L'état de choc circulatoire est une urgence médicale vitale au cours de laquelle la circulation sanguine ne fonctionne plus correctement, ce qui empêche les nutriments et l'oxygène de parvenir aux organes et aux cellules. Des soins médicaux urgents sont alors nécessaires. On estime qu'environ 20 % des personnes qui sont victimes d'un choc circulatoire en meurent. Plus le délai entre la survenue du choc et la prise en charge médicale est long, plus le risque d'atteintes irréversibles des organes et de décès est important. Une réaction allergique, un choc anaphylactique ou une infection grave peuvent entrainer un état de choc circulatoire pouvant aller jusqu'à la mort s'ils ne sont pas pris en charge rapidement.

Partie 1
Partie 1 sur 3:
Commencer les premiers secours

  1. 1
    Sachez reconnaitre les symptômes. Avant de commencer à administrer les premiers secours, il est essentiel que vous sachiez à quoi vous devez faire face. Voici les signes qui doivent alerter quant à la possible survenue d'un choc circulatoire [1]  :
    • la peau froide, moite, qui prend un aspect pâle ou grisâtre,
    • de la sueur abondante ou la peau très humide,
    • les lèvres et les ongles bleus,
    • un pouls rapide et faible,
    • une respiration rapide et superficielle,
    • des pupilles contractées ou dilatées (lors d'un choc septique, la pupille peut se dilater, mais lors d'un choc traumatique, elle peut se contracter),
    • une tension basse,
    • un débit urinaire faible ou inexistant,
    • si la personne est consciente, elle peut également présenter des signes d'altération de la fonction cérébrale et être affaiblie, confuse, désorientée, agitée, anxieuse, ne pas supporter la lumière, avoir des vertiges, se sentir très fatiguée ou avoir l'impression qu'elle est sur le point de s'évanouir,
    • la personne peut également se plaindre de douleurs dans la poitrine, de nausées ou vomir,
    • ensuite, elle perd généralement connaissance.
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    Appelez le 15 ou un autre service d'urgence. L'état de choc est une urgence médicale qui nécessite une prise en charge par des professionnels de santé et une hospitalisation [2] .
    • Si vous vous êtes assuré que les secours étaient bien en route avant de commencer à administrer les premiers soins à la personne concernée, vous lui avez peut-être sauvé la vie.
    • Si possible, essayez de garder les secours en ligne pour pouvoir leur fournir des informations en continu sur l'évolution de l'état de la victime.
    • Suivez scrupuleusement les instructions que les secours vous donnent jusqu'à ce qu'ils soient sur place.
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    Vérifiez le battement cardiaque et la respiration. Assurez-vous que la personne respire, que ses voies respiratoires soient dégagées et prenez son pouls [3] .
    • Observez le torse de la victime pour voir s'il se soulève puis se dégonfle et approchez ensuite votre joue de sa bouche pour sentir son souffle.
    • Contrôlez de nouveau le rythme respiratoire de la victime à intervalle régulier, toutes les 5 minutes environ, même si elle respire par elle-même [4] .
  4. 4
    Si vous le pouvez, mesurez sa tension. Si vous avez un tensiomètre à votre disposition et que vous pouvez l'utiliser sans risque d'aggraver les blessures, prenez la tension de la victime et communiquez cette information aux secours.
  5. 5
    Pratiquez une réanimation cardiopulmonaire. Ne réalisez ce geste de réanimation que si vous y avez été préalablement formé. Une personne non formée qui tente d'administrer une réanimation cardiopulmonaire à une victime risque de faire plus de mal que de bien [5] .
    • Seules les personnes formées à cette technique peuvent réaliser une réanimation cardiopulmonaire, que ce soit sur un adulte, sur un enfant ou sur un bébé, à cause du risque de blessure mortelle qu'elle peut entrainer.
    • La Croix-Rouge a récemment émis de nouvelles recommandations en ce qui concerne les protocoles d'administration de la réanimation cardiopulmonaire. Il est essentiel que seules les personnes qui connaissent ces nouvelles méthodes et qui ont à leur disposition un défibrillateur automatisé externe se chargent de mettre en œuvre la procédure prévue [6] .
