La mer et l’océan sont des lieux de plaisir pour les vacanciers, mais ils ne sont pas sans dangers. Les raies pastenagues (ou armées) et les oursins sont des animaux peu agressifs sauf si on les dérange dans leur habitat naturel. Ils se défendent alors avec les moyens à leur disposition : ils infligent à leur agresseur des piqures douloureuses, parfois mortelles. C’est pourquoi il faut pouvoir identifier rapidement une piqure infligée par ces animaux afin de savoir quoi faire, c’est-à-dire se soigner soi-même ou faire appel à des urgentistes. Même si vous parvenez à être soigné sur place, il faut toujours consulter rapidement pour s’assurer que rien de grave ne puisse survenir. Une blessure à l’abdomen, à la poitrine, au cou ou au visage est particulièrement grave : une prise en charge professionnelle est alors obligatoire.

Partie 1
Partie 1 sur 4:
Identifier et soigner une piqure de raie pastenague

  1. 1
    Repérez les symptômes les plus courants. Après avoir été piqué par une raie pastenague, on peut avoir des symptômes variés, des légers et d’autres plus sévères [1]  [2] .
    • Il y a tout d’abord la piqure elle-même. L’orifice laissé par le dard (ou aiguillon) de l’animal est plus ou moins gros ou profond. Sur les bords, il peut être déchiqueté à cause des denticules du dard. En général, la raie pastenague ne perd pas son dard, mais il arrive parfois qu’il se casse et une partie reste fichée dans la chair de la victime.
    • La victime ressent très rapidement une importante douleur qui irradie à partir de la blessure.
    • La zone piquée est rapidement tuméfiée.
    • La blessure saigne plus ou moins abondamment.
    • La peau à l’endroit de la blessure devient bleue, puis rouge.
    • La victime transpire plus qu’à la normale.
    • La victime se sent faible, somnole.
    • La victime ressent des maux de tête.
    • La victime a des nausées, vomit ou a de la diarrhée.
    • La victime a des difficultés pour respirer.
    • La victime convulse ou ressent des crampes musculaires pouvant aller aller jusqu’à la paralysie.
  2. 2
    Faites soigner immédiatement la victime. Parfois, la victime est légèrement blessée et on a le temps de réagir, mais il est certains symptômes qui nécessitent une prise en charge médicale immédiate. Il y a urgence si [3]  :
    • la blessure se situe au niveau de l’abdomen, de la poitrine, du cou ou du visage,
    • la victime saigne abondamment,
    • la victime respire mal, a des nausées, sent sa gorge se serrer, a un pouls rapide, ressent des vertiges ou perd même conscience.
  3. 3
    Retirez la victime de l’eau. Installez-la en lieu sûr, sur la plage si c’est en bord de mer ou dans le bateau si c’est en pleine mer [4]  [5] .
    • Ainsi, sortie de l’eau, la victime ne craint plus rien, en particulier d'autres piqures.
    • Si la personne vomit, placez-la en position latérale de sécurité (PLS) pour éviter qu’elle ne s’étouffe et ne tombe en état de choc [6] .
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    Stoppez immédiatement tout saignement. Pour cela, il faut appliquer sur la blessure une serviette propre ou une compresse en appuyant fortement [7]  [8] .
    • Si vous n’avez pas de serviettes ou de compresses (ces dernières sont normalement obligatoires sur un bateau), vous pouvez prendre un teeshirt ou n’importe quelle autre pièce de tissu.
    • Il est inutile d’appuyer très fort. Une bonne pression suffit en général à stopper l’hémorragie, la blessure n’étant pas très large. Si la personne est consciente, demandez-lui si vous n’appuyez pas trop fort ou si cela lui fait mal. Modifiez alors la pression exercée.
  5. 5
    En attendant les secours, retirez le dard. Faites-le avec une pince à épiler. Il faut enlever le dard, car celui-ci peut continuer à distiller son venin dans le corps de la victime [9] . L’opération est très délicate. En effet, ce dard possède des denticules sur les côtés, ce qui fait qu’en l’extrayant, vous allez entailler un peu plus la peau et libérer au passage du venin. Étant non spécialiste, vous courez aussi le risque de casser une nouvelle fois le dard. L’extraction du bout restant s’avèrera encore plus difficile et nécessitera cette fois le recours à un spécialiste. Enlever le dard entraine le plus souvent un saignement, aussi son extraction ne doit se faire que si vous êtes loin de tout secours.
    • À défaut de pince à épiler, vous pouvez prendre une paire de pinces à bec. Bien entendu, il faut que cet outil soit propre, ou mieux, désinfecté pour que la plaie ne s'infecte pas.
    • Faites attention à ne pas vous (ou une autre personne) blesser avec le dard. Placez-le dans un flacon, une boite en plastique ou enveloppez-le dans plusieurs couches de plastique ou de papier. Ainsi, personne ne pourra plus être blessé.
    • Ne retirez surtout pas le dard à mains nues. Si vous n’avez rien pour retirer proprement le dard, il vaut mieux attendre les secours plutôt que d’aggraver la situation. Quand bien même vous utiliseriez des gants épais, vous n’êtes pas à l’abri de vous blesser à votre tour. Soyez très prudent.
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Partie 2
Partie 2 sur 4:
Nettoyer une plaie due à une piqure de raie pastenague

