Le Texas hold'em est une variante du poker dans laquelle chaque joueur reçoit deux cartes cachées qu'il doit essayer d'associer à trois ou quatre cartes communes choisies dans une série de cinq afin de constituer la meilleure combinaison de cinq cartes. Les mises et le bluff sont les éléments principaux du jeu, car les joueurs augmentent la mise et choisissent s'ils veulent continuer ou non en fonction de leurs chances de remporter la manche à mesure que les cartes communes sont retournées. Cette version du poker est la plus répandue dans les casinos et les tournois télévisés comme les World Series of Poker. De nombreuses personnes jouent dans des casinos dans le monde entier et finissent par devenir des joueurs professionnels. Peut-être le ferez-vous aussi !

Partie 1
Partie 1 sur 4:
Faire une manche

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    Mettez en place la banque. Désignez un joueur de confiance ou une autre personne qui récupèrera et comptera l'argent ou tout autre élément que vous misez et l'échangera contre des jetons pour chaque joueur. Si vous ne jouez pas pour de l'argent, le banquier devra simplement attribuer le même nombre de jetons à tous les joueurs. À partir de là, vous pouvez organiser la partie de quelques façons différentes.
    • Le no limit buy in winner takes all [1] (partie payante sans limite, le gagnant prend tout) : dans cette version, chaque joueur doit payer une somme fixe pour pouvoir participer. Elle peut être de 5 € pour une partie amicale ou de plusieurs centaines d'euros pour des parties plus sérieuses. Il n'y a aucune limite sur le nombre de jetons qu'un joueur peut miser lors de son tour, ce qui signifie qu'il peut faire tapis, mais lorsqu'il n'en a plus, il est éliminé de la partie à moins qu'il ait le droit d'acheter de nouveaux jetons, tout comme les participants(es) à un tournoi peuvent en acheter lors des 2 ou 3 premiers jours, lorsque des centaines de personnes sont présentes et vont et viennent. Dans ces tournois, les joueurs sont généralement éliminés un par un en laissant tout ce qu'ils ont misé sur la table jusqu'à ce que le vainqueur gagne tout. Dans certains grands tournois, les dix, vingt, trente voire cent dernières personnes à se faire éliminer gagnent une somme de plus en plus élevée jusqu'à ce que le vainqueur remporte une somme fixée à l'avance (pas le montant du pot sur la table).
    • Le limit no buy in (partie non payante avec limite) : dans ces parties, il n'est pas permis de faire tapis lors d'un tour de mises et les joueurs peuvent généralement racheter des jetons à n'importe quel moment. Cela signifie qu'au lieu de jouer avec les jetons d'origine jusqu'à ce qu'ils se fassent éliminer, ils peuvent continuer de miser jusqu'à ce qu'ils ne souhaitent plus mettre d'argent en jeu. Il est souvent possible pour les joueurs de quitter la partie afin de récupérer leurs gains ou de réduire la somme perdue à n'importe quel moment.
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    Déterminez le donneur. Pour cela, vous pouvez distribuer une carte à chaque joueur. Celui avec la valeur la plus élevée distribuera en premier. Donnez-lui un jeton appelé « bouton » et un paquet standard de 52 cartes en parfait état, sans joker [2] . Il devra battre les cartes et les distribuer en sens horaire, en commençant à sa gauche et en terminant par lui-même. Après chaque manche, le bouton passera à gauche de manière à ce que le joueur suivant soit le donneur pour la manche suivante.
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    Payez les antes. Faites payer une petite somme à chaque joueur pour constituer un pot de base avant que le donneur distribue des cartes. Cette étape n'est pas obligatoire, mais elle permet de motiver tout le monde pour essayer de gagner le pot et de faire en sorte que la somme à remporter ne dépende pas uniquement des mises [3] .
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    Déterminez les mises. À chaque tour, le joueur à gauche du donneur doit miser la petite blinde, c'est-à-dire la moitié de la mise minimale fixée. La personne suivante doit poser la mise minimale entière ou grosse blinde. Ces sommes sont posées sur la table avant que les cartes soient distribuées ou retournées [4] (blind signifie aveugle en anglais).
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    Distribuez les cartes fermées. Attribuez-en deux face cachée à chaque joueur. Distribuez-les une par une en commençant à gauche du donneur et en terminant par le donneur. Les joueurs peuvent regarder leurs cartes et doivent faire attention à ne pas les montrer aux autres. Elles sont personnelles et chaque joueur doit essayer de les associer à celles qui seront ouvertes afin de former la meilleure combinaison possible. Chaque personne est responsable du secret de sa main. Si ses cartes sont exposées par accident ou défaussées, elle doit renoncer à l'argent qu'elle a déjà mis dans le pot [5] .
