L'art de bien enseigner est un art qui prend sa source dans les sciences du comportement. Il y a eu des milliers d'études qui ont été validées sur certaines techniques modernes, bien plus convaincantes que la traditionnelle manière d'enseigner, prônant un maitre dictant son savoir aux élèves depuis son estrade. Vous pouvez assurer un meilleur apprentissage à long terme de vos chères têtes blondes facilement.

Partie 1
Partie 1 sur 11:
Identifier les besoins

  1. 1
    Identifiez les compétences académiques principales. Quelles sont les compétences que vos élèves devront employer tout au long de leur vie ? Quelles sont les compétences que vous utilisez en tant qu'adulte aujourd'hui ? Comment pourriez-vous développer ces mêmes compétences chez vos élèves ? Il s'agit des compétences sans lesquelles les élèves ne pourront pas survivre adéquatement dans notre société. Les compétences en lecture et en mathématiques sont deux bons exemples. Donnez la priorité à ces compétences.
  2. 2
    Identifiez les compétences secondaires, celles qui permettront d'améliorer de façon significative la vie d'un étudiant(e). Une fois les compétences essentielles identifiées, passez aux compétences secondaires, celles qui améliorent considérablement la qualité de la vie en général.Celles-ci devront également être à un moment donné parfaitement acquises, si vous voulez que vos étudiants soient heureux et productifs. Ce sont par exemple les aptitudes créatives et intelligentes qui donneront à vos élèves les moyens de mieux résoudre les problèmes et qui leur donneront des issues émotionnelles extrêmement importantes à cet âge.
    • Fournissez-leur des atouts émotionnels en les faisant participer à des activités artistiques adaptées à leur âge. Incitez-les à créer et interpréter de la musique et à s'exprimer artistiquement et pas uniquement à être spectateurs.
  3. 3
    Identifiez les compétences émotionnelles et sociales. Ce n'est pas seulement les compétences académiques qui rendent les gens êtres humains fonctionnels, loin de là. Vos élèves devront développer l'estime de soi, la confiance en soi, des manières saines de faire face au stress et aux déceptions, ainsi que des manières d'interagir de façon productive avec les autres. Créez des situations où l'élève peut vivre et développer son estime de soi. Pensez aux techniques que vous pouvez appliquer en classe pour les aider à développer ces compétences.
    Publicité

Partie 2
Partie 2 sur 11:
Savoir où l'on va

  1. 1
    Déterminez les objectifs globaux. Une fois que vous avez identifié les grandes compétences dont vos élèves auront besoin pour réussir dans la vie, déterminez des objectifs basés sur ces compétences. Si vous êtes en fin de maternelle, par exemple, vos petits bouts de chou auront besoin de lire d'ici peu, un des objectifs est donc de connaitre l'alphabet et d'être capable de reconnaitre des mots simples.
  2. 2
    Fixez-vous des objectifs précis. Une fois vos objectifs identifiés, pensez à des sous-objectifs précis qui vous aideront à atteindre l'objectif premier. Par exemple, efforcez-vous de faire lire et écrire l'alphabet d'avant en arrière et de faire lire quelques mots de base de trois lettres.
  3. 3
    Décrivez exactement comment vous comptez atteindre ces sous-objectifs. Maintenant que vous connaissez précisément les points que vos élèves doivent être capables de connaitre pour passer à la suite, décrivez les petites étapes intermédiaires nécessaires pour y arriver. Ces étapes sont appelées « miniobjectifs » et serviront de feuille de route pour plusieurs séances. Toujours avec vos maternelles, un exemple de ces miniobjectifs serait d'apprendre à identifier chaque lettre, apprendre à tracer chacune, puis apprendre à compter les syllabes.
    Publicité

