Alors qu'il y a débat dans les milieux scientifiques et médicaux pour savoir si les virus sont ou non des organismes vivants, tous sont d'accord pour dire que les virus sont la cause d'un grand nombre de maladies chroniques ou aigües, de longues maladies, de cancers. Ils peuvent entrainer de grandes souffrances et même la mort. Il existe aussi une controverse dans les milieux autorisés pour savoir si un virus est vraiment éliminé ou s'il est mis en sommeil. Il existe de nombreux virus qui arrivent à vivre dans les cellules du corps humain, ce qui donne des maladies chroniques. Et si nombre de virus arrivent à survivre aux traitements, c'est qu'ils sont protégés par les cellules qui les abritent [1]  [2]  [3]  [4] . Les infections virales peuvent être aigües (ne durant que quelques jours et de gravité variable), chroniques (sur le long terme et de gravité variable) ou encore latentes, le virus est alors en sommeil pour une durée plus ou moins longue jusqu’à ce qu’il se développe à nouveau. Les maladies virales ne sont pas toujours agréables à supporter, elles peuvent vous faire manquer le travail ou vos études, mais beaucoup peuvent se soigner à la maison. Il faut du repos, préparer certaines tisanes, bien se nourrir, c'est souvent suffisant pour guérir.

Méthode 1
Méthode 1 sur 6:
Faire diminuer une fièvre sans médicament

  1. 1
    Laissez la fièvre faire son œuvre. Tous les médecins ne partagent pas cette analyse, mais certains estiment que la fièvre est la meilleure des défenses de l’organisme. Laissez la fièvre monter jusqu'à un certain niveau avant d’intervenir [5] .
    • La fièvre est souvent un symptôme d’une infection virale, mais elle peut aussi être consécutive à une inflammation, à un dérèglement de la thyroïde, à un cancer, à une vaccination ou encore à ?une consommation de drogue. La température corporelle est contrôlée par l’hypothalamus, une glande située au cœur du cerveau, et par la thyroïde. Même si elle varie dans la journée, la température interne est aux alentours de 36 - 37 °C.
    • Lorsqu’un agent infectieux (bactérie, virus) se développe, il produit des substances dites « pyrogènes », qui génèrent de la chaleur. Certains pyrogènes sont également produits par le système immunitaire. En présence de ces pyrogènes, l’hypothalamus augmente la température du corps infecté, ce qui oblige le système immunitaire à combattre l’infection. Certains avancent l’idée qu’une température un peu haute tuerait ces germes [6]  [7] .
    • Chez les adultes, la plupart des fièvres ne sont pas dangereuses et on peut les laisser monter un peu. Cependant, en cas de fièvre supérieure à 39 ° pendant 12 heures d’affilée, il faut absolument contacter votre médecin traitant [8] .
  2. 2
    Soyez attentif à des températures trop élevées. Normalement, on laisse une fièvre suivre son cours tout en la surveillant. Il est des limites à ne pas dépasser [9] .
    • Un bébé de moins de quatre mois ayant une température supérieure à 38 °C doit être immédiatement présenté à un médecin.
    • Tout enfant, quel que soit son âge, présentant une température supérieure à 40 °C doit être immédiatement présenté à un médecin.
    • Tout enfant de plus de six mois présentant une température supérieure à 39,5 °C (front, oreille, aisselle) doit être immédiatement présenté à un médecin.
  3. 3
    Si la fièvre s’accompagne d’autres symptômes, consultez immédiatement. Si votre enfant a de la fièvre et un des symptômes suivants, contactez immédiatement votre médecin ou les urgences :
    • s’il n’est pas bien ou s’il ne mange pas,
    • s’il est très agité,
    • s’il somnole,
    • s’il a des signes évidents d’infection (du pus, un écoulement, une éruption cutanée en bandes),
    • s'il a des convulsions,
    • s'il a la gorge irritée, une éruption cutanée, un mal de tête ou mal dans une oreille, une nuque raide,
    • si, chez les bébés, le sommet du crâne devient anormalement bombé.
  4. 4
    Prenez un bain tiède. Faites couler un bain tiède, et glissez-vous dedans si vous avez de la fièvre. L’eau du bain devrait faire baisser progressivement votre température. L’eau ne doit pas être trop froide, pour éviter de faire chuter trop rapidement la température [10] .
  5. 5
    Portez des chaussettes humides. Cette pratique est assez connue en naturopathie. Elle repose sur l'idée que des pieds froids stimulent la circulation sanguine et induit une réponse positive du système immunitaire [11] . En réaction, le corps va envoyer de la chaleur au niveau des pieds, ce qui va sécher les chaussettes et refroidir le corps. On peut aussi utiliser cette méthode pour une congestion pulmonaire. Cette méthode a de meilleurs résultats la nuit.
    • Prenez une paire de chaussettes 100 % en coton, lequel absorbe mieux l'eau.
    • Imbibez vos chaussettes d'eau froide du robinet.
    • Essorez-les bien et enfilez-les.
    • Couvrez ces chaussettes en coton de chaussettes en pure laine. En effet, ces dernières ont des propriétés isolantes grâce à l'air qu'elles emprisonnent.
    • Une fois les chaussettes enfilées, il faut se mettre au chaud dans le lit pendant le reste de la nuit. Chez les enfants, cette méthode est très appréciée, car ils sentent très vite la fièvre tomber.
  6. 6
    Refroidissez la tête, le cou, les chevilles et les poignets. Prenez un ou deux gants de toilette et pliez-les dans le sens de la longueur. Trempez-les dans l'eau très froide. Essorez bien votre gant et placez-le au choix sur le front, la nuque, les chevilles et les poignets.
    • Ne mettez pas vos gants sur plus de deux zones différentes. Ainsi, vous pouvez mettre un gant sur la tête et les chevilles ou un gant sur le cou et les poignets. Si vous refroidissiez plus de zones, l'abaissement de la température serait trop important. Le froid attire la chaleur et la dissipe, c'est ce qui permet d'abaisser la température corporelle.
    • Recommencez l'opération quand le gant est sec ou tiède. Cette méthode qui soulage bien peut être mise en œuvre aussi souvent que nécessaire.
    Publicité