  1. 1
    Soignez cette plaie comme une coupure. La plaie doit être nettoyée avec de l’eau chaude et du savon (ou un produit désinfectant). À défaut d’eau chaude, prenez de l’eau froide même si l’extraction risque d’être un peu plus douloureuse. L’extraction n’est parfois pas possible tant la douleur est intense [10]  [11] .
    • Si vous n’avez à disposition ni eau propre ni produit désinfectant, il est préférable de ne rien faire. Avec une eau douteuse, vous risqueriez tout bonnement d’aggraver les choses. C’est d’autant plus vrai si le dard s’est enfoncé profondément dans la chair.
  2. 2
    Immergez la partie blessée. C’est ce qu’il faut faire une fois que la victime est hors de danger. Trempez la partie blessée dans de l’eau aussi chaude que supportable pendant 30 à 90 minutes [12]  [13]  [14] .
    • Veillez à ce que le récipient (cuvette, par exemple) dans lequel vous allez faire tremper le membre atteint soit bien propre. Vous écartez ainsi les risques d’infection.
    • L’eau chaude a pour vertu de décomposer certaines protéines contenues dans le venin, le rendant ainsi moins agressif. L’eau doit être au moins à 45 °C.
  3. 3
    Nettoyez la plaie. De cette façon, vous limitez les risques d’infection et vous permettez le début de la cicatrisation. À moins qu’un soignant vous dise le contraire, nettoyez la plaie au moins une fois par jour et appliquez une pommade antibiotique, souvent en vente libre.
    • La pommade Neosporin a, grâce à sa formule antibiotique, un pouvoir cicatrisant reconnu. Il existe aussi de nombreuses pommades génériques tout aussi efficaces et moins chères. Bien entendu, ce sont des médicaments à usage topique.
  4. 4
    Prenez un médicament antiinflammatoire. Il va servir à diminuer l’œdème et la douleur. Beaucoup sont en vente libre (sans ordonnance) dans n’importe quelle pharmacie. Si la victime vomit ou est allergique, il est inutile de recourir à ce type de médicaments [15] .
    • Parmi les substances antiinflammatoires les plus courantes, citons l’ibuprofène (Advil, Motrin), l’aspirine ou le naproxène (Alevetabs).
    • Un antiinflammatoire n’a pas pour vocation d’accélérer la guérison, il est juste pris pour soulager la douleur et faire disparaitre l’œdème.
    • Le venin de raie contient des substances anticoagulantes. Si la plaie saigne, il est interdit de donner ce genre de médicaments, car ils ont, eux aussi, des propriétés anticoagulantes. Occupez-vous du saignement, puis faites évacuer la victime sur un centre de soins où elle pourra être ensuite traitée pour la douleur.
  5. 5
    Prenez rendez-vous avec un médecin. Même si la blessure semble insignifiante et que la douleur disparait assez rapidement, il est bon d’avoir un avis médical. On ne sait jamais à l’avance comment une telle blessure peut évoluer : mieux vaut prévenir que guérir [16]  [17]  !
    • En cas de doute, le médecin pourra prescrire un examen pour voir s’il ne reste pas un morceau de dard dans la plaie. En effet, il suffit d’un seul petit fragment pour qu’une grosse infection se déclare.
    • Pour prévenir toute infection, un antibiotique est souvent prescrit, surtout dans ce cas où la blessure s’est produite dans de l’eau salée. Un antibiotique se prend conformément à la prescription du médecin. Il ne faut diminuer ni la dose ni la durée de la prise, même s’il y a un mieux. Si vous arrêtez avant, l’infection reprendra et ce sera plus difficile de vous soigner, car les agents infectieux seront devenus antibiorésistants.
    • Un analgésique peut être prescrit. Celui-ci peut être en vente libre ou délivré sur ordonnance, ce dernier étant généralement plus adapté et plus puissant. Ne dépassez jamais les doses conseillées. Lisez bien le mode et la voie d’administration, et les effets non souhaités ou gênants.
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Partie 3
Partie 3 sur 4:
Identifier et soigner une piqure d’oursin

