L'art d'écrire consiste à transférer une expérience humaine dans un style littéraire. Écrire est un art délicat qui suit des règles littéraires précises et demande certains champs de compétences. La plupart du temps, l'écriture littéraire (de facture classique ou technique) nécessite un diplôme d'études supérieures, au minimum une licence, et souvent un diplôme en lettres classiques ou modernes, voire un diplôme d'école de journalisme.

Partie 1
Partie 1 sur 3:
Trouver l'inspiration

  1. 1
    Demandez-vous ce que vous voulez écrire. L'écriture littéraire se subdivise en sous-catégories (fiction, poésie, documents) et il existe même des sous-genres bien précis (science-fiction, polars, autofiction… liste non exhaustive). Imaginez ce que vous voudriez écrire, mais aussi ce que vous aimeriez lire vous-même. Vos meilleurs écrits découleront de ce qui vous passionne ou dont vous êtes peut-être le seul passionné. Si vous savez transmettre cette passion avec des mots, vos lecteurs vont accrocher à leur tour. Votre passion pour vos écrits est un outil puissant qui vous servira de point de départ.
    • Souvenez-vous que vous n'êtes pas obligé de vous cantonner à un genre précis. Bien des écrivains établis comme tels se déploient pour explorer autre chose, peut-être écrivent-ils de la fiction alors qu'ils viennent de publier un ouvrage qui n'est pas de la fiction. Leurs nouvelles contiennent peut-être aussi de la poésie.
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    Établissez votre programme. Choisissez pour vos séances d'écriture une période de la journée, un endroit et une atmosphère. En établissant un cadre précis, la partie créative de votre cerveau s'habituera à fonctionner grâce à cet environnement familier. Voici ce qu'il faut savoir.
    • Le bruit : certains écrivains ont besoin de calme absolu. D'autres écouteront de la musique pour stimuler leurs élans créatifs. D'autres encore auront besoin de compagnie pour échanger des idées.
    • L'heure : certains écrivains jettent leurs pensées sur le papier avant le coucher. Pour d'autres, les petites heures du jour seront préférables, quand tout est endormi et que personne ne pourra les troubler. D'autres encore apprécient d'être bousculés et écrivent au travail, pendant la pause café ou au milieu de leur activité professionnelle. Certains apprécieront de longues plages de tranquillité et consacreront les fins de semaine à leurs travaux d'écriture.
    • Le lieu : le processus d'écriture peut être stimulé en choisissant un endroit, une pièce ou même une chaise précise. Cette habitude va conditionner votre cerveau de façon créative ou technique pour correspondre à vos objectifs.
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    Lisez et cultivez-vous. Relisez tout ce que vous avez aimé et étudiez ces ouvrages, comprenez pourquoi ils sont si efficaces et pourquoi ils fonctionnent. Tâchez de comprendre la structure de votre poème préféré ou l'évolution des personnages dans votre roman favori. Trouvez une phrase qui vous parait superbe et demandez-vous : pourquoi l'auteur a-t-il choisi cette phrase ? Ou ce mot ?
    • Ne vous limitez pas à un seul genre d'écriture. Pour enrichir votre expérience d'écriture, vous devez explorer d'autres genres. Vous n'apprécierez sans doute pas le genre fantastique, mais d'autres lisent et écrivent dans ce genre et ils ont leurs raisons. Lisez en gardant à l'esprit cette maxime : « Je lis pour écrire. Je lis pour apprendre. Je lis pour être inspiré. »
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    Soyez un explorateur. Prenez des notes. Observez le monde qui vous entoure. Lisez des polars et essayez de résoudre les énigmes. Si vous avez des questions, mettez de la persévérance à en chercher la réponse. Notez tout particulièrement tout ce qui est bizarre et inhabituel. Quand vous écrivez, le fait d'avoir remarqué des choses va vous aider à trouver des sources d'inspiration. Plus encore, cela peut rendre votre écriture plus convaincante, plus dense et plus réaliste à la fois. Voici quelques tuyaux qui vous aideront à explorer le monde qui vous entoure.
    • Rien n'est banal ni ennuyeux. Il peut y avoir de l'étrange chez n'importe qui ou n'importe où.
    • Il y a des énigmes juste en face de vous : un téléviseur qui refuse de se mettre en marche, un oiseau qui ne s'envole pas. Voyez comment et pourquoi certaines choses fonctionnent ou pas.