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    Choisissez une action. Misez, suivez, relancez, checkez ou passez. Si vous avez dû payer une somme de départ avant de commencer la partie, chaque joueur peut checker, c'est-à-dire tapoter la table sans miser, jusqu'à ce que quelqu'un augmente la mise, qu'il faut alors suivre ou relancer. Le tour d'enchères commence vraiment lorsque c'est au tour de la personne à gauche de la grosse blinde. À partir d'elle, chacun doit suivre (miser la même somme que le joueur précédent) ou relancer (miser une somme plus importante) afin de rester dans la partie. Lorsque quelqu'un suit ou relance, le joueur suivant doit aussi suivre ou relancer et ainsi de suite. La somme ajoutée pour relancer doit souvent correspondre à la grosse blinde. Si vous ne souhaitez ni suivre ni relancer, vous pouvez vous coucher. Vous devez alors pousser vos cartes toujours cachées vers le donneur et la défausse et vous ne pouvez plus participer à la manche. Si un joueur mise une somme que personne ne veut suivre, il remporte la manche automatiquement sans abattage. Il peut choisir de laisser ses cartes cachées ou bien en montrer une ou les deux. Si vous les dévoilez lorsque vous en avez au moins une qui est assez bonne, ce peut être une bonne façon de vous faire une réputation en montrant que vous misez lorsque vous avez une bonne main [6] .
    • Lorsque tout le monde a joué et que le tour revient aux joueurs avec les petite et grosse blindes, ceux-ci soustraient la somme qu'ils ont déjà posée à la mise actuelle pour pouvoir suivre. Par conséquent, si personne n'a misé plus que la grosse blinde, cette personne peut relancer ou bien checker et rester dans la partie sans miser plus d'argent. Le joueur avec la petite blinde doit miser la moitié de la mise minimale plus la quantité nécessaire pour suivre. Par exemple, si la grosse blinde est de 100 €, il devra ajouter 50 € pour parvenir à la somme exigée.
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    Retournez le flop. Ce sont trois cartes face visible qui doivent être posées de manière à ce que tout le monde les voie. Elles sont communes, c'est-à-dire que tous les joueurs encore en jeu doivent les associer aux leurs afin de former des combinaisons [7] .
    • Avant de retourner les cartes du flop et celles des tours suivants, le donneur doit bruler la première dans la pile, c'est-à-dire la défausser face cachée afin de réduire le risque qu'il glisse une carte sur le haut du tas dans le but de tricher.
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    Refaites vos actions. Checkez, misez ou passez. Le flop est suivi par un deuxième tour d'enchères, cette fois sans petite ou grosse blinde. Misez normalement en commençant par le joueur ou la joueuse à gauche du donneur. Vous misez à présent sur vos deux cartes personnelles plus les trois communes que tout le monde voit devant le donneur.
    • Si personne n'a encore misé, vous pouvez checker pour rester dans la partie sans mettre de somme en jeu. Si personne ne mise, le tour d'enchères prend fin, mais si quelqu'un mise, l'action fait le tour de la table et vous devez tous suivre ou relancer pour continuer de participer à la manche.
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    Retournez le tournant. Il s'agit de la quatrième carte commune qui doit être posée face visible à côté des trois précédentes par le donneur. Évaluez à nouveau vos chances de gagner en fonction des cartes dans votre main et de celles sur la table, le but étant de réaliser la meilleure combinaison de cinq possible. N'oubliez pas qu'il reste une dernière carte commune à retourner ! Cependant, si vous n'avez pas une bonne combinaison ou une main avec beaucoup de potentiel à ce stade, il est conseillé de checker ou de vous coucher plutôt que de prendre le risque de perdre encore plus d'argent, à moins de vouloir bluffer afin que vos adversaires se couchent. Il est possible que la somme en jeu soit trop importante pour que d'autres joueurs veuillent payer pour voir si une personne bluffe ou non lors de l'abattage. Si vous remportez une manche dans ces conditions, personne ne saura si vous avez bluffé ou non à moins que vous décidiez de dévoiler une de vos cartes ou de montrer que vous aviez bel et bien une bonne main si jamais ce n'était pas du bluff pur [8] .
