Écuires

Écuires est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Écuires

La mairie bâtie en 1932.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité Communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois
Maire
Mandat
Philippe Cousin
2020-2026
Code postal 62170
Code commune 62289
Démographie
Gentilé Écuiriens
Population
municipale
704 hab. (2019 )
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 26′ 50″ nord, 1° 45′ 43″ est
Altitude Min. 5 m
Max. 65 m
Superficie 9,15 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Montreuil
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Berck
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Écuires
Géolocalisation sur la carte : France
Écuires
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Écuires
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Écuires

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois qui regroupe 46 communes et compte 66 119 habitants en 2018.

    Géographie

    Localisation

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

    Paysages

    La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[1]. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Écuires est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montreuil, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[6] et 6 599 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,1 %), prairies (9,3 %), zones urbanisées (7,7 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Squira en 1042, Escurae en 1079[13], Esquir en 1100[14], Hescuir en 1134[15], Escuir en 1154, Scuir en 1197[16], Escuirs en 1202[17], Eschuir en 1209[17], Esquiers en 1282[18], Escuyre en 1522, Ecuirs en 1739, Escuires en 1793[19],[20], Escuires (1793), Ecuires et Écuires (depuis 1801)[21].

    Le nom de la commune viendrait de escure, xhure, escury ou escuierie signifiant « grange » ou « écurie » en oïl.

    Schuren en flamand[22].

    Histoire

    Le panneau d'information.

    Un panneau émaillé destiné à l'information des visiteurs est fixé à proximité de l'église. Voici, in extenso, le texte qu'il contient :

    « Ecuires

    Ecuires, entre ville et campagne

    Selon la tradition, le village a occupé trois sites successifs. Il s’est déplacé depuis le Fond des Granges vers le Cronquelet du Hamel, pour se fixer au XVe siècle à proximité de Montreuil-sur-Mer. Son nom dériverait du mot scurja - écurie ou grange - qui rappelle son emplacement primitif. Etablie dans un vallon, la commune présente une structure linéaire encaissée et orientée vers la ville de Montreuil.

    L'histoire d'Ecuires est liée à celle de sa puissante voisine. Au Moyen Age, le village est sous la dépendance de l'abbaye Saint-Saulve. Les moines y bénéficient de droits divers abandonnés à leur profit par le comte de Montreuil Herluin, donation confirmée par une charte du roi Henri 1er en 1042. Le monastère bénédictin perçoit les deux tiers de la dîme et certaines corvées sur les habitants. Il y possède un vivier à poissons et des vignes fournissant le vin de messe. Une famille seigneuriale est attestée dès le début du XIIe siècle. Elle semble inféodée aux comtes de Montreuil.

    Au XVe siècle, le village, se dote d'une nouvelle église de style gothique flamboyant. Dédiée à saint Vaast, elle se compose d'une nef simple et d'un chœur pourvus de deux modes de couvrement différents. La nef est recouverte d'un berceau brisé lambrissé, orné d'une frise de feuillage et de blochets sculptés à l'effigie de saint Pierre, saint Paul, saint Jean-Baptiste et d'autres saints identifiables à leurs attributs. Côté nord, la frise est interrompue par un bas-relief représentant une scène de la vie de saint Hubert, patron secondaire de l'église. La cloche exposée dans le chœur date de 1497. Elle proviendrait de l'église Saint-Jacques de Montreuil-sur-Mer disparue à la Révolution.

    Dans les années 70, le manque de disponibilités foncières freine le développement urbain de Montreuil-sur-Mer et profite à Ecuires. La commune accueille la piscine en 1971, l'hôtel des impôts en 1973 et le collège l'année suivante. Même s'il a aujourd'hui une vocation tertiaire et résidentielle, le village conserve quelques fermes monumentales d'origine seigneuriale qui rappellent son passé agricole. »

    Durant la Première Guerre mondiale, des garnisons militaires de Terre-Neuve sont passées par Écuires.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    La commune a fait partie, de 2001 à 2016, de la communauté de communes du Montreuillois et, depuis le , elle fait partie de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois (CA2BM) dont le siège est basé à Montreuil.

    Circonscriptions administratives

    La commune faisait partie du canton de Saint-Josse (1793), depuis la loi du reprise par la constitution de 1791, qui divise le royaume (la République en ), en communes, cantons, districts et départements, puis du canton de Montreuil[21].

    Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est maintenant rattachée au canton de Berck qui passe de 10 à 31 communes[23].

