Cet article a été coécrit par Karen Litzy, PT, DPT. La Dre Karen Litzy, PT, DPT est une physiothérapeute agréée, conférencière internationale, propriétaire de Karen Litzy Physical Therapy, PLLC, et animatrice du podcast Healthy Wealthy & Smart. Avec plus de 20 ans d'expérience, elle est spécialiste, et pratique la thérapie physique en utilisant des exercices thérapeutiques. Elle applique aussi la thérapie manuelle, l'éducation à la douleur et les programmes d'exercices à domicile. Karen est titulaire d'un master en physiothérapie et d'un doctorat en physiothérapie de l'université de Misericordia. Karen est membre de l'American Physical Therapy Association (APTA). Elle est également porte-parole officielle de l'APTA en tant que membre du corps médiatique. Elle est établie et travaille à New York.
Il y a 33 références citées dans cet article, elles se trouvent au bas de la page.
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Le syndrome pyramidal survient quand le muscle piriforme (ou pyramidal), qui permet la rotation des cuisses [1] vient comprimer le nerf sciatique. Ce dernier part de la moelle épinière, passe par le haut de la fesse et descend dans la jambe. Cette compression engendre des douleurs dans le bas du dos, les fesses, les cuisses et la jambe. Ce syndrome est très controversé dans le milieu médical : certains n'y croient pas du tout, tandis que d'autres estiment que c'est une pathologie qui mérite d'être prise en charge [2] . Seul un médecin est capable de faire la différence entre une sciatique et un syndrome pyramidal. Cependant, il vous est possible de savoir si vous présentez des symptômes de ce syndrome et d'en savoir un peu plus lors de votre visite chez le médecin.
Étapes
Partie 1
Partie 1 sur 4:Comprendre les facteurs de risques du syndrome pyramidal
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1Prenez en compte votre âge et votre sexe. La recherche médicale a démontré que les femmes ont six fois plus de risques d'avoir un syndrome pyramidal que les hommes [3] . Le syndrome pyramidal survient le plus souvent entre 30 et 50 ans [4] [5] .
- Cette énorme différence de prévalence chez les femmes et les hommes s'explique par la grande différence des bassins [6] .
- Les femmes peuvent développer un syndrome pyramidal durant leur grossesse. En effet, le bassin de la femme se déforme, ce qui peut amener les muscles qui s'y rattachent à se contracter : c'est le cas du muscle piriforme. Pour pouvoir supporter le poids du bébé, le bassin des femmes enceintes s'incline, ce qui occasionne une extension ou une contraction de certains muscles [7] .
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2Prenez en compte votre état de forme. Il est certains états de forme qui prédisposent à avoir un syndrome pyramidal, par exemple, si vous souffrez régulièrement des lombaires [8] .
- Environ 15 % des cas ont une origine génétique ou s'expliquent par une anomalie de positionnement du muscle piriforme et du nerf sciatique [9] .
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3Sachez que le syndrome peut être dû à vos activités. La très grande majorité des cas est due à des traumatismes importants ou des microtraumatismes [10] .
- Par traumatismes importants, comprenez, par exemple, une chute ou un accident de voiture [11] . Si ce traumatisme touche les fesses, il peut en résulter une inflammation des tissus mous, des spasmes musculaires et une compression d'un ou de plusieurs nerfs : on est alors dans le cas d'un syndrome pyramidal [12] .
- Un microtraumatisme est un traumatisme de faible intensité, mais répété sur la même zone du corps. Ainsi, un marathonien fait subir à ses jambes et à ses articulations des microtraumatismes, d'où des blessures qui ne guérissent jamais. Des actions répétées, comme marcher, courir, monter des escaliers ou même rester assis longtemps, peuvent entrainer une compression du muscle piriforme, laquelle agit sur le nerf sciatique, créant ainsi une douleur [13] [14] .
- Il est un exemple de microtraumatisme qui tend à se développer, c'est celui, apparemment banal, causé par le simple fait de mettre son portefeuille ou son portable toujours dans la même poche arrière, en général avec un pantalon serré. L'objet appuie donc en permanence sur le nerf sciatique, causant ainsi l'irritation dudit nerf [15] .