  1. 1
    Vérifiez les lieux de l’accident. Pour être bien sûr qu’il s’agit d’une blessure liée à des piquants d’oursin, il faut s’assurer qu’effectivement il y en a dans la zone. Ces animaux ne bougent pas vraiment de place. S’il s’agit vraiment d’une blessure d’oursin, vous devriez très vite le confirmer.
    • Cette inspection des lieux n’est pas fondamentale, mais elle permet quand même de vérifier que la blessure est bien due à des oursins.
  2. 2
    Repérez quelques symptômes classiques. Les blessures dues à des oursins sont très variables, mais elles ont quand même quelques points communs [18] .
    • Vous allez voir des piquants entiers ou cassés fichés dans la peau de la victime. Ils sont très visibles grâce à leur couleur bleu noir. Même les minuscules piquants sont visibles sous la peau par transparence.
    • La victime ressent une douleur immédiate et importante à l’endroit même de la piqure.
    • La piqure présente un gonflement.
    • La peau autour de la piqure est rouge, brune ou violacée.
    • La personne ressent des douleurs musculaires et articulaires.
    • Elle ressent une grande faiblesse et a tendance à s'endormir.
  3. 3
    Faites soigner immédiatement la victime. Contrairement à ce qu'on pense, une simple piqure d’oursin peut s’avérer, dans certaines conditions, mortelle. Certaines personnes sont en effet allergiques au venin d’oursin. Il est des signes qui ne trompent pas quant à l’urgence médicale [19] .
    • Il y a urgence quand les blessures sont nombreuses, et profondes de surcroit.
    • Il y a urgence si la victime a été blessée au niveau de l’abdomen, de la poitrine, du cou ou du visage.
    • Il y a urgence si la victime ressent de la fatigue, des douleurs musculaires, une certaine faiblesse générale, semble en état de choc, a une paralysie ou fait un arrêt respiratoire.
  4. 4
    Sortez la victime de l’eau. Installez-la dans un lieu sûr. S’il n’y a pas de bâtiments à proximité, allongez simplement la victime sur la plage. Ce genre d’accidents survient en eau peu profonde, quand on se marche pieds nus dans les zones rocheuses où vivent les oursins.
    • Comme pour tout autre accident dû à un animal marin, il est primordial de sortir la victime de l’eau et de la mettre en sécurité.
    • Si la blessure se situe sous le pied, comme c’est très souvent le cas avec des oursins, vous devez lever le pied pour éviter que du sable ou de la terre ne vienne souiller la plaie.
  5. 5
    Transportez la victime à l’intérieur. Dès que son état le permet, transportez la victime chez elle, ou à l’hôtel si vous êtes en vacances, afin de compléter les soins dans un espace plus propice et d’appeler éventuellement un médecin.
    • Ne laissez pas une victime prendre le volant. En effet, des symptômes graves peuvent survenir bien après la piqure initiale, comme un malaise ou une douleur foudroyante.
    • Si, après les premiers soins, vous ne savez pas où aller, appelez les urgences au 112 : une blessure grave se doit d’être prise en charge rapidement.
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Partie 4
Partie 4 sur 4:
Nettoyer une plaie due à des oursins

