront, prit prétexte des intérêts non payés en 1932 et 1933 pour exiger le renvoi des Britanniques et la nomination d'officiers italiens à leur place. Il tente aussi d’imposer une union douanière donnant ainsi aux Italiens le contrôle des entreprises nationales. Zog refuse et cherche désespérément l’aide de pays voisins. Il signe alors rapidement des traités avec la Yougoslavie et la Grèce puis nationalise dans un dernier espoir l’enseignement, dirigé en grande partie par des prêtres italiens. Mais en vain. Le , Mussolini envoie la marine italienne faire une démonstration navale à Durrës. Zog n’a plus d’autre choix que de se soumettre et signe un traité imposé par Mussolini, permettant le contrôle de l’économie albanaise par des sociétés italiennes. Le montant total des investissements italiens atteignent dès lors les 280 millions de francs-or alors que le budget albanais ne dépassera pas la barre des 28 millions. L’Albanie devient de fait un protectorat italien.

De 1929 à 1933, il a pour maîtresse, Tania Visirova, danseuse nue des Folies Bergère ; leur relation sert de base au roman-feuilleton de Roger Vailland La Visirova, publié dans Paris-Soir en 1933[2].

Mariage du roi Zog et Géraldine Apponyi (27 avril 1938).

Zog Ier devient petit à petit un monarque « fantoche », mais régnant toujours en véritable despote « éclairé ». Ainsi il donne le droit de vote aux femmes en 1937. Néanmoins le contrôle italien sur le pays l’irrite et Zog renforce le caractère dictatorial de son régime, le rendant très impopulaire.

Le , Zog se marie avec Géraldine Apponyi[3], fille d’un comte hongrois et d’une Américaine. La nouvelle reine a vingt ans de moins que le roi. Le couple royal n'a qu’un fils, le prince héritier Leka, né le à Tirana deux jours avant l'invasion italienne.

L’invasion « romaine »

En , le comte Ciano, gendre et ministre des Affaires étrangères de Mussolini, conseille vivement à ce dernier d’envahir l’Albanie. Cette action, prévue pour le printemps 1939, aurait pour objectif le début de la reconstitution de l’ancien Empire romain. Le roi Zog, « ayant eu vent » de l’affaire, s’informe auprès de l’état-major italien, qui le rassure, en raison de l'indécision de Mussolini.

Ciano, de son côté, essaie d’avoir le soutien du Premier ministre yougoslave en l’achetant, mais le prince Paul, régent du jeune Pierre II, apprend la nouvelle et le renvoie le . Le roi Zog est maintenant persuadé du sort qui l’attend. Et le , Mussolini envoie un ultimatum. Le souverain, abandonné par l'élite politique du pays, tente alors de gagner du temps avec une contre-proposition qui ne sera même pas examinée, sans qu’aucune intervention internationale ne se fasse, y compris de la part de la SDN.

Soldats italiens en Albanie, le 7 avril 1939.

Le , Mussolini adresse au Royaume albanais un ultimatum, suivi d’un bombardement, puis 40 000 soldats italiens envahissent le pays. L’Albanie qui ne comportait qu’une armée de 4 500 soldats ne résiste pas, sauf à Durrës où la marine albanaise et les gendarmes de la ville tentent de repousser un débarquement italien.

Le , Zog Ier part en exil. La régence est assurée par Xhafer Ypi (du 9 au ) puis par Shefqet Verlaci (du 12 au ). Le 16 avril, le roi est dans l’obligation d’abdiquer et remet sa couronne au roi d'Italie Victor-Emmanuel III.[réf. nécessaire] Les Italiens furent d'abord acclamés par le peuple comme des libérateurs. Mais, peu à peu, le roi modernisateur commença à être regretté. En effet, son caractère ne lui permit pas d'envisager une résistance aux Italiens autrement qu'en jouant la carte de la dureté transformant ses velléités démocratiques en un diktat autocrate pourtant bien répandu à l'époque et notamment dans les Balkans. Contraint à l'exil, il laisse un pays en voie de modernisation, avec des hôpitaux, des écoles, des ateliers, des hospices, des routes praticables, la laïcité et l'égalité des femmes avec les hommes.

Pendant la Seconde Guerre mondiale

L'Albanie devient une colonie italienne. Le monarque albanais en exil se réfugie en Grèce, puis en Turquie, en Roumanie, en Pologne, en Estonie, en Suède, en Norvège et enfin en France. En , Zog quitte la France battue par les troupes allemandes et s’enfuit à Londres avec une partie de l’or de son pays et y forme un gouvernement en exil. Du fait des relations étroites liant le Royaume-Uni et l’Albanie — depuis les années 1920, des conseillers militaires britanniques encadrent l’armée albanaise — des équipes du SOE en Albanie se sont infiltrées dans le pays pour encadrer la résistance armée à l'occupant.