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    Positionnez la victime en position de sécurité. Si la victime est consciente et qu'elle n'a aucune blessure ni aux jambes ni à la tête ni à la nuque ni au niveau de la colonne vertébrale, placez-la ensuite en position de sécurité [7] .
    • Allongez la victime sur le dos et surélevez-lui les jambes d'environ 30 cm [8] .
    • Ne surélevez pas la tête [9] .
    • Si le fait de surélever les jambes engendre de la douleur ou risque de causer des blessures, ne le faites pas et laissez la personne allongée à plat sur le dos [10] .
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    Ne déplacez pas la victime. Vous devez agir sur place, à l'endroit où vous vous trouvez, sauf si les circonstances rendent la zone dangereuse.
    • Dans certains cas particuliers, les circonstances exigent de déplacer la victime pour la mettre à l'abri du danger et pour vous protéger également. Ce peut être le cas si vous êtes dans une situation où il y a eu un accident de voiture en plein milieu de l'autoroute ou si vous êtes dans un bâtiment qui menace de s'effondrer ou d'exploser.
    • Surtout, ne donnez rien à boire ni à manger à la victime [11] .
  8. 8
    Prodiguez les premiers secours classiques sur les blessures apparentes. Si la personne concernée a été victime d'un traumatisme, vous allez peut-être devoir stopper une hémorragie ou administrer les premiers soins pour une fracture [12] .
    • Comprimez toute plaie à l'origine d'une hémorragie et posez un pansement sur celle-ci à l'aide d'un tissu propre si vous en avez un à votre disposition [13] .
  9. 9
    Gardez la victime au chaud. Recouvrez la personne à qui vous prodiguez les premiers secours avec tout ce que vous avez sous la main : veste, couverture, serviette ou couverture de survie [14] .
  10. 10
    Autant que possible, desserrez tout ce qui pourrait gêner la circulation sanguine. Défaites ceinture et bouton de pantalon au niveau de la taille et retirez tout vêtement trop serré au niveau du torse [15] .
    • Desserrez la cravate, le col, défaites le bouton du haut de la chemise. Découpez tout vêtement trop serré.
    • Défaites les lacets de chaussures et enlevez tous les bijoux trop serrés que la personne porte autour du cou ou des poignets[16] .
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Partie 2
Partie 2 sur 3:
Surveiller la victime en attendant l'arrivée des secours

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    Restez auprès de la victime jusqu'à ce que les secours arrivent. N'attendez surtout pas de voir si les symptômes évoluent pour juger de l'état de la victime. Prodiguez les premiers secours, puis voyez ensuite si la situation semble s'améliorer ou se détériorer [17] [18] .
    • Adressez-vous calmement à la victime. Si elle est consciente, cela vous aidera à juger de l'évolution de son état dans le temps [19] .
    • Fournissez de façon continue aux secours des informations sur la respiration de la victime, sur son rythme cardiaque et sur son niveau de conscience.
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    Continuez à prodiguer les premiers secours. Vérifiez en permanence que les voies respiratoires sont dégagées et continuez à surveiller la circulation sanguine en prenant le pouls de la victime.
    • Surveillez la victime pour vérifier qu'elle reste consciente jusqu'à l'arrivée des secours [20] .
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    Évitez que la personne ne s'étouffe. Si la victime a du sang qui sort de la bouche ou qu'elle vomit et s'il n'y a pas de risque qu'elle ait été blessée à la colonne vertébrale, allongez-la sur le côté pour éviter que les voies respiratoires ne soient obstruées et qu'elle ne s'étouffe [21] .
    • Si la victime a du sang qui sort de la bouche ou qu'elle vomit, mais que vous pensez qu'elle a pu être blessée à la colonne vertébrale, essayez de lui dégager les voies respiratoires sans pour autant déplacer la nuque, le dos ou la tête [22] .
    • Positionnez vos mains de chaque côté du visage de la victime en lui soulevant délicatement la mandibule et ouvrez-lui les lèvres du bout des doigts pour laisser passer l'air. Veillez à ne pas faire bouger la nuque et la tête [23] .