Méthode 2
Méthode 2 sur 6:
Apporter au corps l'énergie dont il a besoin

  1. 1
    Reposez-vous beaucoup. Bien que ce ne soit pas toujours facile, il est important, dans la lutte contre les virus, de beaucoup se reposer et d'être au calme. En effet, c'est pendant le repos, le sommeil que le système immunitaire répare le corps et lutte contre les ennemis de ce dernier. Si vous êtes actif (vous allez à l'école, au travail, vous avez des activités), le système immunitaire est distrait. C'est pourquoi vous devez prendre quelques jours de repos en arrêtant toute activité, vous ne devez pas envoyer vos enfants malades à l'école.
  2. 2
    Mangez léger. Il est un proverbe outre-Atlantique qui dit « Feed a cold, starve a fever » (« Nourrir un rhume, affamer une fièvre »). Un article récent dans la revue « Scientific American » va dans ce sens [12] . Il ne s'agit pas bien sûr de s'affamer aux extrêmes limites, il faut juste manger moins pour que le corps ne gaspille pas son énergie dans la digestion, mais la consacre à la lutte contre l'infection.
    • Essayez, par exemple, de vous préparer un bon bouillon de poulet ou de bœuf avec du riz et des légumes [13] [14] .
  3. 3
    Donnez la priorité aux fruits riches en vitamine C. Consommez des fruits frais, comme les baies, la pastèque, l'orange ou le melon. Certains d'entre eux sont riches en vitamine C, laquelle aide à lutter contre les petites fièvres et les infections.
  4. 4
    Consommez des yaourts. Essayez de consommer des yaourts entiers, riches en utiles lactobactéries. Il a été prouvé que ces dernières avaient un rôle essentiel dans le bon fonctionnement du système immunitaire.
  5. 5
    Consommez des protéines. En ce domaine, donnez la priorité aux protéines facilement assimilables par l'organisme, comme celles des œufs ou du poulet. Ainsi, rien ne vous empêche d'ajouter quelques lamelles de poulet dans votre bouillon.
  6. 6
    Fuyez les aliments lourds et gras. Évitez toute nourriture grasse, baignant dans l'huile, frite ou cuite au barbecue. Fuyez également les nourritures épicées comme les piments, les merguez, certaines sauces. Ces nourritures retarderont votre guérison.
  7. 7
    Essayez le régime BRAT. Il est vivement recommandé dans les infections de l'appareil digestif. Il se compose d'aliments faciles à digérer, peu gras et faibles en fibres, comme [15]  :
    • Les bananes
    • Le riz
    • La compote de pommes
    • Les biscottes complètes
  8. 8
    Consommez des aliments riches en zinc. Il a été démontré que l'ingestion de zinc réduisait la durée de l'infection. Parmi les aliments les plus riches en zinc, citons certains fruits de mer (huitres, limule, homard), le bœuf, le poulet, le yaourt, les haricots et les fruits à coques (noix de cajou, amandes).
    Publicité