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    Retournez la rivière. Effectuez ensuite le dernier tour d'enchères. La rivière est la dernière carte commune. Chaque personne mise en fonction de la meilleure combinaison de cinq cartes qu'elle peut obtenir à partir de celles qu'elle a en main et de celles sur la table. Cette main ne pourra pas être améliorée. Si vous n'avez rien de bon, checkez ou couchez-vous à moins de vouloir tenter un bluff. Là encore, si un joueur mise une somme que personne d'autre ne veut suivre, il gagne le pot sans avoir à dévoiler ses cartes [9] .
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    Passez à l'abattage. S'il reste au moins deux joueurs qui ne se sont pas couchés à la fin du dernier tour d'enchères, ceux qui sont encore en jeu doivent poser leurs deux cartes fermées face visible en commençant par le dernier qui a misé et en allant en sens horaire. Si vous avez voulu bluffer et que vous savez que vous ne pouvez pas gagner, vous pouvez choisir de déclarer forfait et de défausser votre main sans la dévoiler. Chaque joueur qui abat ses cartes annonce sa combinaison. Celui avec la plus puissante gagne le pot [10] (la totalité des jetons qui ont été misés lors de cette manche).
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    Refaites une manche. Décalez le bouton, battez les cartes et rejouez. En général, une partie de Texas hold'em continue jusqu'à ce que la plupart des joueurs aient été éliminés ou aient quitté la partie et qu'un seul vainqueur gagne tous les jetons ou que ceux qui restent décident de se partager le pot en fonction de la quantité que chacun a gagné.
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Partie 2
Partie 2 sur 4:
Connaitre les combinaisons au poker

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    Apprenez les combinaisons de base. Au poker, il existe différentes combinaisons ou mains, plus ou moins puissantes. La plus rare (et donc la plus puissante) gagne contre les autres. Vous trouverez ci-dessous les dix mains de base classées de la plus faible à la plus puissante [11] .
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    La carte haute : lorsque vous n'avez aucune autre combinaison, c'est la valeur de votre carte la plus haute qui compte. Si personne d'autre n'a de vraie combinaison, vous pouvez donc remporter la manche ou faire égalité selon votre carte la plus forte. Le 2 est la carte la plus faible et l'as est la plus forte [12] .
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    La paire : elle est composée de deux cartes de même valeur [13] . Par exemple, dans une main comprenant 3(♠) - V(♣) - V(♥) - 2(♥) - 5(♦), vous avez une paire de valets.
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    La double paire : elle comprend deux paires, c'est-à-dire deux groupes de deux cartes de même valeur [14] . 4(♥) - 4(♦) - 9(♠) - 9(♣) - A(♠) est une main de deux paires avec une paire de 4 et une paire de 9.
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    Le brelan : c'est un groupe de trois cartes de même valeur [15] . La main 6(♣) - 6(♦) - 6(♠) - 3(♠) - J(♣) donne un brelan de 6.
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    La quinte ou suite : elle est constituée de cinq cartes de couleurs différentes qui se suivent dans l'ordre numérique [16] . 5(♣) - 6(♠) - 7(♣) - 8(♦) - 9(♥) est une quinte au 9.
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    La couleur : il s'agit d'un ensemble de cinq cartes qui ont toutes la même couleur (le même symbole), mais qui ne se suivent pas [17] . Par exemple, 5(♥) - 7(♥) - 9(♥) - V(♥) - D(♥) est une couleur à la dame.
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    Le full : il est composé d'une paire et d'un brelan [18] . Par exemple, 7(♥) - 7(♣) - 7(♠) - D(♥) - D(♦) est un full aux dames par les 7.
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    Le carré : il s'agit de quatre cartes de même valeur [19] . La main V(♥) - V(♠) - V(♣) - V(♦) - 5(♣) donne un carré de valets.
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    La quinte flush : c'est la combinaison la plus haute dans le classement. Elle est constituée d'une suite où toutes les cartes sont de la même couleur [20] . 3(♥) - 4(♥) - 5(♥) - 6(♥) - 7(♥) est une quinte flush au 7.
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    La quinte flush royale : il s'agit de la quinte flush la plus puissante, composée d'un as, d'un roi, d'une dame, d'un valet et d'un 10 de même couleur [21] , comme 10(♣) - V(♣) - D(♣) - R(♣) - A(♣).
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    Comparez les mêmes combinaisons. Si deux joueurs ont le même type de main lors de l'abattage, c'est celui avec la version la plus élevée qui l'emporte, comme dans les exemples suivants.
    • Une paire de 9 bat une paire de 4.
    • Une double paire valet-5 bat une double paire 7-5.