    • Si vous ne parvenez pas à dégager les voies respiratoires, demandez de l'aide pour la mettre d'un bloc en pseudo position latérale de sécurité afin d'éviter l'étouffement [24] .
    • Une première personne va devoir maintenir le cou et la nuque pour s'assurer qu'ils restent bien dans l'alignement du dos, pendant qu'une seconde personne bascule délicatement la victime sur le côté [25] .
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Partie 3
Partie 3 sur 3:
Traiter le choc anaphylactique

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    Identifiez les symptômes d'une réaction allergique. La réaction allergique débute dans les quelques minutes ou les quelques secondes qui suivent le contact avec un agent allergène. Voici une liste des symptômes typiques que présente une personne qui est en train de faire un choc anaphylactique [26] .
    • La peau est pâle, elle peut être enflée ou démanger, des rougeurs ou de l'urticaire peuvent apparaitre sur les parties du corps qui ont été en contact avec l'allergène [27] .
    • Une sensation de chaleur inhabituelle [28] .
    • Des difficultés pour avaler, pouvant aller jusqu'à l'impression d'avoir une grosseur dans la gorge [29] .
    • Une respiration difficile, sifflante, des quintes de toux, une sensation de gêne ou d'étouffement au niveau de la poitrine [30] .
    • La bouche et la langue ou le visage peuvent enfler, le nez peut être bouché [31] .
    • Des vertiges, de l'anxiété, de la confusion, des difficultés à articuler [32] .
    • Des nausées, des vomissements, des diarrhées ainsi que des maux de ventre [33] .
    • Des palpitations, un pouls rapide et faible [34] .
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    Appelez le 15 ou un autre service d'urgence. Le choc anaphylactique est une urgence médicale qui nécessite une prise en charge par des professionnels de santé et une hospitalisation [35] .
    • S'il n'est pas immédiatement pris en charge, le choc anaphylactique peut entrainer la mort. Gardez les secours en ligne pour recevoir leurs instructions au fur et à mesure que vous prodiguez les premiers secours.
    • Ne tardez pas à appeler les urgences, même si les symptômes vous paraissent assez bénins. Dans certains cas, la réaction allergique peut être modérée au début, mais devenir très violente et potentiellement mortelle jusqu'à plusieurs heures après le contact avec l'allergène [36] .
    • Les prémices de la réaction allergique consistent souvent en des démangeaisons ou un gonflement de la partie du corps qui a été en contact immédiat avec l'allergène. Dans le cas des piqures d'insectes, ce sera sur la peau. Dans le cas d'une allergie à un médicament ou à un aliment, ce sera probablement la gorge et la bouche qui vont enfler en premier, ce qui peut rapidement perturber la fonction respiratoire [37] .
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    Faites une injection d'adrénaline. Demandez à la victime si elle possède de l'adrénaline auto-injectable, qu'on trouve souvent sous le nom commercial d'EpiPen. L'injection doit normalement être réalisée dans la cuisse [38] .
    • Cette petite seringue permet de délivrer une dose d'adrénaline pour ralentir le choc anaphylactique et potentiellement sauver des vies. Les personnes qui savent qu'ils ont des allergies alimentaires ou des allergies aux piqures d'insectes en ont souvent avec eux [39] .
    • Ne vous dites pas que cette injection va suffire à stopper entièrement la réaction allergique. Vous devez continuer à effectuer tous les gestes d'urgence et notamment appeler les secours au plus vite [40] .
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    Parlez à la victime avec des mots rassurants. Essayez de trouver ce qui a provoqué cette réaction allergique [41] .
    • Il existe un certain nombre d'allergènes dangereux au point de risquer de provoquer un choc anaphylactique. Les plus courants sont les piqures de guêpes ou d'abeilles, les morsures de certains insectes, par exemple les fourmis rouges, ainsi qu'un certain nombre d'aliments, parmi lesquels les cacahouètes, les noix, les fruits de mer, ainsi que les dérivés du blé et du soja.