    • Observez les détails. Les feuilles ne sont pas seulement vertes : elles ont des veines longues et fines, des tiges rigides et ont la forme d'une pelle.
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    Tenez un journal. Notez-y ce que vous avez remarqué ou ce qui vous a inspiré. Emportez-le partout avec vous. Des écrivains célèbres sont allés jusqu'à coudre des poches spéciales dans leurs vestes pour emporter plus de bouts de papier. Servez-vous de ce journal pour vous donner des idées, notez ce que vous voyez, entendez ou avez lu et donnez de la chair à vos écrits. Si vous restez bloqué dans votre projet, vous pouvez le relire en guise d'inspiration. Comprenez que tout peut être consigné dans votre carnet de notes, car tout peut être une source d'inspiration. Quelques suggestions utiles.
    • Les rêves : un réservoir important de l'étrange et de l'inhabituel. Notez-les avant qu'ils ne soient oubliés !
    • Les images, photographies et gribouillages.
    • Les citations : les remarques, les phrases qui vous ont surpris, de petits poèmes, le contenu d'un biscuit divinatoire.
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    Démarrez votre projet d'écriture. C'est la partie la plus importante et cela peut être assez difficile. La plupart d'entre nous fixent l'écran de l'ordinateur d'un œil vide sans trouver le moindre mot à écrire. On nomme cela le syndrome de la « page blanche ». Pour vous aider, voici quelques exercices de base qui peuvent vous aider à stimuler votre créativité et constituer un début pour votre projet.
    • Rendez-vous à un endroit très fréquenté. Imaginez que vous voyez la scène à la façon d'un cinéaste qui filme tout ce qu'il voit. Sortez votre carnet de notes et écrivez exactement tout ce qui se passe. Ajoutez-y les cinq sens, la vue, l'odorat, les bruits, le gout et le toucher.
    • Munissez-vous d'un magnétophone et enregistrez une conversation. Ne le dites pas à ceux que vous espionnez. Après avoir enregistré un certain temps, transcrivez les conversations sur le papier. Jouez avec les mots : supprimez, modifiez, ajoutez des mots. Créez de nouveaux décors ou une autre situation.
    • Créez un personnage. Que veut-il ? Que craint-il ? Quel est son secret ? De qui est-il proche et où vit-il ? Quel est son nom de famille… s'il devait en avoir un ?
    • Créez-vous des objectifs quotidiens et atteignez-les.
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    Compromettez-vous. Il y a des millions de romans non terminés et des milliards d'histoires courtes jamais finies dans le monde. Même si cela n'est pas agréable, pour atteindre votre but, vous devez vous créer des objectifs et respecter vos délais. Une fois que vous aurez terminé, vous aurez appris trois choses :
    • vous aurez découvert un sujet intéressant sur lequel vous voulez écrire ;
    • vous aurez amélioré votre manière d'écrire ;
    • vous aurez la persévérance nécessaire pour terminer un projet.
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    Joignez-vous à un groupe. Partager des idées et recevoir des avis est l'un des meilleurs moyens d'avoir de l'inspiration et d'améliorer votre projet. Cela peut être effrayant pour des auteurs débutants, car votre œuvre peut parfois être terriblement personnelle et vous pourriez avoir peur d'être rejeté. Cependant, écrire dans la solitude signifie non seulement que personne ne vous lira, mais aussi que vous courez le risque d'accumuler de mauvaises habitudes (écriture trop bavarde, redondante ou trop mélodramatique, etc.). Au lieu de vous effrayer, pensez que chaque personne avec laquelle vous partagez votre œuvre peut aussi potentiellement vous donner de nouvelles idées et vous inspirer.
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    Réglez les problèmes financiers. Devenir un écrivain c'est presque comme de devenir un super héros : un employé de bureau maladroit le jour… un chevaucheur de dragons, un super limier, un chevalier en armure, un ÉCRIVAIN la nuit. Certains écrivains de fiction n'ont pas d'activité professionnelle en journée, mais c'est assez rare. Néanmoins, occuper un emploi en journée n'est pas une mauvaise chose. En fait, une activité professionnelle intéressante peut même se révéler utile dans votre objectif d'écriture. Pour trouver l'activité qui vous convient le mieux, voici quelques éléments dont il faut tenir compte.
    • Est-ce suffisant pour payer les factures ? Un bon emploi alimentaire devrait vous soulager de toutes charges financières afin que vous puissiez écrire sans avoir de soucis. Ces derniers ne sont pas propices à vos projets.