    • Une quinte qui monte jusqu'à une dame bat une quinte qui monte jusqu'à un 10.
    • Une couleur dont la carte la plus forte est un as bat une couleur dont la carte la plus haute est un roi.
    • Si deux mains ont la même combinaison avec les mêmes cartes, celle dont la carte supplémentaire est la plus haute gagne (la carte la plus haute ne faisant pas partie de la combinaison s'appelle « kicker »). Par exemple, une paire de 8 avec kicker as bat une paire de 8 avec kicker 10. Si les deux kickers ont la même valeur, regardez la deuxième carte supplémentaire la plus haute dans chaque main. Ces cartes sont très importantes dans une partie de Texas hold'em. Par exemple, si votre adversaire a ouvert les enchères en ayant un as et un roi dans sa main et que vous l'avez fait en ayant un roi et une dame puis qu'un roi est retourné lors du flop, ce deuxième roi vous fera sans doute miser plus haut, mais si vous comparez vos mains, le kicker de l'autre personne sera un as tandis que le vôtre sera une dame.
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Partie 3
Partie 3 sur 4:
Connaitre les cas particuliers

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    Faites tapis. Si vous êtes pratiquement certain(e) que votre main va gagner ou que vous pensez que personne d'autre ne sera prêt à vous suivre, vous pouvez pousser tous vos jetons dans le pot pour les miser. Il s'agit d'un coup très osé et risqué [22]  !
    • Dans un tournoi, s'il ne vous reste qu'assez de jetons pour cinq grosses blindes ou antes, cela signifie que si vous ne gagnez rien, vous serez éliminé au bout de cinq mises. Dans ce cas, si votre main de départ est assez prometteuse avant le flop, faites tapis en espérant doubler votre tas ou pousser tous vos adversaires à se coucher. Même si personne ne mise et que vous récupérez seulement les antes et les blindes, vous augmenterez votre tas de 20 %, ce qui est considérable. Par exemple, si vous avez une paire, un as, un roi, une dame ou deux figures, il peut être très judicieux de faire tapis avant le flop du moment que personne n'a misé jusque-là.
    • Il se peut que vous ayez peu de jetons comparativement à vos adversaires et aux antes ou aux blindes. Si vous devez ajouter plus de la moitié de votre pile au pot pour miser une somme crédible, autant faire tapis afin de donner l'impression que vous avez une main puissante et d'exercer un maximum de pression. Même si vous avez la meilleure combinaison possible lors du flop, n'essayez pas de miser lentement et de relancer de la somme minimale alors que vous avez déjà une grosse somme en jeu. Toute personne ayant un minimum de sens de l'observation se demandera pourquoi vous n'avez pas simplement fait tapis si votre main est bel et bien puissante. Dans tous les cas, si vous faites tapis avec une petite pile, vos adversaires interprèteront sans doute cela comme une action désespérée et vous suivront du moment qu'ils ont une main relativement bonne.
    • Si vous avez plus de jetons qu'un adversaire qui a déjà misé, vous pouvez le forcer à faire tapis en misant l'équivalent de sa mise actuelle plus ce qui lui reste. Si personne d'autre ne suit et que la personne fait tapis et ne se couche pas, vous devez tous deux abattre vos cartes. Les cartes communes n'ayant pas encore été retournées sont alors dévoilées sans que vous refassiez des tours d'enchères, car le joueur qui a fait tapis n'a plus de quoi miser. S'il gagne, vous doublerez sa pile, mais vous avez une chance de gagner et de l'éliminer.
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    Faites des pots parallèles. Si un joueur a fait tapis et que les autres ont suivi et ont encore des jetons, ils peuvent continuer de miser entre eux. Ils constituent alors un pot parallèle. Faites un pot avec tous les jetons ayant été misés jusqu'à ce que la personne ait fait tapis. Ce joueur pourra gagner ce pot. Les autres joueurs peuvent miser dans un deuxième pot en continuant de miser et de relancer ou même en faisant tapis. Lors de l'abattage, le vainqueur de la manche remporte le premier pot et le joueur avec la meilleure main parmi les personnes ayant contribué au deuxième pot gagne celui-ci. Si des joueurs perdent en ayant fait tapis, ils sont éliminés de la partie [23] .
    • Si vous avez une main de départ relativement bonne, comme un as et une dame et qu'un adversaire avec une petite pile de jetons a fait tapis, sans doute en bluffant complètement ou partiellement, vous pouvez faire tapis pour essayer de vous retrouver en face à face, car peu de joueurs voudront vous suivre sans avoir une très bonne main de départ, comme au moins une paire de dames. Cette tactique vous permettra d'isoler la personne avec le petit tas, qui a probablement fait tapis alors qu'elle avait une main plus faible que la vôtre.