    • Si la victime est incapable de parler ou de vous répondre, vérifiez si elle possède un bracelet ou un collier d'urgence permettant de donner l'alerte ou une carte dans son portefeuille qui mentionne d'éventuels problèmes de santé [42] .
    • Si c'est une piqure d'abeille ou d'insecte qui a provoqué le choc anaphylactique, grattez l'endroit de la piqure à l'aide de n'importe quel objet rigide, que ce soit un ongle, une clé ou une carte bancaire [43] .
    • Surtout, n'enlevez pas le dard avec une pince à épiler. Vous feriez pénétrer encore plus de venin dans la peau [44] .
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    Pour prévenir l'état de choc, respectez les consignes suivantes. Allongez la victime sur le dos, bien à plat par terre. Ne lui mettez pas d'oreiller sous la tête, cela risquerait de gêner la respiration [45] .
    • Ne lui donnez rien à boire ni à manger [46] .
    • Surélevez-lui les pieds de 30 cm environ et recouvrez-la à l'aide d'une couverture ou d'un manteau pour qu'elle reste bien au chaud [47] .
    • Desserrez ou enlevez tout ce qui risque de perturber la circulation sanguine : le bouton de pantalon, la ceinture, la cravate, la chemise ou le t-shirt près du corps, tout collier ou bracelet, les chaussures.
    • S'il n'est pas totalement exclu que la victime ait pu être blessée à la nuque, au dos, à la tête ou à la colonne vertébrale, ne lui soulevez pas les jambes, laissez-la bien à plat sur le sol [48] .
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    Si la victime commence à vomir, faites-la basculer sur le côté. Pour éviter que la victime ne s'étouffe et lui dégager les voies respiratoires si elle a du sang dans la bouche ou qu'elle commence à vomir, faites-la rouler sur le côté [49] .
    • Si vous pensez que sa colonne vertébrale a pu être abimée, faites attention à ne pas aggraver les dégâts. Demandez de l'aide pour la faire rouler sur le côté d'un seul bloc, en faisant en sorte que le dos, la nuque et la tête restent autant que possible bien alignés [50] .
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    Continuez à vérifier que rien n'obstrue les voies respiratoires, surveillez la circulation sanguine et la respiration. Même si la victime parvient à respirer sans assistance, continuez à vérifier toutes les deux ou trois minutes son rythme respiratoire et son rythme cardiaque [51] .
    • Vérifiez également régulièrement, toutes les deux ou trois minutes, si la victime est toujours consciente, et ce jusqu'à l'arrivée des secours [52] .
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    Réalisez une réanimation cardiorespiratoire si nécessaire. Ne vous aventurez pas à faire ce geste de réanimation si vous n'y avez pas préalablement été formé. Une personne non formée qui tente de pratiquer une réanimation cardiopulmonaire sur une victime risque de faire plus de mal que de bien [53] .
    • Seules les personnes formées à cette technique peuvent réaliser une réanimation cardiopulmonaire, que ce soit sur un adulte, sur un enfant ou sur un bébé, à cause du risque de blessure mortelle qu'elle peut entrainer.
    • La Croix-Rouge a récemment émis de nouvelles recommandations en ce qui concerne les protocoles d'administration de la réanimation cardiopulmonaire. Il est essentiel que seules les personnes qui connaissent ces nouvelles méthodes et qui ont à leur disposition un défibrillateur automatisé externe se chargent de mettre en œuvre la procédure prévue [54] .
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    Restez auprès de la victime jusqu'à ce que les secours arrivent. Continuez à lui parler calmement, à la rassurer et à surveiller de près une possible évolution de son état.
    • Lorsqu'ils arriveront sur place, les professionnels de santé auront besoin de recueillir toutes les informations que vous pourrez leur fournir sur l'état de la victime. Ils vous demanderont également quels sont les gestes de premiers secours que vous avez réalisés.
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Conseils

  • Pensez bien à rester calme, à rassurer la personne dont vous vous occupez et à lui expliquer les gestes que vous réalisez.
  • Appelez les secours aussi vite que possible.