  1. 1
    Immergez la zone affectée. Il faut immerger la partie piquée dans de l’eau chaude entre 30 et 90 minutes. Deux raisons à ce geste : le venin sera partiellement neutralisé, ce qui diminuera la douleur, et la peau sera plus détendue, ce qui facilitera l’extraction des piquants [20]  [21] .
    • Veillez à ce que le récipient (cuvette, par exemple) dans lequel vous allez faire tremper le membre atteint soit bien propre. Vous écartez ainsi les risques d’infection.
    • Le trempage ne sert pas à guérir, mais simplement à diminuer la douleur et à faciliter l’enlèvement des piquants.
    • Ne séchez pas la zone touchée. Tentez d’enlever les piquants tant que la peau est humide.
    • Vous pouvez également tremper la blessure dans du vinaigre, lequel va neutraliser le venin, et donc atténuer la souffrance.
  2. 2
    Retirez les plus gros piquants avec une pince à épiler. En les enlevant, vous stoppez la diffusion des toxines dans le corps de la victime, la douleur est stabilisée [22] .
    • Si vous n’avez pas de pince à épiler, vous pouvez prendre une paire de pinces à bec. Bien entendu, il faut que cet outil soit propre, ou mieux, désinfecté pour que la plaie ne s'infecte pas.
    • Faites attention à ne pas vous (ou quelque autre personne) blesser avec les piquants. Placez-les dans un flacon, une boite en plastique ou enveloppez-les dans plusieurs couches de plastique ou de papier. Ainsi, personne ne pourra plus être blessé.
    • Ne retirez surtout pas les piquants à mains nues. Si vous n’avez rien pour les retirer proprement, il vaut mieux attendre les secours plutôt que d’aggraver la situation.
  3. 3
    Rasez délicatement les minuscules piquants. Étalez un peu de crème à raser et passez le rasoir pour les enlever. Si petits soient-ils, ces petits piquants délivrent leur dose de venin, et la douleur peut parfois être intense. C’est pourquoi il faut les enlever [23] .
    • N’utilisez pas de crème à raser contenant de la menthe. En effet, la douleur s’en trouverait augmentée à cause de l’effet refroidissant du produit.
    • Avant rasage, vous pouvez très bien faire tremper la partie piquée dans du vinaigre. Certains piquants s’en iront et le vinaigre neutralisera une partie du venin [24] .
  4. 4
    Frottez la zone touchée avec de l’eau chaude et du savon. Ainsi, la plaie est débarrassée de ses impuretés et des petits fragments de piquants demeurés là. Une fois nettoyée, rincez la plaie avec de l’eau chaude [25] .
    • Vous pouvez bien sûr utiliser de l’eau froide, mais ce sera plus douloureux. L’eau chaude a un effet apaisant.
    • Vous pouvez bien sûr vous laver avec un produit désinfectant, mais avec du savon, cela marche très bien aussi.
  5. 5
    Prenez un médicament antiinflammatoire. Il va servir à diminuer l’œdème et la douleur. Si la victime vomit ou est allergique, il est inutile de recourir à ce type de médicaments [26] .
    • Un antiinflammatoire n’a pas pour vocation d’accélérer la guérison, il est juste pris pour soulager la douleur et faire disparaitre l’œdème.
    • Respectez bien la posologie en fonction de l’âge et du poids de la victime. Sur ordonnance ou en vente libre, un médicament est potentiellement dangereux si on ne respecte pas la posologie.
  6. 6
    Prenez rendez-vous avec un médecin. Même si la blessure semble insignifiante et que la douleur disparait assez rapidement, il est bon d’avoir un avis médical. On ne sait jamais à l’avance comment une telle blessure peut évoluer : mieux vaut prévenir que guérir [27] [28]  !
    • En cas de doute, le médecin pourra prescrire un examen pour voir s’il ne reste pas des morceaux de piquants dans la plaie. En effet, de petits fragments peuvent s’enfoncer au fil du temps et toucher un nerf ou certains tissus sensibles. Dès lors, des complications sont possibles.
    • Une blessure qui ne diminue pas de volume ou qui fait encore mal après cinq jours est une blessure infectée ou dans laquelle sont demeurés des morceaux de piquants. Dès lors, vous devez recourir à un spécialiste qui s’occupera du problème. Il prescrira certainement un antibiotique que vous devrez prendre conformément à l’ordonnance. Il ne faut diminuer ni la dose ni la durée de la prise, même s’il y a un mieux.
    • Très rarement, il est nécessaire de recourir à une opération pour enlever les piquants restés dans la peau.
    • En cas de douleur intense ou en attendant une opération, le médecin pourra prescrire des antalgiques plus forts que ceux en vente libre.
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Conseils