    • Si quelqu'un a fait tapis et qu'il n'y a pas encore de pot parallèle, il est conseillé de vous contenter de checker à moins que votre main s'améliore, car sans pot parallèle à gagner, cela ne sert à rien d'essayer de forcer les autres à se coucher et d'augmenter les chances pour que la personne qui a fait tapis gagne. Si vous checkez, vous augmenterez les chances d'éliminer ce joueur.
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    Jouez à deux. L'ordre dans lequel les enchères se déroulent est légèrement différent lorsque vous n'êtes que deux à jouer. La personne avec le bouton pose la petite blinde et l'autre pose la grosse blinde. Le bouton change de place à chaque tour et la nouvelle petite blinde mise en premier lors de chaque nouveau tour d'enchères. Les cartes que vous avez avant le flop sont beaucoup moins importantes. Vous pouvez miser sur pratiquement n'importe quelle main et un as est très puissant [24] .
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Partie 4
Partie 4 sur 4:
Maitriser la stratégie

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    Bluffez. Le bluff consiste à faire semblant que votre main est meilleure qu'elle ne l'est en réalité, mais sans indiquer quelles sont vos cartes, en misant des sommes importantes de façon à forcer tous vos adversaires à se coucher, ce qui vous permettra de remporter le pot malgré une main faible ou moyenne. Toutefois, cette stratégie est risquée, car il est toujours possible qu'un autre joueur ait une main assez forte pour vous suivre jusqu'à l'abattage [25] .
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    Bluffez en partie. Si vous avez le potentiel pour avoir une combinaison gagnante (par exemple, vous avez un as et un roi de pique en main et il y a deux as sur la table), vous pouvez suivre ou relancer dans l'espoir de constituer une couleur ou une autre main puissante. Le bluff partiel a tendance à être plus employé que le bluff total, car il vous donne au moins deux moyens potentiels de gagner la manche. Dans un premier cas, il est possible que vos adversaires se couchent dès que vous misez sur le flop. Il se peut aussi qu'ils vous suivent, mais vous pouvez recommencer en misant sur le tournant (toutefois, il est possible que les autres ne se couchent pas à ce stade, car ils verront simplement cela comme la continuité de votre mise précédente). Dans un autre cas de figure, il est possible que la carte dont vous avez besoin soit retournée lors du tournant ou de la rivière, auquel cas vous pouvez à nouveau miser une somme assez grosse, mais pas aussi soudaine ou importante qu'un tapis [26] .
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    Adoptez une stratégie lente. C'est ce qu'on appelle le « slowplay. » Faites-le particulièrement lorsque vous avez des mains très prometteuses. Si le flop donne la meilleure combinaison possible ou au moins une combinaison correcte par rapport à vos cartes fermées, contentez-vous de checker et de suivre afin de pousser quelqu'un à bluffer en donnant l'impression que vous avez des cartes faibles. De plus, il est possible que le tournant et la rivière donnent une très bonne main à un(e) adversaire. Le slowplay fonctionne le mieux contre les joueurs agressifs que vous pouvez essayer d'encourager à bluffer lorsque personne ne mise ou ne relance. Si vous misez une somme trop importante en ayant un full dès le flop, tout le monde se couchera et vous ne remporterez qu'un petit pot. Contentez-vous donc de checker et de laisser les autres déterminer les mises afin d'essayer d'obtenir quelque chose d'encore meilleur grâce au tournant ou à la rivière. Faites tout de même attention à ne pas jouer trop prudemment, car vos adversaires pourront alors checker en attendant de voir les cartes communes suivantes. Par exemple, si vous avez 10(♥) - 10(♠) et que les cartes du flop sont 10(♣) - 9(♦) - 3(♣), vous avez un brelan de 10. Si cela se produit et que vous avez au moins trois adversaires en jeu, jouez de façon plus agressive, surtout si vous avez relancé avant le flop et que tout le monde sait que vous faites souvent des mises en continu. Misez le tiers du pot afin que les personnes ayant le potentiel pour obtenir une couleur ou une suite se couchent ou soient obligées de payer pour voir la carte suivante.