Partie 3
Partie 3 sur 11:
Préparer les cours

  1. 1
    Décrivez le cheminement pour atteindre les objectifs. Maintenant que vous avez votre feuille de route pour les grands objectifs, faites vos fiches de préparation incluant les miniobjectifs. Celles-ci doivent énumérer précisément, en détail et par séance comment vous arriverez à chaque étape intermédiaire jusqu'à arriver à l'objectif final. Elles devront être planifiées et les compétences qui doivent être atteintes pour arriver aux miniobjectifs devront y être énoncées.
  2. 2
    Pensez aux différents styles d'apprentissages. Lorsque vous faites vos fiches de préparation, pensez aux activités nécessaires pour atteindre les miniobjectifs. Quand vous planifiez telle ou telle activité, gardez à l'esprit les différents styles d'apprentissages. Il n'y a pas deux élèves dans une même situation d'apprentissage qui fonctionnent de la même façon, parce que nous avons tous un style d'apprentissage unique. Donc, si vous voulez vous adresser à la totalité de votre classe et ainsi avoir une chance égale de réussite, vous devrez utiliser tous les styles d'apprentissages, du moins les 3 principaux : visuel, auditif et kinesthésique. Prévoyez des activités qui incluent sons, effets visuels et activité physique dans la même séance d'apprentissage, si possible. Sachez que si vous ne faites que parler ou si vous utilisez un support visuel sans attrait, vous perdrez l'attention des visuels et des kinesthésiques, etc.
  3. 3
    Impliquez les autres matières et les compétences multiples. Si vous êtes dans un environnement où il vous est possible de lier les contenus de cours d'une autre matière, tels que les sciences et le français ou les mathématiques et l'Histoire, faites-le autant que possible. Cela aidera les élèves à comprendre comment l'information concerne plusieurs domaines. De plus, ils se mettront probablement dans des situations qu'ils vont rencontrer plus tard dans la vie. La vie, comme vous le savez, n'est pas rangée par matières scolaires, loin de là. Imaginez des activités qui relient les contenus de cours de différentes matières scolaires. Collaborez avec d'autres enseignants pour fournir aux élèves des leçons complexes et passionnantes.
    Publicité

Partie 4
Partie 4 sur 11:
Mettre les étudiants en position d'acteur

  1. 1
    Utilisez des indices visuels. Présentez le plus souvent possible lors de vos cours des points de repère visuels. Cela aidera grandement vos élèves à percevoir beaucoup plus concrètement les choses dont vous parlez. Les concepts complexes sont souvent difficiles à imaginer et voir une illustration concrète permettra à de nombreux étudiants de rester concentrés sur le sujet, plutôt que d'abandonner parce qu'ils ne peuvent plus suivre le fil du cours.
  2. 2
    Engagez les élèves. En règle générale, il est préférable de ne jamais parler seul et exposer pendant plus de 15 minutes. Vous devrez faire participer constamment vos élèves pour qu'ils restent actifs dans le processus d'apprentissage. Vous pouvez facilement y arriver en utilisant des activités comme des jeux, des activités en paires ou des séances de « questions et réponses » (soit c'est vous soit ce sont eux qui posent les questions).
  3. 3
    Faites participer tout le monde ! Créez des séances de discussions avec des questions et réponses. Le principal est de conserver l'attention des élèves et qu'ils aient envie de participer. S'ils sont engagés, ils vont rester attentifs et voudront participer.
    • Vous pouvez aussi écrire le nom de chaque élève sur un petit morceau de papier et les placer dans un bocal. Prenez un papier au hasard et l'élève dont le nom est écrit dessus doit répondre à la prochaine question ou en poser une.
    • Attendez qu'ils répondent. Lorsque vous posez une question ouverte à laquelle tout le monde peut répondre, comptez au moins jusqu'à 4 pour vous souvenir d'attendre. Ne donnez pas la réponse avant que tout le monde ait pu s'exprimer. N'essayez pas d'aider les élèves, laissez-les répondre sans leur mettre de pression ni leur montrer que vous êtes intelligent, cela les démotiverait.
    • Classez les actions importantes, comme rester calme, aller déjeuner, prendre un livre ou le ranger... avec un tableau sur lequel vous pouvez tracer une marque pour compter les bonnes ou mauvaises actions, ce qui peut conduire à une récompense ou un blâme pour tout le groupe.
  4. 4
    Reliez vos activités et votre matériel avec le monde extérieur. Puisque la finalité de l'apprentissage est d'acquérir des compétences pour faire face au monde réel, il semble logique de présenter en permanence les contenus de vos cours en relation à la vie réelle et de se confronter d'ores et déjà aux évènements qui vont les affecter dans le futur [1] . Les élèves ne devraient jamais se demander pourquoi ils ont besoin d'apprendre telle ou telle matière. Si vous n'arrivez pas à leur expliquer avec un exemple concret, c'est peut-être que vous ne devriez pas l'enseigner.
    • Idéalement, les compétences en mathématiques devraient être reliées à des objectifs concrets, comme le paiement des factures, l'obtention d'un bon prêt hypothécaire et les taches précises d'éventuels futurs emplois. Les compétences en français devraient être utilisées pour écrire des lettres de motivation ou des demandes de subventions. Les compétences en sciences devraient être utilisées pour réparer les éviers bouchés ou évaluer des maladies. Les compétences en histoire devraient être utilisées pour déterminer les valeurs politiques et les décisions de vote. Les compétences en sociologie devraient être utilisées pour aider leurs hypothétiques futurs enfants, amis ou inconnus.
    Publicité