  • Soyez conscient que vous n'êtes pas un professionnel de santé et que vous ne devez pas réaliser des gestes d'urgence qui aillent au-delà de vos capacités : vous risqueriez d'aggraver encore les blessures de la personne dont vous vous occupez.
  • Ne vous lancez pas dans une réanimation cardiopulmonaire si vous n'avez pas été formé à l'apprentissage de cette technique.
  • Continuez à surveiller ce qui se trouve autour de vous. Il se peut que vous soyez obligé de déplacer la victime pour la protéger et pour vous protéger vous-même.
  • Si vous êtes vous-même allergique au venin de certains insectes, à certains médicaments ou à certains aliments, renseignez-vous pour vous faire prescrire un bracelet ou un collier d'appel d'urgence ou pour réaliser une carte expliquant ce dont vous souffrez que vous laissez dans votre portefeuille. Vous pouvez aussi garder en permanence sur vous une dose d'insuline Epipen en bon état de fonctionnement.
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  1. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000039.htm
  2. http://www.mayoclinic.org/first-aid/first-aid-shock/basics/art-20056620
  3. http://www.mayoclinic.com/health/first-aid-shock/FA00056
  4. http://www.emergencycareforyou.org/Emergency-101/Emergencies-A-Z/Shock/
  5. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000039.htm
  6. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000039.htm
  7. http://www.mayoclinic.com/health/first-aid-shock/FA00056
  8. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000039.htm
  9. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000039.htm
  10. https://www.mtholyoke.edu/courses/eperrell/classnotes2.html
  11. https://www.mtholyoke.edu/courses/eperrell/classnotes2.html
  12. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000039.htm
  13. http://www.nhs.uk/Conditions/Accidents-and-first-aid/Pages/The-recovery-position.aspx
  14. http://www.nhs.uk/Conditions/Accidents-and-first-aid/Pages/The-recovery-position.aspx
  15. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000039.htm
  16. http://www.nhs.uk/Conditions/Accidents-and-first-aid/Pages/The-recovery-position.aspx
  17. http://www.allergy-clinic.co.uk/more-about-allergy/anaphylaxis/
  18. http://www.mayoclinic.org/search/search-results?q=anaphylaxis
  19. http://www.mayoclinic.org/search/search-results?q=anaphylaxis
  20. http://www.mayoclinic.org/search/search-results?q=anaphylaxis
  21. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000844.htm
  22. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000844.htm
  23. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000844.htm
  24. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000844.htm
  25. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000844.htm
  26. http://www.mayoclinic.org/search/search-results?q=anaphylaxis
  27. https://www.allergy-clinic.co.uk/allergies/more-about-allergy/anaphylaxis/
  28. http://www.allergy-clinic.co.uk/more-about-allergy/anaphylaxis/
  29. http://www.mayoclinic.org/search/search-results?q=anaphylaxis
  30. http://www.mayoclinic.com/health/anaphylaxis/DS00009/DSECTION=symptoms
  31. http://www.mayoclinic.org/search/search-results?q=anaphylaxis
  32. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000844.htm
  33. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000844.htm
  34. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000844.htm
  35. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000844.htm
  36. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000844.htm
  37. >http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000844.htm
  38. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000844.htm
  39. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000844.htm
  40. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000844.htm
  41. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000039.htm
  42. https://www.mtholyoke.edu/courses/eperrell/classnotes2.html
  43. https://www.mtholyoke.edu/courses/eperrell/classnotes2.html
  44. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000013.htm
  45. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000013.htm

À propos de ce wikiHow

Jonas DeMuro, MD
Coécrit par:
Chirurgien en soins intensifs
Cet article a été coécrit par Jonas DeMuro, MD. Le Dr DeMuro est chirurgien en soins intensifs pédiatriques, agréé par le conseil de l’Ordre à New York. Il a obtenu son doctorat à la faculté de médecine de l'université de Stony Brook en 1996. Il a effectué son stage postdoctoral en soins intensifs chirurgicaux au North Shore-Long Island Jewish Health System et a été membre de l'American College of Surgeons (ACS). Cet article a été consulté 6 249 fois.
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