Méthode 3
Méthode 3 sur 6:
Être toujours bien hydraté

  1. 1
    Buvez beaucoup d’eau. L’état fiévreux entraine une certaine déshydratation qu’il faut impérativement compenser. Si vous ne buvez pas assez, votre état ne fera qu’empirer. Si votre enfant n’aime pas trop l’eau plate, essayez de l’hydrater avec des glaces à l’eau parfumées. Si vous le pouvez, faites vos propres glaces à l’eau à base de tisane de camomille ou de sureau. On peut aussi consommer des glaces à l’italienne, des yaourts glacés ou des sorbets, mais le mieux reste l’eau naturelle !
  2. 2
    Essayez une solution de réhydratation orale. Essayez, par exemple du Pedialyte ou du Ceralyte. C'est particulièrement recommandé pour de jeunes enfants. Demandez quand même conseil à votre médecin avant d'y recourir.
    • Surveillez bien votre enfant, notez ce qu'il mange et boit, notez également sa fièvre.
    • Si vous avez un bébé, notez à quel rythme vous changez ses couches. Avec un enfant plus grand, voyez s'il urine suffisamment.
  3. 3
    Continuez à nourrir votre enfant au sein. Si votre bébé a une infection virale, il est recommandé de continuer à le nourrir au sein. L'allaitement lui procurera tout ce qu'il lui faut (nourriture, eau, protection).
  4. 4
    Faites attention à tout signe de déshydratation. Appelez immédiatement votre médecin, même si les symptômes sont peu marqués, surtout chez les bébés. Une déshydratation peut très vite devenir sévère. Une déshydratation commence toujours par les mêmes symptômes [16] .
    • On a une bouche sèche, collante. Chez un bébé, surveillez ses lèvres, elles ne doivent pas être sèches, il ne doit pas non plus avoir des mouvements de succion.
    • On est plus endormi, plus fatigué ou plus agité que d'habitude.
    • On a une sensation de soif. Elle est difficile à reconnaitre chez l’enfant, il fait en général claquer ses lèvres ou les bouge comme s’il cherchait à téter.
    • On constate une diminution du volume urinaire. Vérifiez les couches de bébé. Elles doivent être généralement changées toutes les trois heures. Si au bout de ce temps, les couches sont toujours propres, considérez cela comme un signe de déshydratation. Continuez à lui donner à boire et vérifiez sa couche une heure après. Si elle est toujours propre, appelez votre médecin.
    • Les urines sont plus foncées, un signe évident de déshydratation.
    • Bébé est constipé : voyez si son ventre est dur lors du changement de couche.
    • Bébé a peu ou n'a pas de larmes quand il pleure.
    • La peau des bébés est sèche : pincez doucement la peau du dos de la main de votre bébé. Si la peau revient immédiatement à sa place, c'est qu'il est bien hydraté.
    • Des vertiges ou des étourdissements.
    Publicité