Partie 5
Partie 5 sur 11:
Laisser place aux recherches personnelles

  1. 1
    Sortez avec vos élèves. Il ne s'agit pas seulement de leur faire faire du sport ou leur faire prendre le soleil (même si c'est très bon !). On ne va pas à l'école uniquement pour acquérir des compétences pour réussir certains tests, le but est de leur enseigner comment vivre de la meilleure manière possible dans le monde réel. Sortez-les des salles de classe pour utiliser concrètement leurs compétences.
    • Faites un cours de sciences à la plage pour identifier les animaux et les végétaux ou certaines caractéristiques géologiques. Transformez un cours de français en première répétition de pièce de théâtre, afin qu'ils puissent comprendre comment le choix de dialogue et les changements de mise en scène affectent les évènements et les personnages. Transformez un cours d'histoire en interview avec les résidents des maisons de retraite ou un cours de sociologie à interroger des détenus.
  2. 2
    Laissez-les faire des expériences. Autorisez-leur des interprétations créatives des sujets de devoirs. Permettez-leur de poser des questions et d'aller dans d'autres directions. En les laissant maitres de leur propre apprentissage, vous les aiderez à mieux apprendre et à continuer à être intéressés par ce qu'ils font.
    • Par exemple, lors d'une expérience de laboratoire sur des souris devant un labyrinthe, si un de vos élèves se demande soudain ce qui se passerait si des miroirs étaient placés dans le labyrinthe, laissez-le faire l'expérience. Une séquence d'apprentissage telle que vous l'avez préparée ne doit pas être respectée à tout prix, si les étudiants veulent acquérir d'autres précieuses connaissances.
  3. 3
    Encouragez l'innovation. Laissez vos élèves créer de nouvelles choses. Donnez-leur les grandes lignes, des objectifs précis, et laissez-les inventer leur propre méthode pour y arriver, et ce, pour atteindre chaque objectif. Cela leur permettra d'engendrer la méthode d'apprentissage qui leur convient le mieux en tenant compte de leur style et de leurs intérêts. Encouragez-les constamment, cela les maintiendra absorbés par leur mission et sa réussite.
    • Par exemple, si vous donnez un devoir d'anglais pour lequel l'élève doit rédiger un certain nombre de mots sur un sujet donné, mais plutôt large. Il serait bon de leur dire que la manière dont ces mots sont arrangés dépend entièrement d'eux. Ils peuvent ainsi créer une bande dessinée, écrire une chanson, faire un one-man-show, écrire une dissertation, faire une présentation... ce qu'ils veulent.
    Publicité