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    Gagnez par intimidation. Sachez toutefois que ce n'est pas la stratégie la mieux vue. Inquiétez les autres joueurs en respectant toujours les règles du tournoi. Interrogez constamment les personnes ayant joué avant vous dans le tour de table et émettez des théories au sujet de leur main tout en misant contre eux, sans enfreindre de règle. Il est idiot de vous vanter d'avoir une main d'enfer, le max ou quelque chose de semblable, mais ce sera déstabilisant pour vos adversaires. Parlez trop et analysez exagérément ce que vous pouvez faire, quelle peut être la stratégie des autres et ce qu'ils peuvent avoir en main tout en observant les réactions des personnes qui joueront après vous [27] .
    • Lorsque vous battez quelqu'un lors d'un abattage, faites une remarque sans ralentir le jeu. Dites quelque chose comme : « Qu'est-ce qui t'as pris de miser sur un valet et un 10 ? » ou « Tu as gaspillé de l'argent en misant sur une dame ? Mon dieu… » Ne vous attendez pas à recevoir de réponse, mais n'agissez pas sur le déroulement de la partie. Posez des questions sur tout sujet légitime. Tournez-vous vers chaque adversaire lors de chaque tour et posez des questions sur tous les aspects de son jeu alors que vous faites mine de décider si vous devez miser ou vous coucher. C'est particulièrement efficace contre les joueurs avec un petit tas de jetons. En attendant de prendre une décision, posez des questions interminables, mais apparemment raisonnables, comme : « Tu veux que je mise ? Non, tu veux que je me couche ? » et « Si tu veux que je mise, il va peut-être falloir que je me couche. Sérieusement, tu veux que je fasse quoi ? Que je me couche ? Oui, c'est ça, que je me couche. » Si votre adversaire se couche en ayant une main beaucoup plus puissante que la vôtre, montrez-lui uniquement votre carte la plus basse. Il sera furieux et son bon jugement risque de souffrir.
    • Prenez votre temps pour vous coucher en faisant mine d'être très prudent(e) puis dites : « Je crois que tu as eu la main max, n'est-ce pas ? Tu dois avoir au moins une dame. C'est bon, je me couche. » Si cela vous semble être la bonne décision et que vous n'avez pas déjà fait tapis, couchez-vous. D'après David Slansky, auteur considéré comme un spécialiste des jeux de hasard : « Chaque fois que vous jouez votre main comme vous le feriez si vous voyiez les cartes de vos adversaires, vous y gagnez. Chaque fois que vos adversaires jouent leurs cartes différemment de la façon dont ils le feraient s'ils voyaient les vôtres, vous y gagnez. » Autrement dit, jouez en fonction de ce que votre adversaire est le plus susceptible d'avoir selon le point où vous en êtes dans la partie, sa position et le montant de sa mise totale et en tenant compte de sa façon de jouer jusque-là. En même temps, essayez de faire en sorte qu'il base ses actions sur ce que vous donnez l'impression d'avoir et découvrez ce qu'il a en parlant sans cesse et en posant les bonnes questions tout en décidant quelle action effectuer. Il est fréquent qu'un joueur se couche dans ces conditions en ayant une main plus forte parce que vous l'avez déstabilisé en le faisant penser à trop de choses différentes en même temps.
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    Déroutez votre adversaire suivant. Semez la confusion dans l'esprit de la personne qui doit jouer juste après vous. Ne vous attendez pas à ce qu'elle vous réponde souvent. Posez des questions et faites des remarques sur divers sujets, comme les suivantes : « Tu as combien dans ta pile ? » « Peut-être que je vais te forcer à faire tapis » « Je te montrerai ma main à la fin, d'accord ? Si tu me montres la tienne, je te montrerai la mienne. » « Tu veux que je compte mes jetons ? Voyons… Je dois avoir… Environ… » Posez toute question dont la réponse peut être utile en théorie, même si vous la connaissez très bien : « J'ai besoin de savoir, il y a combien dans le pot ? » « La mise actuelle est de combien ? » Interrogez votre adversaire sur ce qu'il a : « Bon, tu dois avoir une paire basse. Non, c'est une paire haute ! » « Je pense que tu as une dame. Oui, c'est ça, tu as une figure, n'est-ce pas ? » Spéculez de cette manière et posez des questions sur vos hypothèses avant de changer d'avis et d'émettre une autre théorie. Faites en sorte que les autres joueurs soient agacés ou exaspérés pour les pousser à miser sur des mains faibles afin d'essayer de vous remettre à votre place. Ils finiront par se coucher ou par perdre et seront complètement déroutés [28] .