Méthode 4
Méthode 4 sur 6:
Prendre des compléments

  1. 1
    Stimulez votre système immunitaire avec de hautes doses de vitamine C. Il a été prouvé que cette dernière avait un rôle essentiel dans la stimulation du système immunitaire. Une étude a été menée avec des adultes ayant la grippe. On leur a donné 1 000 mg de vitamine C chaque heure pendant six heures. Ensuite, ils ont reçu 1 000 mg trois fois par jour tant qu'ils présentaient des symptômes. Résultat : 85 % de l'échantillon ont perçu une amélioration très nette de leur état de santé, comparativement à un échantillon qui avait reçu un placébo [17] .
    • Prenez 1 000 mg de vitamine C toutes les heures pendant six heures, puis 1 000 mg trois fois par 24 heures jusqu’à disparition des symptômes.
  2. 2
    Augmentez votre consommation de vitamine D3. Cette dernière stimule le système immunitaire. Si vous n'avez jamais eu de supplémentation en vitamine D3, il est fortement probable que vous soyez déficitaire en vitamine D. La carence en vitamine D est observable grâce au taux de 25-hydroxy-vitamine D. Si vous avez déjà la grippe, il est trop tard pour faire cette cure !
    • Pour adultes : prenez 50 000 UI de vitamine D3 dès que vous voyez que vous êtes malade. Les trois jours suivants, prenez la mode dose journalière. Réduisez ensuite cette dose pour ne prendre plus que 5 000 UI.
    • Une étude en milieu scolaire a montré que la prise, dès les premiers symptômes, de 1 200 UI de vitamine D3 réduisait de 67 % la survenue de la grippe par rapport à un groupe qui n’en a pas pris [18] .
  3. 3
    Essayez l’huile de noix de coco. Cette huile est composée d’acides gras à chaine moyenne dont on a démontré les propriétés antivirales, antibactériennes, antifongiques et antiparasitaires, le tout sans aucun effet secondaire. Le principal acide gras saturé de l’huile de noix de coco est l’acide laurique. Ce dernier réussit, par exemple, à pénétrer dans la membrane externe du virus de l'influenza, provoquant ainsi sa mort, sans que la cellule humaine qui l'abritait soit atteinte.
    • Prenez une à deux cuillères à soupe d’huile de noix de coco trois fois par jour. Vous pouvez la mélanger avec du jus d'orange ou dans la préparation d'un plat. Normalement, à ce rythme, le virus doit disparaitre en un à deux jours. Les symptômes d'une grippe régressent en une journée, là où il faut habituellement cinq à sept jours [19] .
    Publicité