    • Cela vous laisse-t-il assez de temps libre et d'énergie pour écrire ? Une activité adéquate ne devrait pas vous pomper votre énergie au point de vous épuiser complètement.
    • Est-ce un bon « dérivatif » ? Il peut être utile d'avoir une activité éloignée de vos travaux d'écriture. Consacrer trop de temps à un seul projet peut devenir trop envahissant. Il est bon de pouvoir s'en détacher.
    • Cela implique-t-il des esprits créatifs ? Un bon boulot alimentaire devrait comporter des collaborateurs de talent. Il y a des créatifs partout ! Ce ne sont pas seulement des auteurs ou des artistes.
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Partie 2
Partie 2 sur 3:
Mettre des mots sur l'inspiration

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    Capturez les lecteurs. Non, ne leur mettez pas les menottes ! Immergez-les dans votre œuvre. Entrainez-les dans vos écrits de telle sorte qu'ils seront condamnés à lire sans pouvoir s'échapper, ainsi, ils seront d'accord pour être menottés dans votre prochain bouquin. Pour ce faire, voici quelques techniques à utiliser.
    • L'usage des sens. Nous percevons et vivons ce monde à travers nos sens. Dans une œuvre prenante et convaincante, le lecteur va souvent voir, toucher, gouter, entendre et sentir.
    • La précision des détails. Les détails fournissent des renseignements sur ce qui se passe dans l'histoire. Plutôt que de donner une image généraliste du type : « Elle était jolie », soyez précis : « ses longues tresses dorées étaient entrelacées de marguerites. »
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    Écrivez sur ce que vous connaissez. Si un sujet vous est familier, vous pourrez en parler plus en détail, avec plus de réalisme et de profondeur. Si dans le cadre de votre projet un détail vous manque, faites des recherches, passez sur Google. Demandez quelqu'un. Plus vous aurez d'informations sur une situation, une personne ou un cadre, plus vous serez capable de le coucher sur la page de façon pertinente.
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    Envisagez une structure narrative. Le meilleur moyen d'écrire une histoire est parfois la « Structure linéaire » : un début, un apogée et une conclusion. Il existe cependant des tas d'autres façons d'écrire une histoire. Envisagez de commencer « au milieu » quand l'histoire commence au coeur du problème. Ou voyez une intrigue entrecoupée de fréquents retours en arrière. Choisissez votre structure narrative en fonction de l'évolution de l'histoire.
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    Voyez le point de vue : il existe en tout neuf différents points de vue. Les trois principaux sont les trois premières personnes (je, tu, il). Quand vous optez pour un point de vue, demandez-vous quelles informations vous voulez transmettre à vos lecteurs.
    • Premier point de vue : « Je ».
      • L'implication : le narrateur est le personnage, celui qui raconte l'histoire.
      • La distanciation : le narrateur ne raconte pas sa propre histoire, mais peut-être celle d'un personnage central de l'intrigue.
      • Le pluriel (nous) : il s'agit d'une narration collective, peut-être un groupe de personnes.
    • Deuxième point de vue : « Tu ».
      • À l'inverse, le narrateur s'adresse à l'auteur, probablement pour mettre une distance entre lui et des pensées, caractéristique ou souvenirs désastreux.
      • Tu, en temps que personnage distinct, avec ses propres caractéristiques.
      • Tu, comme adresse directe au lecteur.
      • Tu, le lecteur est un personnage actif de l'histoire.
    • Troisième point de vue : il utilise le nom d'un personnage.
      • Le personnage omniscient : le narrateur sait tout de l'histoire, agit librement avec les pleins pouvoirs et peut porter des jugements.
      • Le personnage manque quelque chose. Il est comme un champ visuel qui rétrécit et qui limite ses perspectives.
      • Les pensées et sentiments de personnages isolés : Harry Potter est limité à ses seules impressions et pensées.
      • L'observateur direct : un narrateur parle d'une situation, mais ne peut pas vraiment discerner les motivations des personnages.
      • La posture de la petite souris : le narrateur est un espion, il observe la situation d'un point de vue distant, mais ne sait pas tout, car l'information est limitée au périmètre du trou de la souris.