La résistance albanaise s’organise principalement autour du Parti communiste albanais, sous la direction d’Enver Hoxha, et en liaison avec le mouvement de Tito en Yougoslavie, même s’il existe d’autres mouvements de résistance : le Parti du Front national (Balli Kombëtar) de Midhat Frashëri, un mouvement nationaliste anti-italien, anticommuniste et antiroyaliste et les Zoguistes (partisan du roi Zog) d’Abaz Kupi. En septembre 1942, la Conférence de libération nationale regroupe communistes et nationalistes de différentes tendances et donne naissance au Front de libération national (FLN). Seuls les partisans d'Ishan Toptani restent en dehors des affrontements idéologiques des trois autres mouvements de résistance, qui parfois se combattent par les armes au lieu d’affronter l’occupant italien, puis allemand.

Après la capitulation de l’Italie, le 8 septembre 1943, le pays subit l’occupation nazie. Le , toute l’Albanie est libérée, mais est alors dirigée par les communistes.

En janvier 1946, l'Assemblée constituante décide l'abolition de la monarchie et l'instauration de la République populaire d'Albanie, dirigée par Enver Hoxha, est proclamée. Le nouveau régime interdit au roi et à sa famille de revenir dans le pays.

Après la guerre
La tombe de Zog au cimetière parisien de Thiais de 1961 à 2012.

En 1946, la famille royale quitte l’Angleterre pour l’Égypte du roi Farouk, Zog espérant ainsi bénéficier de l'appui des souverains arabes. L'échec du projet Valuable (1949-1952), dénoncé aux Soviétiques par l'agent double Kim Philby, mené conjointement par la CIA et le MI6, réduit à néant ses chances de remonter un jour sur le trône. En 1951, il achète un manoir à New York où il veut installer sa cour de 115 membres, mais il n’obtiendra que vingt visas et y renonce.

Zog quitte l’Égypte en 1952, quand Nasser prend le pouvoir, et s’installe en France, sur la Côte d’Azur, ruiné et fatigué. En 1957, il proclame son fils Leka comme son seul et unique successeur. Malade, il meurt à 65 ans le , à l'hôpital Foch, à Suresnes (Hauts-de-Seine), vingt-deux ans jour pour jour après son départ d'Albanie. Il est alors inhumé au cimetière parisien de Thiais (Val-de-Marne).

En juin 2002, après soixante-trois ans d’exil, Leka et sa famille peuvent revenir définitivement en Albanie, grâce à l'abrogation de la loi d'exil qui les frappait.

Le , la dépouille du roi est exhumée du cimetière parisien de Thiais afin d'être rapatriée en Albanie[4] où elle est ré-inhumée le 18 novembre suivant dans un mausolée royal à Tirana lors des cérémonies célébrant le centième anniversaire de l'indépendance du pays[5].

Zog Ier dans la littérature

Le roman de Roger Vailland, La Visirova, relate la relation de Zog (Tayeb) avec Tania Visirova[2].

Le psychanalyste français Jean-Luc Tourenne a écrit plusieurs romans historiques relatant la vie du roi Zog : L'Aigle des Balkans (2002), Zog, Roi d'Albanie (2013) et Një Mbret në Shqipëri (Un Roi en Albanie) (2012).

L'écrivain turc Necati Cumalı dans le Dernier Seigneur des Balkans lui consacre quelques épisodes anecdotiques.

Plusieurs auteurs ayant écrit sur Tintin, dont Pierre Assouline[6], Dodo Nita[7] et Philippe Goddin, secrétaire général de la Fondation Hergé de 1989 à 1999[8], estiment que le roi Zog Ier a inspiré, pour le physique et l’allure générale, la figure du roi de Syldavie, Muskar XII. D'autres tintinologues estiment au contraire que « les uniformes, les casquettes et les moustaches sont communs à trop de jeunes souverains ou prétendants d’avant-guerre » pour que l'on puisse confirmer une quelconque inspiration particulière[9].

Roger Peyrefitte en fait un portrait ironique dans son roman La fin des ambassades. Il décrit un repas pris chez Maxim en sa compagnie en tant que diplomate juste avant l'exil du roi à Londres.

Il est cité dans la chanson Don Juan des Pet Shop Boys.