    • N'y allez pas trop fort, car on vous détestera. Ne parlez pas lorsqu'un autre joueur décide quelle action effectuer. Restez courtois(e). Même si vous gagnez, dites quelque chose comme « Jolie main » ou « Bien joué, c'était une belle manche ! », mais continuez d'exercer la pression en parlant sans cesse chaque fois que c'est votre tour.
  6. 6
    Checkez puis relancez. Imaginons que vous avez une main assez bonne, mais pas exceptionnelle, lorsque vous êtes dans une des premières positions, comme celle juste après la grosse blinde ou la suivante. Par exemple, après le flop, vous pouvez avoir une paire max (comprenant la commune carte la plus haute du flop) et un kicker à la valeur élevée. Vous avez probablement la meilleure main. Vous pouvez miser tout de suite, mais il est possible que tout le monde se couche et que vous ne remportiez que ce qui se trouvait dans le pot avant le flop. Commencez plutôt par checker en espérant que quelqu'un d'autre mise ensuite afin que vous sachiez qui a quelque chose à jouer. Lorsque le tour vous revient, relancez au lieu de suivre. Si votre adversaire a misé sur quelque chose comme une paire de valeur moyenne, il se couchera probablement à ce stade et vous remporterez une mise supplémentaire. Si quelqu'un vous suit ou relance, il faudra peut-être vous coucher face à un adversaire conservateur qui a tendance à jouer uniquement ses bonnes mains. Le bluff du check et de la relance (le check-raise) fonctionne le mieux contre les joueurs conservateurs plutôt passifs. Il s'agit d'un gros risque, car il est possible que vous paraissiez faible et n'intimidiez pas votre adversaire. Le mieux est d'attendre de voir cette personne se coucher face à une relance avant de tenter cette stratégie contre elle, surtout si vous avez une main assez faible ou si les cartes communes offrent de nombreuses possibilités de bonnes combinaisons aux autres joueurs [29] .
  7. 7
    Observez vos adversaires. Le poker n'est pas simplement un jeu de hasard. Il est basé sur la psychologie. Regardez attentivement le langage corporel des autres joueurs pour repérer les tics pouvant révéler quand ils bluffent ou ont une bonne main. Apprenez également à connaitre leur comportement et leurs habitudes. N'essayez pas de bluffer contre quelqu'un qui vous suivra à tous les coups. N'essayez pas non plus de jouer en slowplay contre une personne qui mise uniquement lorsqu'elle a la meilleure main possible [30] .
  8. 8
    Augmentez le pot. Si vous avez une main avec laquelle vous êtes certain(e) de gagner, vous voulez que vos adversaires misent le plus possible. Pour cela, ne misez pas de façon trop agressive, mais ne faites pas non plus de slowplay. Relancez petit à petit afin d'entrainer les autres joueurs. Ne faites pas tapis. Attendez qu'une autre personne le fasse [31] .
  9. 9
    Faites des calculs. Le poker est basé en partie sur les probabilités. Si possible, calculez les chances pour qu'une des cartes à venir soit un out, c'est-à-dire une carte qui transforme votre main faible en combinaison gagnante. Estimez aussi les chances pour qu'elle permette à la main potentielle d'un adversaire de battre la vôtre. Une bonne règle générale consiste à dire que votre pourcentage de chances de gagner après le flop (votre équité) est égal à quatre fois le nombre possible d'outs moins le nombre d'outs au-delà de huit. Par exemple, s'il y a un tirage couleur (trois cartes de la même couleur) sur le flop et que vous avez une carte de la couleur correspondante, il y a neuf outs possibles. Vos chances de gagner sont donc de 35 % (4*9 - (9 - 8) = 35), soit une équité juste en dessous de 2 contre 1. Si la cote du pot est de 2 contre 1 ou plus favorable, suivez. Sinon, couchez-vous. Ne misez pas lorsque vos chances de gagner sont faibles, par exemple lorsque vous avez besoin de tirer deux cartes qui se suivent, lorsqu'il vous faut un tirage quinte ventral ou avant une rivière où seule une certaine carte peut vous faire gagner.
  10. 10
    Couchez-vous souvent. Si vos cartes fermées sont très mauvaises (on considère qu'un 2 et un 7 de couleurs différentes constituent la pire main possible) ou que vous n'avez aucune bonne combinaison après le flop, couchez-vous immédiatement. En étant réaliste, vous devez uniquement miser sur environ une main sur quatre. Plus il y a de joueurs, plus votre jeu doit être conservateur. Si vous avez déjà vu une partie de poker télévisée, vous avez peut-être eu l'impression que les professionnels jouaient sur toutes les manches, mais c'est la magie de la télévision. Il est possible que les manches où tous les joueurs ou la majorité se couchent tout de suite ne soient pas diffusées. À une table pleine, de nombreuses personnes se couchent immédiatement, sans même voir le flop, à moins d'avoir une paire, deux cartes de même couleur, un as et un valet ou mieux pour les encourager à attendre de voir la suite [32] .