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Partie 3
Partie 3 sur 3:
Connaitre quelques règles essentielles

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    Commencez avec des mots simples. La simplicité est ce qu'il y a de mieux. Bien que vous ayez besoin d'avoir du vocabulaire (tôt ou tard) trop de mots complexes vont décourager les lecteurs les plus motivés. Commencez modestement. Ne vous cramponnez pas à un mot érudit juste parce qu'il sonne bien. Tâchez plutôt d'autoriser vos lecteurs à bien comprendre ce que vous voulez qu'ils sachent. Rien de plus et rien de moins.
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    Tenez-vous-en au début à des phrases courtes. Les phrases brèves sont faciles à assimiler et se lisent bien. Cela ne veut pas dire que vous n'y avez pas droit ; mais contentez-vous d'une longue phrase de temps à autre. Il se trouve que des phrases courtes délivrent des informations sans interrompre le lecteur dans sa trajectoire pour l'embarquer sur un océan de stupéfaction.
    • Voyez une phrase manifestement trop longue et illisible. La phrase suivante a gagné le deuxième prix d'un concours satirique du Plus mauvais style. Que ce texte soit qualifié de mauvais n'a rien d'étonnant. La phrase est truffée d'érudition, émaillée de propositions subordonnées et bien trop longue.
      • « Si, un temps, la ruse du désir est calculée en fonction de la discipline couplée à la répétition de la culpabilité, du besoin de justification, de théories pseudo scientifiques, de superstition, d'autorités falsifiées et si les classifications peuvent être vues comme un effort désespéré de normaliser de façon formelle la perturbation d'un discours haché qui viole la rationalité, l'illumination atteste de ses modalités d'énonciation. »
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    Laissez agir vos verbes. Les verbes sont les locomotives d'une phrase. Ils transportent du sens d'une pensée à l'autre. Pour couronner le tout, ils aident l'écrivain à atteindre un degré de précision remarquable.
    • Scrutez attentivement certains verbes qui posent problème. Si des verbes tels que « faire » « aller » « voir » « sentir » et « avoir » peuvent faire parfois l'affaire, ils ne donnent guère de sel à votre prose. Remplacez-les par un verbe plus précis quand cela est nécessaire : « accomplir » « diriger » « scruter » « expérimenter » et « sécuriser » qui véhiculent des idées plus précises.
    • En règle générale, utilisez la voix active plutôt que la voix passive.
      • La voix active : « le chat a retrouvé son maitre. » Le chat est ici, pour ainsi dire, dans une position d'action. Il a cherché et retrouvé son maitre.
      • La voix passive : « le maitre est retrouvé par son chat. » Ici, le chat est en retrait. Le maitre a été trouvé, le chat ne cherche pas.
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    Prenez garde de ne pas abuser d'adjectifs. L'écrivain débutant va devenir fou avec les adjectifs. Il n'y a pas de mal à s'en servir, sauf qu'ils peuvent parfois paraitre répétitifs et sont souvent imprécis et par conséquent plus difficiles à comprendre que le reste du texte. Ne vous sentez pas obligé de glisser un adjectif devant chaque terme dans le but de définir ce dernier.
    • Les adjectifs peuvent parfois être répétitifs. Voyez la phrase « je le regardai en train de soulever et de reposer le dernier pion pour faire échec au roi et conclure ainsi sa victoire triomphante. » Quelle victoire n'est pas triomphante ? Ici, l'adjectif se contente de répéter ce que nous savons déjà. Cela n'ajoute rien à la compréhension du lecteur pour savoir de quoi il retourne.
    • Ailleurs, le choix des adjectifs d'un auteur peut être assez nébuleux. « C'est un adversaire redoutable » est une phrase qui n'est ni claire ni adéquate. « Redoutable » parle de puissance et remplacer « redoutable » par « puissant » aurait rendu la phrase à la fois compréhensible et supportable.
  5. 5
    Soyez un chercheur de vocabulaire. Gardez toujours sous la main un dictionnaire et un thésaurus. Chaque fois que vous tombez sur un mot que vous ne connaissez pas, vérifiez-le. Il est difficile de vous autoproclamer écrivain si vous ne vous intéressez pas, même de façon anecdotique, à l'étymologie. De même, utilisez votre vocabulaire avec parcimonie. Ce n'est pas parce que vous connaissez les mots « défenestrer » « panégyrique » et « affiliation » que vous devez vous sentir obligé de les employer.
    • Étudier les racines des mots. Les racines (latines et grecques pour la langue française) vont vous aider à décrypter sans dictionnaire la signification de mots inconnus. Connaitre les racines mal-, pro-, épi-, péri-, antre- et hyper- est un bon début.
