De bonnes relations professionnelles participent au bienêtre du salarié [1] [2] . À l'inverse, un(e) collègue hypocrite peut littéralement ruiner votre quotidien. Il (elle) dissimule ses intentions sous une fausse apparence d'amitié et de sympathie, ce qui rend ce type de personnalité toxique difficile à cerner [3] . En outre, une fois démasqué, le collègue hypocrite est pénible à supporter. Fort heureusement, il existe des solutions pour gérer la situation et vous épargner le stress de son attitude [4] .

1
Établissez des limites

  1. Montrez que vous êtes insensible aux provocations. Un collègue hypocrite sollicite généralement souvent ses collaborateurs en leur demandant de l'aide, des services ou même de réaliser certaines tâches. Si votre collègue vous sollicite constamment sous divers prétextes, n'hésitez pas à refuser [5] , voire à en référer à votre supérieur hiérarchique.
    • Par exemple, si votre collègue prétend transmettre les consignes du responsable, confirmez-les directement auprès de votre supérieur.
    • Si le collègue vous rend responsable de chaque erreur commise par l'équipe, n'acceptez pas en silence. Au contraire, listez les raisons objectives desdites erreurs et proposez des solutions. Une attitude proactive et professionnelle est votre meilleure défense dans ce type de situation.
    Publicité

2
Restez calme et objectif

  1. Ne vous laissez pas submerger par vos émotions. En effet, une personne hypocrite est souvent manipulatrice. Elle cherche à amadouer, énerver ou stresser son entourage pour arriver à ses fins. En restant calme et impassible, vous devenez ainsi une victime moins intéressante. Pour maitriser vos émotions [6] , adoptez des techniques de respiration. Par exemple, lorsque vous apercevez votre collègue, prenez une profonde inspiration et comptez jusqu'à dix. Si cela ne suffit pas, vous pouvez quitter l'espace de travail, sortir prendre l'air ou appeler un autre collègue.
    • Adoptez un mantra. Répéter une phrase en murmurant ou même en silence aide à se calmer et à penser de façon objective.

3
Faites preuve d'humour

  1. Utilisez l'humour comme arme contre l'hypocrisie. Une blague ou un jeu de mots peut aider à désamorcer instantanément une situation gênante. L'ironie est également une excellente façon de déstabiliser une personne hypocrite. Vous lui faites ainsi savoir que vous avez compris son jeu tout en vous protégeant [7] . Ceci dit, veillez à rester respectueux et à ne blesser personne.
    • Par exemple, si vous entrez dans une pièce et surprenez votre collègue à parler de vous, souriez calmement et invitez-le à continuer la conversation.
    • Si l'on cherche à vous culpabiliser, feignez l'exagération et riez-en.
    Publicité

4
Ignorez les rumeurs

  1. Ne prêtez pas l'oreille aux commérages. Une personne hypocrite utilise les rumeurs pour semer la zizanie et saper la confiance des collaborateurs. Il est donc important d'apprendre à gérer le commérage au bureau. Vous pouvez simplement ignorer les propos de votre collègue, vous retirer de toute discussion calomnieuse ou vous opposer franchement aux ragots [8] .
    • Par exemple, si la conversation dérive vers un commérage, détournez-la avec un autre sujet. Ne dites rien qui puisse vous mettre en cause, car vous pouvez aussi être victime de ragots.

5
Cherchez des alliés

  1. Entourez-vous de collègues dignes de confiance . Éloignez-vous du collègue hypocrite en travaillant avec des collaborateurs fiables. En nouant des relations positives, il vous sera plus facile de résister à la toxicité de votre collègue. Une telle stratégie est également d'autant plus efficace que plusieurs personnes peuvent être touchées [9] .
    • Si les personnes positives ne sont pas vos collaborateurs directs, essayez de vous retrouver pour déjeuner ou pour partager un moment après votre journée de travail.
    Publicité

6
Évitez le collègue toxique

  1. Minimisez au maximum les contacts avec votre collègue hypocrite . Toute interaction peut être une occasion d'agir contre vous. Dès que vous l'apercevez, trouvez une excuse pour l'éviter sans pour autant nuire à la qualité de votre travail. Par exemple, prenez votre déjeuner à l'extérieur, sortez boire un café, mettez vos écouteurs pour vous isoler de toute perturbation extérieure ou initiez une discussion avec un autre collègue.
    • Si vous ne pouvez plus supporter votre collègue, vous pouvez envisager de changer d'équipe. Dans ce cas, parlez-en à votre supérieur et signalez-lui en toute honnêteté vos problèmes relationnels.

7
Discutez avec votre supérieur si nécessaire

  1. Signalez votre collègue à votre supérieur. Il est important de ne pas vous isoler de vos collaborateurs et de votre hiérarchie. Si l'attitude de votre collègue vous met mal à l'aise, vous stresse ou vous cause des ennuis, signalez-le. Votre responsable pourra ainsi jouer un rôle de médiateur et si nécessaire, mettre en place des actions [10] .
    • Vous pouvez faire une liste des actions négatives de votre collègue et prendre d'autres collaborateurs à témoin. Si nécessaire, vous pouvez également informer le service du personnel du comportement de votre collègue.
    Publicité

8
Démissionnez si la situation l'impose

  1. Parfois, il est préférable de changer de poste. Si vous n'êtes pas soutenu(e) par votre hiérarchie ou vos collaborateurs, vous pouvez envisager de démissionner. Il s'agit évidemment d'une décision difficile [11] , d'autant plus si elle est imposée par une situation toxique. Cependant, elle peut être salutaire si votre état mental en pâtit.
    • Si vous cherchez un autre emploi, il est préférable de ne pas ébruiter l'information tant que vous n'avez pas trouvé un autre poste.

À propos de ce wikiHow

Nancy Lin, PhD
Coécrit par:
Psychologue clinicienne agréée
Cet article a été coécrit par Nancy Lin, PhD. Nancy Lin est psychologue clinicienne agréée et propriétaire de Go to Sleep San Diego, un cabinet privé qui propose des soins aux personnes souffrant d'insomnie, de traumatisme, de dépression et de problèmes connexes. Elle est formée en matière de diversité culturelle et de santé mentale. La Dre Lin est titulaire d'une licence en psychologie de l'université de Californie, Berkeley, et d'un master en anthropologie médicale de l'université de Londres, SOAS. Elle a obtenu son doctorat en psychologie clinique à l'université du Massachusetts à Boston. Ensuite, elle a effectué un stage et une formation accrédités par l'APA au VA San Diego Healthcare System (VASDHS). Cet article a été consulté 2 139 fois.
Publicité