Méthode 5
Méthode 5 sur 6:
Se soigner avec des plantes

  1. 1
    Buvez des tisanes et des infusions. Les plantes ont elles aussi leurs virus, et c'est pourquoi elles ont pu développer des substances qui les protègent. Ces substances peuvent alors guérir les hommes. Si vous ne pouvez pas en récolter vous-même, achetez-les en vrac ou en sachets. Comptez environ une cuillère à café de plante pour un bol d’eau bouillante (250 ml). Pour les enfants, une demi-cuillère suffit. Laissez infuser cinq minutes. Si vous aimez, vous pouvez ajouter du citron ou du miel. Laissez refroidir votre préparation et n’y incorporez aucun produit laitier qui accroitrait la congestion.
    • Évitez de donner des tisanes aux enfants, sauf sur avis médical.
    • Essayez une des tisanes ci-dessous [20]  :
      • à la camomille : elle a des propriétés antivirales et peut être administrée aux enfants [21]  [22] ,
      • à l'origan : il peut être administré aux enfants sous forme de tisane peu concentrée. L’origan est connu pour ses propriétés antivirales [23]  [24] ,
      • au thym : il peut être consommé par les enfants, car il n’a pas un gout prononcé. Le thym est connu pour ses propriétés antivirales [25]  [26] ,
      • à la feuille d’olivier : il peut être consommé par les enfants, car il n’a pas un gout prononcé. La feuille d’olivier est connue pour ses propriétés antivirales [27] ,
      • au sureau : il peut être consommé par les enfants (en tisane ou en jus). Le sureau est connu pour ses propriétés antivirales [28]  [29] ,
      • à la feuille de réglisse : elle peut être consommée par les enfants (en tisane légère). La réglisse est connue pour ses propriétés antivirales [30]  [31] ,
      • à l’échinacée : elle peut être consommée par les enfants (en tisane légère). De plus, elle a des propriétés antivirales [32]  [33] .
  2. 2
    Servez-vous d’un pot de neti. C'est un objet qui sert à décongestionner un nez bouché. Il ressemble un peu à une théière. Il permet d'introduire de l'eau dans le nez afin de nettoyer les fosses nasales.
    • Sélectionnez quelques huiles essentielles. Les plantes utilisées en infusion peuvent aussi l'être en huiles essentielles. Rappelons-les : la camomille, le sureau, la racine de réglisse ou d’olivier, l’échinacée, le thym et l’origan. Vous pouvez les mélanger, mais toujours à parts égales. Ne mettez pas plus de 9 à 10 gouttes.
    • Dans un récipient à part, versez environ 370 ml d’eau chaude chaude distillée. L'eau ne doit pas être trop chaude, car elle pourrait détruire les fines muqueuses du nez.
    • Ajoutez six cuillères à soupe de sel de mer non raffiné et finement moulu. Remuez bien pour dissoudre le sel. Ce sel permet de protéger les fragiles muqueuses du nez.
    • Versez les huiles essentielles et mélangez bien.
    • Versez votre solution dans le pot de neti.
    • Penchez-vous au-dessus d’un lavabo, puis inclinez la tête d’un côté. Introduisez lentement la solution dans la narine supérieure, elle ressort par l’autre.
  3. 3
    Utilisez un diffuseur. Cette méthode est très pratique quand plusieurs membres de la famille ont une sinusite ou une infection respiratoire mineure. Choisissez de l’huile de camomille, de sureau, de racine de réglisse ou d’olivier, d’échinacée, de thym ou d’origan. Rien ne vous empêche d’élaborer votre propre mélange.
    • Suivez bien les consignes données par le fabricant du diffuseur. Comptez trois à cinq gouttes d’huile essentielle pour 125 ml d’eau.
    • Quelqu'un qui aurait une sinusite a tout intérêt à se placer près du diffuseur.
  4. 4
    Utilisez la bonne vieille méthode de l'inhalation. Tout ce dont vous avez besoin, c'est d'une casserole, d'eau chaude et de quelques gouttes de votre huile essentielle préférée (ou du mélange). Vous portez l'eau à ébullition et vous vous penchez sur le bol pour inhaler la vapeur.
    • Versez dans une casserole 5 à 6 cm d’eau (si possible, distillée, sinon du robinet).
    • Portez l'eau à ébullition, puis arrêtez tout. Versez huit à dix gouttes d’huile essentielle dans cette eau, puis remuez bien le tout.
    • Vous pouvez laisser la casserole avec le feu allumé ou éteint. Dans les deux cas, faites attention à ne pas vous ébouillanter.
    • Penchez-vous sur la casserole, couvrez-vous la tête avec une serviette et inspirez la vapeur par le nez. Si la gorge est irritée, inspirez également par la bouche.
    • Continuez ainsi tant qu’il y a de la vapeur. Pour prolonger les inhalations, faites bouillir votre eau, tant qu’il en reste.
  5. 5
    Faites des inhalations aux plantes. Suivez la méthode décrite plus haut des inhalations, mais au lieu de mettre de l'huile essentielle, mettez des plantes guérisseuses dans votre eau chaude.
    • Versez dans votre casserole 5 à 6 cm d’eau (si possible, distillée, sinon du robinet).
    • Portez l'eau à ébullition, puis arrêtez tout. Versez deux cuillères à café d’origan et deux de basilic. Vous pouvez éventuellement ajouter une toute petite pincée de piment de Cayenne. Pas trop !
    • Penchez-vous sur la casserole, couvrez-vous la tête avec une serviette et inspirez la vapeur par le nez. Si votre gorge est irritée, vous pouvez aussi inspirer par la bouche.
    • Continuez ainsi tant qu’il y a de la vapeur. Pour prolonger les inhalations, faites bouillir votre eau, tant qu’il en reste.
    Publicité