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    Gérez vos ressources [33] . Pour les joueurs sérieux, il est important de bien gérer votre tas afin de survivre aux hauts et aux bas d'une partie sans tout perdre. Au début, fixez une somme totale de départ et déterminez combien vous êtes prêt(e) à perdre. Dans une partie de Texas hold'em, il est conseillé de prévoir un tas de départ qui équivaut à dix fois le prix à payer pour jouer.
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Éléments nécessaires

  • 2 à 10 joueurs
  • Un paquet standard de 52 cartes sans les jokers
  • Des jetons de poker (généralement des 1, des 5, des 25 et des 100)

Conseils

  • Si vous jouez en ligne et souhaitez améliorer vos résultats, utilisez un calculateur de poker pour vous aider à calculer votre équité rapidement.
  • Variez votre style de jeu afin de ne pas donner d'indice à vos adversaires, surtout lorsque vous jouez longtemps contre la même personne. Si vous relancez toujours de trois fois le montant du pot lorsque vous avez des as dans votre main fermée, vous serez trop facile à analyser. Changez souvent d'approche. Par exemple, vous pouvez suivre 20 % du temps, relancer trois ou quatre fois 60 % du temps et relancer cinq ou six fois 20 % du temps.
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Avertissements

  • Les jeux de hasard peuvent être extrêmement addictifs. Faites attention à ne pas miser au-delà de vos moyens et ne laissez pas le jeu devenir plus important pour vous que votre famille ou votre carrière.
  • Ces jeux sont strictement régulés dans de nombreux pays et sont souvent restreints à des casinos officiels. Cela signifie que si vous jouez pour de l'argent lors d'une partie amicale chez vous, ce peut techniquement être illégal. Si vous avez peur d'enfreindre la loi, jouez pour des bonbons, des services ou simplement pour vous amuser.
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  1. https://www.pokernews.com/strategy/the-showdown-rules-procedures-and-etiquette-19237.htm
  2. https://www.cardplayer.com/rules-of-poker/hand-rankings
  3. https://www.pokerstars.com/poker/games/rules/hand-rankings/?no_redirect=1
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  13. https://www.pokerstars.com/poker/games/rules/
  14. https://www.pokerlistings.com/rules-for-poker-all-in-situations-poker-side-pot-calculator
  15. https://www.pokerlistings.com/strategy/headsup-part-1-the-cards-you-play
  16. http://www.pokerology.com/lessons/bluffing-in-poker/
  17. https://www.pokerlistings.com/10-essential-texas-hold-em-moves-the-semi-bluff
  18. https://www.pokernews.com/strategy/intimidate-and-confuse-your-opponents-by-folding-fast-29321.htm
  19. http://www.pokerology.com/lessons/psychology-and-poker/
  20. https://www.pokerlistings.com/10-essential-texas-hold-em-moves-the-check-raise
  21. https://www.pokerlistings.com/10-essential-texas-hold-em-moves-the-soul-read
  22. https://www.pokerlistings.com/strategy/psychology/juicing-a-table
  23. https://www.gamblingsites.org/poker/texas-holdem/when-to-fold/
  24. https://www.pokernews.com/strategy/an-introduction-to-bankroll-management-19610.htm
  25. http://boardgames.about.com/cs/poker/a/texas_rules.htm

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Catégories: Jeux de cartes
Résumé de l'articleX

Au Texas Hold’em, pour commencer, le joueur placé à la gauche du dealeur place la petite blinde, la moitié de la mise minimum, puis le joueur suivant place la grosse blinde, la mise minimum. Chaque joueur reçoit alors 2 cartes privatives. Une fois que chaque joueur a misé ou s’est couché, distribuez 3 cartes ouvertes sur la table, cela constitue le flop. Les joueurs restants misent une deuxième fois, puis vous distribuez une quatrième carte ouverte, le turn, et faites à nouveau un tour de mise avant de distribuer la dernière carte ouverte, la river. Si au moins deux joueurs restent en lice, ils découvrent leur jeu pour connaitre le gagnant. Si vous voulez connaitre les différentes mains gagnantes au poker, lisez cet article.

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