Notes et références

  1. Historical Dictionary of Albania.
  2. Maria Craipeau, Du Caucase aux Folies-Bergère, Paris, Mazarine, , 241 p. (lire en ligne)
  3. Dedet, Joséphine., Géraldine, reine des albanais, Paris, Belfond, , 355 p. (ISBN 978-2-7144-7504-6 et 2714475043, OCLC 994773642, lire en ligne)
  4. « Rapatriement des restes du Roi Zog Ier », sur Ambassade de France à Tirana : « La dépouille du roi Zog quittera définitivement la France le 15 novembre pour se rendre à Tirana où sa ré-inhumation au Mausolée royal aura lieu le 17 novembre. ».
  5. Euronews - 18 novembre 2012 - La dépouille du roi Zog rapatriée en Albanie.
  6. Pierre Assouline, Hergé : biographie, Paris, Plon, , 463 p. (ISBN 2-259-18104-X).
  7. Dodo Nita, Tintin en Roumanie, editura MJM Craiova, .
  8. Fr.M., « Les "lignes de vie" d'Hergé », La Libre Belgique, (lire en ligne).
  9. Hveghi Moltus, « La controverse de Lavau », sur www.7soleils.org (consulté le ).

Annexes

Bibliographie et sources

Monument érigé à Burrel (Burgajet) (Albanie), la ville natale d'Ahmet Zogu.
Les Balkans (1922-1938).
  • Histoire de l'Albanie et de sa maison royale (5 volumes), Patrice Najbor, JePublie, Paris, 2008, (ISBN 978-2-9532382-0-4).
  • Géraldine, reine des Albanais. Biographie de l'épouse du roi Zog, de Joséphine Dedet, Paris, Ed. Belfond, 2016 (3e édition), (ISBN 9782714475046), après 1re édition chez Criterion (1997) et 2e édition chez Belfond (2012). Traduit en Hongrie chez Europakiado (2015, réimprimé en 2016 et 2017) et en Albanie (2016). Fondée sur le témoignage direct de la reine et sur les archives personnelles des souverains.
  • Les derniers rois d'Europe de Pierre Miquel, Robert Laffont, 1993
  • Les Aigles et les Lions de Guy Gauthier, France Empire, 1996. L'histoire des monarchies balkaniques.
  • Guerres secrètes de la CIA de John Prados - Éditions du Toucan - 2008. Le chapitre 4 est consacré au projet Valuable.
  • Au cœur de l’action clandestine. Des Commandos au MI6 du colonel David Smiley, L’Esprit du Livre Éditions, 2008 (traduction de Irregular Regular (1994), Cahier de photographies. Le SOE en Albanie et le rôle majeur du MI6 dans le projet Valuable qui visait indirectement au retour de Zog sur le trône d'Albanie.
  • (en) Albania in the Twentieth Century, A Historia: Volume I : Albania and King Zog, Independence, Republic and Monarchy, 1908-39 Owen Pearson, Londres, Centre for Albanian Studies en association avec I.B. Tauris Publishers, 2006, (ISBN 1-84511013-7)
  • (en) An Englishman in Albania, colonel Dayrell Oakley-Hill, The Centre for Albanian Studies, Learning Design Limited, Londres, 2002 (ISBN 1-903616-20-4). Préface du colonel David Smiley. Cahier de photographies. Dayrell Rééd.Oakley-Hill (1898-1985) est conseiller militaire du roi Zog de 1929 à 1939.
  • (en) Illyrian venture: The story of the British military mission to enemy-occupied Albania, 1943-44, Bodley Head, 1952. Les mémoires du colonel Edmund "Trotsky" Davies. Le SOE en Albanie.
  • (en) Albanian Assignment, David Smiley, Londres, 1984. Le SOE en Albanie. Cahier de photographies.
  • (en) MI6 : Inside the Covert World of Her Majesty's Secret Intelligence Service, Stephen Dorril, The Free Press, New York, 2000. Le projet Valuable est détaillé. Index en ligne. Zog Ier est cité de nombreuses fois
  • (en) King Zog, Self-Made Monarch of Albania, Jason Tomes, éd. New York University Press, 2011.
  • (en) A Royal Exile, King Zog and Queen Geraldine of Albania,Neil Rees, éd. Court of King Zog Research Society, 2010.
  • (en) King Zog and the struggle for stability in Albania, Bernd Fisher, éd. East European Monographs, 1984.
  • (en) Robert Elsie, Historical Dictionary of Albania, Rowman & Littlefield, , 587 p. (ISBN 978-0-8108-6188-6, lire en ligne), p. 498-499
  • Antoine-Louis de Prémonville, Par la grâce de l'épée. Ces officiers devenus Rois, éd. Jourdan, 2021.

Liens externes

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