  • Faites très attention quand vous marchez dans une eau peu profonde ou sur des rochers marins : vous éviterez ainsi de marcher sur des oursins ou de déranger une raie. Il est bien évident que si vous dérangez ces animaux dans leurs écosystèmes, ceux-ci se défendront (raie) ou peuvent vous blesser (oursins).
  • En cas de piqure par une raie pastenague ou des oursins, si vous voyez que la situation prend une mauvaise tournure, appelez ou faites appeler le 112.
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Avertissements

  • Dans certaines conditions, une blessure qui parait bénigne peut tourner au drame.
  • Dès qu’il y a un accident avec une raie pastenague ou des oursins, il faut consulter pour s’assurer que tout va bien. Tous les conseils qui ont été donnés ici ne sont valables que si la blessure est manifestement superficielle.
  • Une piqure d’oursin ou de raie est extrêmement douloureuse.
  • Un antibiotique se prend jusqu’au bout. Si vous arrêtez avant la date prévue, l’infection reprendra et ce sera plus difficile de vous soigner, car les agents infectieux seront devenus antibiorésistants. Suivez à la lettre la prescription du médecin.


Cet article contient des informations médicales ou des conseils pouvant affecter votre santé.

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Si les symptômes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santé. Lui seul est apte à vous fournir un avis médical, quelle que soit votre condition. S'il s'agit d'un jeune enfant, consultez un pédiatre sans attendre.
Le numéro des urgences médicales européen est le : 112
Vous retrouverez les autres numéros des urgences médicales pour de nombreux pays en cliquant ici.
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  1. http://www.emedicinehealth.com/stingray_injury/page6_em.htm#self-care_at_home
  2. http://www.webmd.com/first-aid/stingray-injury-treatment
  3. http://www.emedicinehealth.com/stingray_injury/page6_em.htm#self-care_at_home
  4. http://www.webmd.com/first-aid/stingray-injury-treatment
  5. http://www.acep.org/Clinical---Practice-Management/Stingray-Wounds-Excrutiatingly-Painful,-Slow-to-Heal/
  6. http://www.emedicinehealth.com/stingray_injury/page6_em.htm#self-care_at_home
  7. http://www.webmd.com/first-aid/stingray-injury-treatment
  8. http://www.emedicinehealth.com/stingray_injury/page8_em.htm#follow-up
  9. http://www.emedicinehealth.com/wilderness_sea_urchin_puncture/page2_em.htm#sea_urchin_puncture_symptoms
  10. http://www.emedicinehealth.com/wilderness_sea_urchin_puncture/page2_em.htm#sea_urchin_puncture_symptoms
  11. http://www.emedicinehealth.com/wilderness_sea_urchin_puncture/page3_em.htm#sea_urchin_puncture_treatment
  12. http://www.merckmanuals.com/professional/injuries-poisoning/bites-and-stings/sea-urchin-stings
  13. http://www.emedicinehealth.com/wilderness_sea_urchin_puncture/page3_em.htm#sea_urchin_puncture_treatment
  14. http://www.emedicinehealth.com/wilderness_sea_urchin_puncture/page3_em.htm#sea_urchin_puncture_treatment
  15. http://www.merckmanuals.com/professional/injuries-poisoning/bites-and-stings/sea-urchin-stings
  16. http://www.emedicinehealth.com/wilderness_sea_urchin_puncture/page3_em.htm#sea_urchin_puncture_treatment
  17. http://www.emedicinehealth.com/wilderness_sea_urchin_puncture/page3_em.htm#sea_urchin_puncture_treatment
  18. http://www.emedicinehealth.com/wilderness_sea_urchin_puncture/page3_em.htm#sea_urchin_puncture_treatment
  19. http://www.merckmanuals.com/professional/injuries-poisoning/bites-and-stings/sea-urchin-stings

À propos de ce wikiHow

Anthony Stark, EMR
Coécrit par:
Intervenant médical d’urgence
Cet article a été coécrit par Anthony Stark, EMR. Anthony Stark est intervenant médical d'urgence certifié EMR (Emergency Medical Responder) en Colombie britannique, au Canada. Il a travaillé pour British Columbia Ambulance Service avant de rejoindre Mountain View Safety Services où il exerce actuellement. Anthony est titulaire d'une licence en génie électrique et électronique ainsi qu’en ingénierie des communications, délivrée par l'institut de technologie de Géorgie. Cet article a été consulté 5 637 fois.
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