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Partie 2
Partie 2 sur 4:Reconnaitre les symptômes du syndrome pyramidal
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1Notez l'emplacement, le type et l'intensité de la douleur. Le symptôme le plus évident du syndrome pyramidal est une douleur dans la fesse, là où se trouve le muscle piriforme. Si vous ressentez en permanence une douleur aigüe dans le haut de la fesse, il est possible que vous ayez un syndrome pyramidal [16] . Une douleur peut aussi être ressentie ailleurs. C'est ainsi que vous pouvez avoir [17] :
- une douleur quand vous êtes debout, assis ou couché pendant plus de 15 minutes,
- une douleur qui irradie derrière la cuisse, le long du mollet jusqu'au pied,
- une douleur qui s'atténue quand vous marchez un peu et qui s'aggrave lorsque vous vous asseyez,
- une douleur qui n'est jamais véritablement soulagée, quelle que soit la position,
- une douleur à l'aine ou dans l'aire pelvienne. Les femmes peuvent ressentir une douleur dans les lèvres de la vulve et les hommes, au niveau du scrotum [18] ,
- une dyspareunie (rapport sexuel douloureux) pour les femmes [19] [20] ,
- des selles douloureuses.
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2Regardez quelle est votre démarche. La compression du nerf sciatique lors d'un syndrome pyramidal vous empêche de marcher normalement. Vous avez l'impression que votre jambe ne vous supporte plus. Il y a deux sortes de démarches.
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3Prêtez attention à tout picotement ou engourdissement. Avec un nerf sciatique compressé à cause d'un syndrome pyramidal, ce sont deux symptômes courants que l'on ressent dans la jambe ou le pied [23] .
- Ces sensations (« paresthésies ») sont variables, mais ce sont généralement des picotements, des fourmillements, un engourdissement [24] .
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Partie 3
Partie 3 sur 4:Établir le diagnostic du syndrome pyramidal
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1Prenez rendez-vous avec un spécialiste. Le diagnostic du syndrome pyramidal est difficile à établir, car ses symptômes sont assez similaires à ceux d'une radiculopathie lombaire (compression des racines d'un nerf au niveau de la colonne). Dans les deux cas, on a une compression du nerf sciatique. La différence est que le nerf n'est pas pincé au même endroit. Le syndrome pyramidal est beaucoup moins fréquent que les douleurs lombaires classiques. C'est pourquoi nombre de médecins confondent les deux et nient l'existence de ce syndrome. Si votre médecin est dans ce cas et que vous pensez avoir un tel syndrome, adressez-vous plutôt à un orthopédiste, un médecin de rééducation fonctionnelle ou un ostéopathe.
- Si votre généraliste y croit, mais s'avoue impuissant, il saura vous indiquer un confrère plus compétent.
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2Sachez qu'il n'existe pas d'examen concluant pour le syndrome pyramidal. Votre médecin pourra vous ausculter et vous faire faire certains mouvements. Il pourra aussi demander certains examens.
- Parmi ces examens, citons : une IRM, une tomodensitométrie ou une électroneuromyographie. À défaut de conclure à un syndrome pyramidal, votre médecin pourra écarter, par exemple, une hernie discale [25] .
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3Laissez votre médecin faire quelques tests. En vue de son diagnostic, votre médecin va voir ce qu'il en est de votre motricité. Pour cela, il va vous faire faire ou fera quelques exercices simples, comme un lever de jambe raide, des rotations de cette même jambe… Les tests sont nombreux et permettent bien de déceler un problème, éventuellement lié à un syndrome pyramidal.
- La manœuvre de Lasègue : votre médecin vous demandera de vous coucher sur le dos et de relever votre jambe tendue à 90°, le genou étant bloqué. Si vous ressentez une douleur (dos et jambe), même à un angle moindre, le test est positif [26] .
- La manœuvre de Freiberg : vous êtes toujours couché sur le dos et votre médecin mettra en tension le muscle par une rotation interne forcée et une adduction. Si vous ressentez une douleur dans la fesse, il y a suspicion d'un syndrome pyramidal [27] [28] .
- La manœuvre de Pace et Nagle : vous êtes couché sur le côté non malade, la hanche et le genou en flexion. Votre médecin va exercer une contraction résistée du muscle en abduction contrariée. Si vous ressentez une douleur, vous souffrez peut-être d'un syndrome pyramidal [29] .
- Votre médecin pourra aussi vous palper pour sentir la grande échancrure sciatique, évidement naturel du bassin à travers lequel passe le muscle piriforme.
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4Repérez toute modification de sensibilité du membre. Votre médecin vérifiera également que les sensations ressenties dans la jambe sont normales. Ainsi, votre médecin touchera différentes parties de la jambe à la recherche d'une perte ou d'une modification de sensation. Le patient ressent souvent sa peau, à certains endroits, comme étant en carton.
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5Faites-vous examiner les muscles. Votre médecin vérifiera votre force musculaire et la taille de vos muscles. La jambe atteinte est plus faible et légèrement plus courte que l'autre [30] .
- Votre médecin peut faire une palpation profonde du grand muscle glutéal (fessier) pour voir l'état du muscle piriforme. Quand le muscle est bien contracté, il peut sentir le piriforme (muscle de la taille d'une saucisse).
