Édouard Bresson
Édouard Bresson, né le à Darney (France) et mort le à Monthureux-sur-Saône, est un homme politique français.
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Édouard Bresson | |
Édouard Bresson photographié par Franck. | |
Fonctions | |
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Député | |
– 146 ans, 6 mois et 15 jours |
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Élection | 20 février 1876 |
Réélection | 14 octobre 1877, 21 août 1881, 4 octobre 1885 |
Circonscription | Mirecourt, Vosges puis Vosges |
Groupe politique | Centre gauche (1876-1885) Union des gauches (1885-1889) |
Successeur | Xavier Mougin |
Maire de Monthureux-sur-Saône | |
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Maire de Monthureux-sur-Saône | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Darney (France) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Monthureux-sur-Saône (France) |
Nationalité | Français |
Père | Louis Bresson |
Famille | Jean-Baptiste-Marie-François Bresson (grand-oncle) Christian Kiener (beau-père) Léon Gautier (beau-fils) |
Profession | Industriel |
Biographie
Fils de Louis Bresson, député des Vosges sous la Monarchie de Juillet et conseiller général de Darney, dont les ascendants, nobles, ont acheté un office de lieutenance général vers 1754 et ont obtenu des postes administratifs et politiques. Le grand-père d'Édouard, Pierre Bresson, gravit les échelons durant la Révolution de 1789 et abandonna la particule « de » à son nom de famille. Il devint procureur de syndic à Darney entre 1790 et 1793 et candidat à la Convention. Dans le même temps, son grand-oncle, François devint député de la Convention et membre du Conseil des Cinq-Cents.
Édouard a fait des études de droit à Dijon puis géra les propriétés de son père et épousa Juliette Kiener, fille d'un industriel alsacien, Christian Kiener. Il s'installe ensuite à Monthureux et en 1858 reprend la filature de son beau-père, qu'il gère jusqu'en 1899, année durant laquelle elle est détruite par un incendie. Il est nommé maire de Monthureux-sur-Saône en 1862 et élu conseiller général du canton de Darney de 1870 à 1907, il se rallie à la République en 1871 et pour cela il est renvoyé de son poste de maire en 1873 mais devient député des Vosges de 1876 à 1889, battant Louis Buffet lors de sa première élection. Il retrouve son poste de maire en 1876 qu'il tient ensuite durant toute sa vie. Il siège au Centre gauche et est l'un des 363 qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie, le . Réélu en 1885 sur une liste opportuniste et s'inscrit à l'Union des gauches mais il ne se présenta pas en 1889. Durant l'affaire Dreyfus, il suivit Jules Méline dans le refus de la politique de « Défense républicaine » et se rapproche de la droite. Durant les élections législatives de 1902, il soutient son gendre Léon Gautier et rentre dans une opposition contre la gauche.
Décoration
- Chevalier de la Légion d'honneur (20 juillet 1892)
Annexes
Bibliographie
- « Édouard Bresson », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Édouard Bresson », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
- Jean El Gammal, François Roth et Jean-Claude Delbreil, Dictionnaire des Parlementaires lorrains de la Troisième République, Serpenoise, (ISBN 2-87692-620-2 et 978-2-87692-620-2, OCLC 85885906, lire en ligne), p. 336-338
Liens externes
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