Partie 6
Partie 6 sur 11:
Accompagner l'apprentissage

  1. 1
    Passez entre les élèves lors d'un exercice individuel. Pendant que vos élèves travaillent sur des devoirs, des projets ou tout autre exercice individuel en salle, vous devriez vous promener dans votre salle et leur parler de ce qu'ils font. Demandez-leur comment avance leur travail. Ne leur demandez pas uniquement ce qui ne va pas, mais demandez-leur aussi s'ils pensent avoir vraiment bien compris. Ne vous contentez pas d'un « ça va » ou « tout va bien » de leur part. Vous pouvez même leur demander de vous expliquer ce qu'ils font ou ce qu'ils ont compris du projet.
  2. 2
    Parlez des difficultés. Après avoir écrit, lu et expliqué les instructions du devoir, observez la réaction globale de la classe. Identifiez les problèmes communs ou les problèmes fréquents et discutez-en ensemble. Expliquez pourquoi l'erreur est facile à faire. Aidez-les à identifier le problème. Discutez avec eux de la portée et des différentes approches face au problème. Amenez-les à comprendre un problème au-delà du « c'est faux ou c'est correct », cela développera en eux des capacités beaucoup plus solides pour résoudre des problèmes plus tard.
  3. 3
    N'hésitez pas à revoir régulièrement votre matériel utilisé en cours. Ne parlez pas de quelque chose au début de l'année pour ne plus jamais en reparler le reste de l'année. Liez constamment les nouveaux cours aux acquis des séances précédentes. Cela permettra de consolider et de renforcer les compétences que l'élève a acquises, tout comme l'apprentissage d'une langue a besoin de revisions constantes.
    • Par exemple, une séance de français qui porte sur l'argumentation devrait s'appuyer sur les compétences acquises précédemment sur les textes narratifs, en discutant comment les histoires argumentatives peuvent faire appel aux émotions ou comment la voix peut affecter la perception d'un lecteur.
    Publicité

Partie 7
Partie 7 sur 11:
Suivre les progressions

  1. 1
    Concoctez des évaluations bien équilibrées. Avez-vous déjà passé un test auquel vous étiez presque sûr d'échouer avant même de commencer ou un test basé presque exclusivement sur les trois derniers cours, plutôt que sur l'ensemble du semestre ? Ce type d'expériences vous montrent pourquoi il est important d'équilibrer les tests. Élaborez un examen comme il convient, afin que le test soit un vrai test et que le poids de celui-ci ne soit pas hors de proportion. Il est très difficile d'évaluer correctement.
  2. 2
    Envisagez des évaluations de différents styles. Les évaluations communes peuvent se révéler être une méthode pour le moins imprécise pour vérifier la maitrise de chaque étudiant. De très bons élèves ou des élèves très intelligents peuvent être terribles quand arrivent les examens et inversement, certains élèves qui normalement sont moyens, voire mauvais académiquement, peut être excellents lors d'examens. Il est donc important d'évaluer selon des méthodes alternatives pour ne pas mettre trop de pression sur un seul type d'évaluation.
    • Pensez à des évaluations éducatives, plutôt qu'auditives. Demandez aux élèves de tramer un véritable scénario de monde réel, dans lequel ils utiliseraient les compétences qu'ils ont acquises. Demandez-leur de rédiger un document ou de préparer une présentation expliquant comment ils gèreraient la situation. Ce genre d'évaluations renforcent leurs compétences et leur donnant l'occasion de montrer que non seulement ils ont compris les cours, mais qu'ils en ont aussi compris l'importance.
  3. 3
    Mettez l'accent sur les exposés. Parler en public est clairement une compétence importante, même si l'on n'apprend pas tout sur le terrain. Petit à petit, habituez vos élèves à faire des exposés devant la classe afin de ne pas évaluer uniquement leurs connaissances. Donnez à cette évaluation un aspect utile pour leur futur : apprendre à parler en public. Une fois qu'ils ont maitrisé des exposés plus simples, vous pouvez demander des présentations devant des classes entières et observez s'ils s'en sortent.
    • Vous pouvez demander aux élèves de faire un premier exposé, à titre individuel, en face à face. Ceci ressemble davantage à une entrevue. Cela demande moins d'assurance, ce qui devrait leur permettre d'acquérir des compétences de présentation beaucoup plus efficacement. Cela vous donne également en tant que professeur l'occasion de poser des questions clés pour évaluer s'ils ont appris le cours [2] .
    • Vous pouvez ensuite leur demander de faire une présentation face à leurs camarades de classe. Une seule personne, comme l'exposé fait seul face à vous, mais cette fois devant un petit groupe ou devant la classe entière. Demandez aux élèves en face d'évaluer leur camarade qui expose, en préparant une petite liste de questions en avance, qui servira également d'expérience d'apprentissage et ils vous montreront ainsi qu'ils ont compris le cours.
    Publicité