- Votre médecin testera aussi le degré de douleur lors d'une pression sur ce muscle glutéal. Si vous ressentez une douleur ou même une sensibilité dans les fesses ou le bassin, c'est signe que le muscle piriforme est rétracté.
- Il vérifiera aussi une éventuelle atrophie (diminution de volume) du muscle glutéal. Dans un syndrome pyramidal chronique, ce muscle a tendance à perdre de sa masse. Cela peut se voir par une simple comparaison visuelle avec le muscle de l'autre fesse : le muscle atteint est plus petit.
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6Demandez une tomodensitométrie ou une IRM. On l'a vu, il y a des tests qui permettent de soupçonner un tel syndrome, mais il n'existe aucun examen capable de dire à coup sûr qu'on a affaire à une telle pathologie. Un médecin peut prescrire des examens plus poussés, comme une tomodensitométrie ou une IRM (imagerie par résonance magnétique) : on peut alors savoir ce qui comprime le nerf sciatique [31] .
- La tomodensitométrie consiste à envoyer sous différents angles des rayons X dans votre corps afin de créer des images en trois dimensions. Ici, ce sera un examen au niveau de la colonne vertébrale. L'examen permettra de voir s'il y a un problème osseux près du muscle piriforme [32] .
- Avec une IRM, qui repose sur l'envoi d'ondes radio dans un puissant champ magnétique, on peut obtenir des images de l'intérieur d'un corps humain. Cet examen permet de déceler l'origine des douleurs lombaires ou d'une sciatique.
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7Évoquez avec votre médecin le recours à l'électromyographie. C'est avec une électromyographie qu'on mesure la réaction des muscles après une faible stimulation électrique. Cet examen technique permet d'établir le diagnostic différentiel entre un syndrome pyramidal et une hernie discale. Si vous avez un syndrome pyramidal, les muscles situés aux parages du piriforme réagiront normalement. Par contre, le muscle piriforme et le grand muscle glutéal réagiront anormalement. En cas de hernie discale, tous les muscles de la zone réagissent anormalement. Il y a deux examens possibles [33] :
- l'électroneuromyographie permet à l'aide d'électrodes collantes judicieusement placées de voir si l'influx nerveux est correct,
- l'électromyographie est obtenue avec une fine aiguille enfoncée dans le muscle à étudier. Le praticien observe alors l'activité électrique de ce dernier.
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Partie 4
Partie 4 sur 4:Traiter un syndrome pyramidal
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1Arrêtez toutes les activités qui causent de la douleur. Après vous avoir questionné, votre médecin vous demandera de suspendre certaines activités, comme courir ou faire du vélo [34] .
- Si votre douleur est causée par de longues stations assises, vous devrez faire des pauses et aller faire un petit tour pour soulager les muscles. Il ne faut guère rester assis plus de 20 minutes. Si vous avez un long parcours à faire en voiture, arrêtez-vous souvent pour vous étirer et vous décontracter [35] .
- Que ce soit assis ou debout, évitez toutes les positions douloureuses [36] .
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2Essayez la physiothérapie. Cette discipline est assez efficace si elle débute tôt dans la maladie. Votre médecin établira une stratégie de soins que le physiothérapeute mettra en œuvre [37] .
- Le physiothérapeute vous fera faire des séries d'exercices doux qui comprendront des étirements, des flexions, des adductions et des rotations.
- Des massages des muscles fessiers et de la région sacrolombaire apportent un soulagement certain.
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3Envisagez de vous soigner grâce aux médecines parallèles. Le syndrome pyramidal semble pouvoir être soigné avec des séances de chiropraxie [38] ou d'acuponcture, en faisant du yoga [39] ou des massages [40] .
- Ces médecines alternatives ont contre elles de ne pas avoir été validées par des études scientifiques suffisamment nombreuses pour être reconnues comme telles. C'est la raison pour laquelle vous devez discuter avec votre médecin de l'opportunité ou non de recourir à telle ou telle méthode de soins [41] .
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4Faites-vous soigner les points de déclenchement. Certains des symptômes douloureux du syndrome piriforme sont causés par des points de déclenchement (ou points gâchettes). Ce sont des zones ponctuelles très sensibles. Dans le cas du syndrome envisagé, ils se situent dans le muscle piriforme ou glutéal. Une simple pression sur ces points déclenche une douleur locale ou portée. L'inconvénient avec ces points gâchettes est qu'ils sont somme toute fréquents dans de nombreuses pathologies liées à la colonne. Ils vont et viennent sur des durées variables. Ils ne sont pas tous, loin de là, associés au syndrome pyramidal. C'est peut-être la raison pour laquelle, nombre de médecins ne croient pas à ce syndrome ou tout au moins le sous-estiment [42] .