Méthode 6
Méthode 6 sur 6:
Prendre rendez-vous avec un médecin

  1. 1
    Voyez votre médecin en cas de système immunitaire altéré. Les virus les plus communs se traitent facilement chez des personnes en bonne santé. Par contre, le traitement est plus compliqué chez les personnes immunodéprimées. Le recours à un médecin est alors obligatoire. Les personnes immunodéprimées sont généralement les très jeunes enfants, les vieillards, les personnes atteintes du VIH, les patients ayant subi une transplantation d'organe et les cancéreux sous chimiothérapie. Parmi les symptômes les plus fréquents d'une atteinte virale, citons :
    • de la fièvre
    • des douleurs articulaires
    • une gorge irritée
    • des maux de tête
    • des nausées, des vomissements, de la diarrhée
    • une éruption cutanée
    • de la fatigue
    • un nez bouché
  2. 2
    Si les symptômes s'aggravent, consultez immédiatement. Contactez immédiatement votre médecin traitant. Si ce n'est pas possible, rendez-vous aux urgences de l'hôpital le plus proche [34] .
  3. 3
    En cas d'apparition de symptômes graves, faites appel aux urgences. Téléphonez immédiatement au SAMU ou aux pompiers si une personne de votre entourage présente les symptômes suivants [35]  :
    • une non-réactivité du patient,
    • une douleur de poitrine,
    • une toux profonde venant de la poitrine et produisant des glaires jaunes, vertes ou brunâtres,
    • une certaine léthargie ou un manque de réponses à des stimulus extérieurs (aux sons, à la lumière ou au toucher),
    • toute forme de convulsions,
    • tout essoufflement, toute respiration sifflante et toute difficulté à respirer,
    • une nuque très raide ou un important mal de tête,
    • un jaunissement de la peau ou du blanc de l'œil.
  4. 4
    Faites-vous vacciner. La vaccination dépend du virus envisagé. En effet, il existe sur Terre des centaines de virus humains et tous n'ont pas leur vaccin. Nombre d'entre eux peuvent cependant être neutralisés par une vaccination faite à temps. C'est le cas pour la grippe, la variole, le zona, etc.
    • Pour toute vaccination, consultez préalablement votre médecin.
  5. 5
    Si les remèdes maison ont été inefficaces, allez voir votre médecin. Si vous pensez avoir une infection virale et que, malgré les méthodes données ici, elle n'est pas passée ou en régression dans les 48 heures, il faut aller consulter au plus vite. De nombreux virus, comme le rhume (rhinovirus), la grippe (influenza), la rougeole (morbillivirus) ou la mononucléose (virus d'Epstein-Barr, ou VEB), nécessitent une prise en charge médicale. D'autres virus entrainent des maladies graves pouvant entrainer la mort, comme certains cancers ou la maladie à virus Ebola. D'autres virus provoquent des maladies sur le plus ou moins long terme, comme les hépatites, l'herpès, la varicelle-zona (causant la variole et le zona) et le VIH [36] .
  6. 6
    Demandez à bénéficier de médicaments antiviraux. Jusqu'à très récemment, il n'en existait pas. C'est en train de changer avec l'apparition de molécules [37] . Des thérapies antivirales ont aussi vu le jour pour guérir certaines infections, comme celles dues au virus de l'herpès (HSV), au cytomégalovirus (CMV) et au virus de l'immunodéficience humaine (VIH).
    • Il est une autre façon de lutter contre les maladies virales, c'est d'utiliser des interférons. Ce sont des protéines (cytokines) fabriquées par le système immunitaire depuis la cellule infectée afin de signaler la présence d'un virus. Elles bloquent aussi la réplication virale [38] . L'usage des interférons est particulièrement important dans la lutte contre le virus de l'hépatite (B et C), le sarcome de Kaposi (associé au VIH) et une maladie sexuellement transmissible (MST) appelée « verrue génitale » (condyloma acuminata[39] .
    Publicité
Cet article contient des informations médicales ou des conseils pouvant affecter votre santé.