Partie 8
Partie 8 sur 11:
Récompenser le travail bien fait et utiliser les erreurs

  1. 1
    Donnez aux élèves la possibilité de choisir leurs « récompenses ». Créez ensemble une liste de récompenses acceptables pour les excellentes performances, que ce soit pour les élèves individuellement ou pour la classe dans son ensemble. Laissez vos élèves collectivement décider comment ils veulent être récompensés. Cela permettra de s'assurer que la récompense soit un véritable encouragement, plutôt que quelque chose que vous leur avez imposé et qui ne les motive pas à se dépasser.
  2. 2
    Ne vous focalisez pas sur l'échec. Voyez-y une possibilité de s'améliorer. Quand un élève a fait une erreur, ne lui présentez pas de cette façon. Ne regardez pas les erreurs comme un échec et ne les laissez pas voir les erreurs comme des échecs non plus. Montrez-leur que c'est une expérience d'apprentissage, une manière d'apprendre comment on peut arriver des résultats incorrects. Qu'ils essaient de nouveau. Montrez-leur habilement comment y arriver correctement. Souvenez-vous de ne pas prononcer les mots « faux ». Dites « presque » ou « bien essayé ». Souvenez-vous qu'une compétence acquise par essai et par l'erreur sera beaucoup plus solide que celle obtenue par accident ou par des moyens qu'ils ne maitrisent pas pleinement.
  3. 3
    Essayez de récompenser la classe entière. Les cadres d'apprentissage traditionnels ont tendance à créer un système où les élèves les plus faibles deviennent jaloux de ceux qui réussissent sans effort (la stigmatisation des premiers de la classe, en quelque sorte). Il serait bon de créer un environnement dans lequel les étudiants veulent travailler ensemble et qui ne stigmatise pas les succès. Cela donnera des élèves plus murs, beaucoup plus fonctionnels. Cela les préparera aussi pour les atmosphères de travail du monde réel. Pour y arriver faire, récompensez le groupe entier, en disant que les efforts de chaque élève bénéficient de la classe dans son ensemble.
    • Par exemple, créez un système de récompense de la classe entière basé sur le bon résultat de chaque individu. Vous pouvez donner, en plus, à chacun quelques points de crédit supplémentaire pour d'autres raisons. Demandez-leur s'ils préfèrent une autre « récompense ». Ce système les encourage à travailler ensemble pour atteindre de meilleurs résultats ensemble et les plus performants à ce « jeu » deviendront les chouchous de leurs camarades.
    Publicité

Partie 9
Partie 9 sur 11:
Comprendre leurs besoins émotionnels

  1. 1
    Faites-leur sentir qu'ils sont uniques et nécessaires. Il est important de reconnaitre et d'apprécier chaque élève individuellement, pour les qualités qui les rendent uniques et merveilleux. Accentuez ces qualités. Vous devrez aussi faire en sorte que chaque étudiant ressente qu'il a quelque chose à offrir et qu'il peut contribuer. Cela augmentera leur confiance en soi et les aidera à trouver leur voie [3] .
  2. 2
    Reconnaissez leurs efforts. Même si les élèves ne font pas souvent d'efforts, les éventuels efforts doivent être reconnus et appréciés. Dites-le-leur quand ils ont fait un bon travail, de manière individuelle et que cela vienne du coeur. Ne soyez pas hautain, soyez reconnaissants. S'ils ont travaillé particulièrement bien, récompensez-les. Un étudiant qui a réussi à passer d'un 8/20 à un 18/20, par exemple, peut avoir gagné le droit d'avoir un 20/20 avec les « félicitations » du prof pour le magnifique travail et les efforts qui auront été nécessaires pour y parvenir.
  3. 3
    Soyez un modèle de respect. « Si vous voulez être respecté, commencez par être respectable ». Il est extrêmement important de respecter vos élèves. Et peu importe s'il s'agit d'étudiants diplômés travaillant sur une thèse de doctorat ou des élèves de maternelles : il faut les traiter tous comme des êtres humains intelligents et capables. Respectez le fait qu'ils aient des idées, des émotions et des vies bien au-delà de votre classe. Traitez-les avec dignité et ils feront la même chose avec vous.
    Publicité