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    Exprimez-vous clairement. Il est tentant, pour ceux qui vivent de leur plume de se servir des mots d'une manière approximative. Quand nous sommes bloqués et ne savons pas quel mot employer, nous éludons souvent le problème et mettons un terme qui « fait l'affaire ». Cette stratégie est utile dans la vie de tous les jours, mais périlleuse quand on écrit.
    • Premièrement, l'aspect social n'apparait pas au lecteur. L'écrivain ne peut pas se servir de ses mains pour gesticuler et ne peut pas clarifier ses propos avec des mimiques. Le lecteur est tout seul et ne peut se baser que sur les mots pour comprendre.
    • Deuxièmement, le lecteur prend les dires de l'écrivain pour argent comptant. Le lecteur ne s'attend pas à demander à l'écrivain si ce dernier pensait ce qu'il écrivait ; le lecteur suppose que l'auteur pense bien ce qu'il écrit. L'écrivain ne clarifie pas des termes obscurs, ce qui signifie que si vous écrivez un mot qui peut prêter à confusion, vous mettez le lecteur dans l'embarras.
    • Pour ces raisons, prenez le temps de vous exprimer clairement. Réfléchissez à ce que vous voulez dire avant de l'exprimer. Soyez tenace dans l'art de débusquer le mot adéquat, même si cela prend du temps. Le plus gros de la réécriture concerne le refus d'associer un mot avec l'idée qui le sous-tend et non pas des problèmes d'intrigues ou des préoccupations de style.
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    Servez-vous d'un langage figuratif pour obtenir un effet et non comme une règle. Les métaphores et associés sont des exemples de langage figuratif. Il vaut mieux se servir de métaphores quand vous voulez provoquer un effet dramatique ou attirer l'attention du lecteur sur quelque chose de particulier. Le langage figuratif perd beaucoup de sa puissance quand il est constamment utilisé, comme quand on dit trop souvent « Je t'aime ».
  8. 8
    N'en faites pas trop ou trop peu avec la ponctuation. Une bonne ponctuation ne doit ni se voir ni se sentir, mais reste néanmoins un outil puissant. Si vous ponctuez trop peu, vos lecteurs ne comprendront pas le sens de vos phrases. Allons manger, maman et Allons manger maman ont deux significations très différentes. Si vous abusez de la ponctuation, l'attention de vos lecteurs sera dérivée. Personne n'a envie de lire une phrase dans laquelle les virgules, points-virgules et tirets sont plus apparents que les mots eux-mêmes.
    • Les points d'exclamation. Servez-vous-en avec parcimonie. Les gens ne s'exclament pas souvent ; les phrases n'ont pas davantage besoin d'une exclamation. Elmore Leonard, le fameux auteur de polars a remarqué : « gardez le contrôle de vos points d'exclamation. Vous n'êtes pas autorisé à en employer plus de deux ou trois par tranches de cent-mille mots [1] . »
    • Les points-virgules. Ils font figure d'intermédiaires en reliant deux phrases dont la logique est identique. Kurt Vonnegut ne les aime pourtant pas : « n'utilisez pas de points-virgules. Ce sont des hermaphrodites travestis qui ne signifient rigoureusement rien. Tout ce qu'ils indiquent, c'est que vous avez fréquenté la fac [2] . » Bien que la critique de Vonnegut est un peu dure, il est préférable de ne s'en servir que de temps en temps.
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    Quand vous avez appris toutes ces règles, enfreignez-les. Ne craignez pas d'inverser les règles ou de jouer avec elles pour obtenir le résultat littéraire escompté. Les plus grands écrivains ont enfreint avec succès des lois grammaticales, stylistiques et sémantiques et ont produit ainsi de la très bonne littérature. Vous devez en premier lieu savoir pourquoi vous enfreignez la règle et comprendre l'effet produit. Mais si vous ne voulez pas prendre de risques, qu'allez-vous faire pour mériter votre statut d'écrivain ?
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Avertissements

  • Vous vivrez sans doute bien des refus avant d'être publié.
  • Vous devez vouloir devenir un écrivain. Vous devez savoir ce que vous voulez écrire et vous assurer qu'il s'agit d'une passion qui va vous entrainer loin, là où vous n'avez jamais été. Vous verrez que vous pourrez faire tout ce que vous avez toujours voulu faire, car si vous y croyez, vous pouvez y arriver.
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