- Pour traiter les points de déclenchement, ayez recours à une personne qualifiée, comme un masseur, un chiropraticien, un physiothérapeute ou même un simple médecin. Il est possible de les traiter par pression, par des étirements ou par un renforcement de la zone [43] .
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5Demandez à votre médecin d'établir un programme d'étirements. En parallèle des exercices effectués sous le contrôle du physiothérapeute, demandez à votre médecin de vous prescrire des étirements à faire à la maison [44] .
- Couché, roulez doucement d'un côté à l'autre. Chaque fois que vous êtes sur le côté, ramenez la jambe vers vous, puis étirez-la. Faites cinq minutes d'exercice de ce type en changeant alternativement de côté.
- Soyez debout avec les bras (relâchés) le long du corps. Faites des rotations lentes à droite et à gauche sans bouger le bassin. Faites plusieurs séries d'une minute dans la journée.
- Couchez-vous bien à plat sur le dos. Relevez les cuisses avec les mains, puis faites des mouvements de pédalage comme si vous étiez sur un vélo.
- Pliez les genoux par séries de six plusieurs fois dans la journée. Vous pouvez être assis sur une chaise ou sur un plan de travail pour faire cet exercice.
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6Mettez du chaud ou du froid. Appliquez de la chaleur humide pour détendre les muscles et du froid (poche de glace) après un exercice pour faire diminuer l'inflammation et donc la douleur [45] [46] .
- Pour appliquer du chaud, vous pouvez recourir à des coussins électriques chauffants ou vous pouvez utiliser une serviette humide que vous aurez chauffée quelques secondes au four à microonde [47] . Un bon bain chaud permet également de soulager la douleur générée par un syndrome pyramidal. Il faut juste prendre la précaution de ne pas appuyer le dos contre la baignoire pour pouvoir bénéficier à plein de la chaleur [48] .
- Pour appliquer du froid, vous pouvez utiliser une poche de glace (que vous avez préparée avec des glaçons ou achetée). Il faut impérativement envelopper cette poche dans une serviette pour ne pas se bruler avec le froid intense. L'application ne doit pas durer plus de 20 minutes [49] .
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7Prenez des antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ces antalgiques sont efficaces contre l'inflammation et la douleur [50] . Ils sont assez bien ciblés pour traiter le syndrome pyramidal [51] .
- Parmi les antiinflammatoires non stéroïdiens, citons : l'aspirine, l'ibuprofène (Motrin, Advil) et le naproxène (Alevetabs).
- Avant de prendre un AINS, demandez son avis à votre médecin. Il vous connait et vous dira, en fonction des médicaments que vous prenez ou de votre état de santé, si vous pouvez en prendre et à quelle dose.
- Si l'antiinflammatoire est peu efficace, votre médecin pourra vous prescrire un relaxant musculaire. Respectez la posologie délivrée par le praticien et lisez la notice du médicament [52] .
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8Envisagez avec votre médecin le recours aux infiltrations. Si vous ressentez une douleur dans la région du piriforme, votre médecin vous parlera peut-être d'infiltrations (d'anesthésiques, de corticoïdes ou de botox).
- Les anesthésiques, comme la lidocaïne ou la bupivacaïne, sont injectés directement dans le point gâchette. En association avec de la physiothérapie, on obtient une amélioration dans 85 % des cas [53] .
- Si ces anesthésiques ne font rien, votre médecin pourra éventuellement vous proposer une infiltration de cortisone ou de botox médical, tous deux ayant fait leurs preuves en matière d'analgésie [54] [55] .
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9Envisagez avec votre médecin une intervention chirurgicale. On y recourt que lorsque toutes les autres méthodes ont échoué. Le médecin, puis le chirurgien vous expliqueront les conditions de l'opération et les bienfaits qu'on peut en attendre [56] .
- Il n'y a pas d'intervention unique. Tout va dépendre de l'état du muscle piriforme et surtout de la façon dont il appuie sur le nerf sciatique. Après avoir étudié différents électromyogrammes, le chirurgien proposera et exécutera l'opération la plus judicieuse [57] .
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Avertissements
- Si vous avez une douleur persistante et inhabituelle dans les muscles des fesses, parlez-en à votre médecin qui posera un diagnostic et vous orientera vers tel ou tel traitement.
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Si les symptômes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santé. Lui seul est apte à vous fournir un avis médical, quelle que soit votre condition. S'il s'agit d'un jeune enfant, consultez un pédiatre sans attendre.
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Références
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