Partie 10
Partie 10 sur 11:
Savoir écouter les autres

  1. 1
    Demandez à vos élèves de vous juger. Demandez à vos élèves de vous évaluer pour connaitre leur perception (souvent très fine) de ce qui est juste et moins juste au sein de la classe. Vous pouvez leur demander personnellement ou vous pouvez créer des questionnaires anonymes afin d'accéder à leurs idées sur la façon dont ils perçoivent les choses.
  2. 2
    Demandez aux membres de leurs familles ce qu'ils pensent. Vous pouvez demander aux parents d'élèves d'évaluer et de juger. Ils ont peut-être remarqué une amélioration dans les capacités de leur enfant, dans son niveau de confiance en soi ou dans son comportement. Ils ont peut-être remarqué une dégradation. Cherchez à obtenir ce point de vue extérieur, cela peut vous aider à savoir si les améliorations que vous remarquerez dans la salle de classe continuent à l'extérieur de celle-ci. Cela peut aussi vous aider à repérer d'éventuels problèmes auxquels vous n'avez pas peut-être accès.
    • En leur demandant leur avis, vous les incitez à participer plus activement en classe et aux activités.
  3. 3
    Demandez à votre proviseur ou votre supérieur hiérarchique ce qu'il pense. Si vous êtes enseignant dans une petite école, demandez au directeur ou à un enseignant plus expérimenté de venir vous observer travailler. Leur point de vue extérieur va vous aider, mais n'oubliez pas d'être ouvert à la critique aussi.
    Publicité

Partie 11
Partie 11 sur 11:
Apporter une formation continue

  1. 1
    Renseignez-vous sur votre métier. Lisez les dernières revues et les documents de conférences. Intéressez-vous aux méthodes les plus innovantes et aux nouvelles idées en matière technique. Cela vous aidera à ne pas vous cacher derrière vos bons vieux manuels.
  2. 2
    Suivez des formations professionnelles pour actualiser vos compétences. Suivez des cours dans votre établissement ou en centre de formation (les IUFM ou les CNEFEI, etc.) pour que vos compétences restent fraiches. Cela vous rappellera certaines techniques que vous avez oubliées ou des stratégies que vous avez tendance à laisser de côté.
  3. 3
    Respectez vos collègues. Regardez non seulement ceux qui sont reconnus comme bons, mais aussi ceux qui ont des difficultés. Cherchez à savoir pourquoi les bons sont bons et pourquoi les moins bons sont moins bons. Prenez des notes et utilisez cette analyse dans votre propre salle de classe.
  4. 4
    Réfléchissez ! À la fin de chaque journée, pensez à ce que vous avez apporté en classe, ce que vous avez bien fait, ce que vous pouvez améliorer et ce que vous ne devriez jamais refaire.
    Publicité

Conseils

  • Soyez toujours enthousiaste de ce que vous enseignez. Un enseignant qui est passionné par ce qu'il raconte sera toujours beaucoup plus amusant, plus intéressant et plus attrayant pour un étudiant que celui qui récite ses cours.
Publicité

À propos de ce wikiHow

Sean Alexander, MS
Coécrit par:
Tuteur universitaire
Cet article a été coécrit par Sean Alexander, MS. Sean Alexander est un tuteur universitaire spécialisé dans l'enseignement des mathématiques et de la physique. Sean est le propriétaire d'Alexander Tutoring, un centre de tutorat universitaire qui propose des séances d'étude personnalisées axées sur les mathématiques et la physique. Sean a réuni plus de 15 ans d'expérience en travaillant comme professeur de physique et de mathématiques et comme tuteur pour l'université de Stanford, l'université d'État de San Francisco et l'académie de Stanbridge. Il est titulaire d'une licence en physique de l'université de Californie, Santa Barbara, et d'un master en physique théorique de l'université d'État de San Francisco. Cet article a été consulté 43 799 fois.
Catégories: Éducation
Publicité