wikiHow s'efforce de proposer du contenu aussi précis que possible, mais ne peut en aucun cas être responsable du résultat de l'application (liste non exhaustive) des traitement, des techniques, des médicaments des dosages et/ou méthodes proposées dans ce document. L'utilisateur en assume la pleine responsabilité.
Si les symptômes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santé. Lui seul est apte à vous fournir un avis médical, quelle que soit votre condition. S'il s'agit d'un jeune enfant, consultez un pédiatre sans attendre.
Le numéro des urgences médicales européen est le : 112
Vous retrouverez les autres numéros des urgences médicales pour de nombreux pays en cliquant ici.
  1. http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/hypothermia/basics/definition/con-20020453
  2. http://www.bastyr.edu/news/health-tips/2009/11/dive-feet-first-wellness-natural-remedy
  3. http://www.scientificamerican.com/article/fact-or-fiction-feed-a-cold/
  4. Bender BS. Barbara, what’s a nice girl like you doing writing an article like this? : the scientific basis of folk remedies for colds and flu Chest 2000;118(4):887-888.
  5. Saketkhoo, K., Januszkiewicz, A., Sackner, MA. Effects of drinking hot water, cold water and chicken soup on nasal mucus velocity and nasal airflow resistance. Chest 1978; 74,408-410.
  6. http://familydoctor.org/familydoctor/en/prevention-wellness/food-nutrition/weight-loss/brat-diet-recovering-from-an-upset-stomach.html
  7. http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/dehydration/basics/symptoms/con-20030056
  8. LifeExtension: “Disease Prevention and Treatment,” 2013, page 825-826.
  9. LifeExtension: “Disease Prevention and Treatment”, 2013, page 825.
  10. Bruce Fife, C. N., N. D: “The Coconut Oil Miracle”, 5th edition, Penguin Group, 2013, New York, New York 10014; page 70-77.
  11. http://www.botanical-online.com/english/feverremedies.htm
  12. Koch C, Reichling J, Kehm R, Sharaf MM, Zentgraf H, Schneele J, Schnitzler P. Efficacy of anise oil, dwarf-pine oil and camomille oil against thymidine-kinase-positive and thymidine-kinase-negative herpesvirus. J Pharm Pharmacol. 2008 Nov ;60(11):1545-50.
  13. Koch C, Reichling J, Schneele J, Schnitzler P. Inhibitory effect of essential oils against herpes simplex virus type 2. Phytomedicine. 2008 Jan ;15(1-2):71-8.
  14. Sánchez G, Aznar R. Evaluation of Natural Compounds of Plant Origin for Inactivation of Enteric Viruses. Food Environ Virol. 2015 Jan 31
  15. Zhang XL, Guo YS, Wang CH, Li GQ, Xu JJ, Chung HY, Ye WC, Li YL, Wang GC. Phenolic compounds from Origanum vulgare and their antioxidant and antiviral activities. Food Chem. 2014;152:300-6.
  16. http://www.botanical-online.com/english/feverremedies.htm
  17. Zeina B, Othman O, al-Assad S. Effect of honey versus thyme on Rubella virus survival in vitro. J Altern Complement Med. 1996 Fall ;2(3):345-8.
  18. Knipping K, Garssen J, van't Land B. An evaluation of the inhibitory effects against rotavirus infection of edible plant extracts. Virol J. 2012 Jul 26;9:137.
  19. Kinoshita E, Hayashi K, Katayama H, Hayashi T, Obata A. Anti-influenza virus effects of elderberry juice and its fractions. Biosci Biotechnol Biochem. 2012;76(9):1633-8.
  20. Krawitz C, Mraheil MA, Stein M, Imirzalioglu C, Domann E, Pleschka S, Hain T. Inhibitory activity of a standardized elderberry liquid extract against clinically-relevant human respiratory bactériesl pathogens and influenza A and B virus. BMC Complement Altern Med. 2011 Feb 25;11:16.
  21. Laconi S, Madeddu MA, Pompei R. Autophagy activation and antiviral activity by a licorice triterpene. Phytother Res. 2014 Dec ;28(12):1890-2
  22. Liu H, Wang J, Zhou W, Wang Y, Yang L. Systems approaches and polypharmacology for drug discovery from herbal medicines: an example using licorice. J Ethnopharmacol. 2013 Apr 19;146(3):773-93.
  23. Ghaemi A, Soleimanjahi H, Gill P, Arefian E, Soudi S, Hassan Z Echinacea purpurea polysaccharide reduces the latency rate in herpes simplex virus type-1 infections. Intervirology. 2009;52(1):29-34.
  24. Birt DF, Widrlechner MP, Lalone CA, Wu L, Bae J, Solco AK, Kraus GA, Murphy PA, Wurtele ES, Leng Q, Hebert SC, Maury WJ, Price JP. Echinacea in infection. Am J Clin Nutr. 2008 Feb ;87(2):488S-92S.
  25. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000073.htm
  26. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000073.htm
  27. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK8538/
  28. http://ghr.nlm.nih.gov/glossary=oncogene
  29. http://ghr.nlm.nih.gov/glossary=oncogene
  30. http://ghr.nlm.nih.gov/glossary=oncogene

À propos de ce wikiHow

Lisa Bryant, ND
Coécrit par:
Docteure en naturopathie
Cet article a été coécrit par Lisa Bryant, ND. La Dre Bryant est médecin en naturopathie et experte en médecine naturelle à Portland, Oregon. Elle a accompli son résidanat en naturopathie familiale à l'école nationale de médecine naturelle en 2014. Cet article a été consulté 6 070 fois.
Catégories: Infections
Publicité