École de l'infanterie
L'École de l'infanterie, ancienne École d'application de l'infanterie (EAI) est une école de formation formant les officiers, les sous-officiers et certains soldats spécialistes de l'infanterie française installée à Draguignan depuis 2010. Auparavant, elle était située à Montpellier.
Pour les articles homonymes, voir EAI.
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L'école organise plus de 70 stages différents (formation générale, formation de spécialité, formations d'adaptation) pour environ 1 500 stagiaires par an. Par ailleurs, environ 500 stagiaires des armées étrangères et des autres ministères passent annuellement à l'école d'infanterie pour y acquérir de nouvelles connaissances et/ou savoir-faire.
Histoire
Le général Ducrot crée en 1873 l'École Militaire d'Infanterie au camp d'Avord. En 1880, on décide de créer à Saint-Maixent une école militaire dans l'enceinte du château. Il s'agit en fait du transfert de l'E.M.I d'Avord à Saint-Maixent. Les premiers élèves arrivent le et s'installent provisoirement dans les quartiers militaires existants.
Le général Callies créé le à Auvours (Sarthe), l'École d'Application de l'Infanterie (EAI). Elle a alors pour but la formation de spécialiste des jeunes officiers sortant de l'école spéciale militaire interarmes Saint-Cyr.
Le , l'école quitte sa garnison d'Auvours pour s'installer à Coëtquidan, directement à proximité de l'ESMIA.
En octobre 1951, l'EAI rejoint Saint-Maixent. Elle assure alors la formation des officiers élèves de toutes origines statutaires (officiers d'active de l'ESMIA, anciens sous-officiers accédant à l'Épaulette, élèves officiers de réserve) ainsi que des sous-officiers d'active.
Le , une nouvelle unité d'instruction voit le jour : le groupement chargé du perfectionnement des capitaines et commandants d'active ainsi que des officiers de réserve proposables à l'avancement.
En 1959, l’EMI est transférée à Cherchell, en Algérie, pour la formation des officiers de réserve.
Cette section est rapatriée à Montpellier en au quartier Lepic.
Le , l'école fusionne à Montpellier avec l'ancienne école militaire d'infanterie. Par la suite, elle se verra confier les missions dévolues au Centre de perfectionnement des cadres de l'infanterie de Besançon (1969), puis du Centre d'instruction spécialisé du tir et du combat de nuit de Montauban. Elle est soutenue par le 81e Régiment d'infanterie de commandement et de soutien (81e RICS).
À la suite de la réforme de la carte militaire, décidée en 2008, l'école d'infanterie a déménagé à Draguignan à la rentrée 2010. Elle perd également ses unités subordonnées : "Groupement d'instruction du camp des garrigues, le 3e Régiment d'infanterie" et "Groupement de soutien de l'EAI, le 81e Régiment d'infanterie" qui sont définitivement dissous.
Missions
Les missions de l'école sont :
- la formation des cadres d’active et de réserve[1], officiers et sous-officiers, destinés à servir dans tous les régiments d’infanterie français (troupes de marine, infanterie motorisée, mécanisée, parachutistes, chasseurs alpins, Légion étrangère, etc.) Les officiers et sous-officiers y effectuent leur formation initiale (à l'exception des sous-officiers de Légion étrangère, formés en interne au 4e RE) ainsi que leur formation continue tout au long de leur carrière (formation de cursus pour acquérir un nouveau grade, formations de spécialité ou formation d'adaptation sur de nouveaux matériels)
- les missions d'étude et de prospective qui ont pour objectif de développer l'infanterie du futur, tant dans ses tactiques que dans ses matériels
- des missions de soutien au profit du camp des Garrigues et des différentes unités de la garnison de Montpellier
- des missions opérationnelles comme la mise en œuvre des plans de crise, dans la région
Revue
Fantassins est une revue bilingue, réalisée par l'École de l'infanterie, publiée en français et anglais, dans chacun des numéros.
Ses articles traitent de l'infanterie en général, de son évolution technique, tactique et matérielle, avec des articles rédigés par des officiers, d'état-major ou de régiment, se basant le plus souvent sur leur expérience personnelle, leurs stages, tests, etc.
Voir aussi
Sources
Notes et références
- « Les réservistes de l'Infanterie se regroupent au sein de l'Anori, membre de l'ANRAT. Site de l'Anori », sur www.anorinfanterie.free.fr
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Fantassins (magazine) » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
- Portail de l’Armée française