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie, depuis 1986, de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      1945 Floris Gosselin    
    1945 1965 Eugène Biguet    
    1965 1977 Paul Bourgain    
    1977 1993 René Gest   Professeur
    1993 2008 Alain Noyelles    
    mars 2008 En cours
    (au 15 février 2022)
    Philippe Cousin NC Ancien commandant de la compagnie de gendarmerie d’Écuires
    Réélu pour le mandat 2014-2020[24],[25]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[26],[27]

    Équipements et services publics

    → Conseils pour la rédaction de cette section.

    Justice

    La commune relève du tribunal de proximité de Montreuil, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel d'Amiens et de Douai, du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer et du tribunal paritaire des baux ruraux de Boulogne-sur-Mer, Calais et Montreuil[28].

    Sécurité

    La commune est sous la compétence territoriale de la brigade de gendarmerie située au no 567 rue de Paris à Écuires[29],[30].

    Secours

    La commune est sous la responsabilité du centre d'incendie et de secours (CIS) de Montreuil, situé au no 130, Chaussée-Marcadée[31].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Écuiriens[32].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

    En 2019, la commune comptait 704 habitants[Note 3], en diminution de 9,16 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    540544563626746753777775756
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    700722690664654567600632660
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    600588551519510511503546576
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    579586670795878830789782779
    2017 2019 - - - - - - -
    717704-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 348 hommes pour 361 femmes, soit un taux de 50,92 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ou +
    0,6 
    9,3 
    75-89 ans
    9,8 
    17,3 
    60-74 ans
    20,7 
    21,7 
    45-59 ans
    22,0 
    17,5 
    30-44 ans
    16,8 
    14,7 
    15-29 ans
    15,5 
    19,3 
    0-14 ans
    14,7 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    5,4 
    75-89 ans
    8,9 
    15,9 
    60-74 ans
    17,3 
    20,2 
    45-59 ans
    19,4 
    19,1 
    30-44 ans
    18,2 
    18,6 
    15-29 ans
    16,3 
    20,3 
    0-14 ans
    18,3 

    Cultes

    La commune dispose d'un lieu de culte, l'église Saint-Vaast.

    Le territoire de la commune est rattaché à la paroisse de « Saint Josse en montreuillois » au sein du doyenné de Berck-Montreuil, dépendant du diocèse d'Arras. Ce doyenné couvre 68 communes[38].

    Économie

    → Conseils pour la rédaction de cette section.

    Culture locale et patrimoine

    Monument historique

    • L'église Saint-Vaast : Ce bâtiment fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [39].

    Autres monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'azur semé de fleurs de lys d'or, à l'écusson d'argent chargé d'une grange de gueules[42].
    Détails
    Armes parlantes (Écuires → Écurie / Grange).
    Le champ fleurdelysé serait celui de l'abbaye royale de Saint-Saulve, seigneur d'Écuires.

    Adopté par la municipalité.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    2. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages montreuillois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Montreuil », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Dans le cartulaire d'Auchy.
    14. Dans le cartulaire de Saint-Saulve.
    15. Dans le cartulaire de Dommartin.
    16. Dans le cartulaire de Valloires.
    17. Dans le cartulaire de Montreuil.
    18. Dans le cartulaire de Mareuil.
    19. Jacques Mahieu : Noms des lieux des cantons d'Étaples et d'Hucqueliers et de leurs confins ainsi que du littoral du Marquenterre, Mémoire d'Opale n° 3, p. 22-39.
    20. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 130.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
    23. « Liste des communes composant le canton », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    24. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    25. J.-C. L. (CLP), « Philippe Cousin, maire d’Écuires : « Ma priorité c’est l’assainissement, rue du Marais » : Deuxième mandat pour Philippe Cousin, 60 ans, officier de gendarmerie à la retraite. Il souhaite plus de communication et de participation de la part de la CCM pour les communes et leurs habitants », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    26. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    27. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    28. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
    29. « Brigade de gendarmerie d'Écuires », sur lannuaire.service-public.fr (consulté le ).
    30. « Compétence territoriale gendarmerie et police nationales », sur data.gouv.fr (consulté le ).
    31. « CIS du Pas-de-Calais », sur Le site du centre départemental d'incendie et de secours (consulté le ).
    32. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Écuires (62289) », (consulté le ).
    37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
    38. « Doyenné de Berck Montreuil », sur Diocèse d'Arras (consulté le ).
    39. « Église Saint-Vaast », notice no PA00108266, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. « monument aux morts de Widehem », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
    41. Frédéric Mathieu, Napoléon, les derniers témoins, Massy, Éditions Sébirot, , 268 p. (ISBN 978-2-9532726-0-4).
    42. Banque du Blason
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