Émile Mercier (résistant)

Émile Mercier, né le à Chalon-sur-Saône[1],[2] et exécuté par les Allemands le à Maillat, est un médecin français et résistant des maquis de l'Ain et du Haut-Jura[3]. Il était originaire de Volognat dans l'Ain[3],[2], commune dans laquelle il est enterré[2].

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Émile Mercier
Biographie
Naissance
Décès
(à 33 ans)
Maillat
Sépulture
Cimetière de Volognat (d)
Nom de naissance
Émile Henri René Mercier
Nationalité
Activités
Conjoint
Autres informations
Membre de
Distinctions
Plaque commémorative

Biographie

Il se marie en 1935 avec Paulette Perrottet (née à Privas en 1911) avec qui il a quatre enfants : Jacques, une première fille Catherine, sa seconde fille Élisabeth (née le ) et Pierre (né le )[2],[1]. Après avoir terminé ses études de médecine à Lyon, il rejoint Paulette à Nantua où elle est installée comme pharmacienne, au 30 rue Nationale[3].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il résiste dès 1940 notamment au sein du mouvement Combat, membre du réseau SOE Pimento réseau Pat O'Leary[4]. Il est également responsable du secteur C5 au sein de l'Armée Secrète (A.S.), nommé à cette fonction par Charles Delestraint. Il organise également et gère le service de santé du maquis[3] avec l'aide de Paulette.

Le , il est raflé parmi 150 personnes à Nantua, dénoncé il n'est pas déporté mais emmené par la Sipo/Sd (gestapo) vers Lyon. Son destin s'arrête à Maillat[3],[5] où il est fusillé. Cette rafle vient en représailles, au défilé du 11 novembre 1943 à Oyonnax.

Hommages et postérité

  • Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Nantua[1].
  • Une rue de Nantua porte son nom.
  • Une plaque est apposée sur sa maison de Nantua (alors 30 rue Nationale renommée en rue du Docteur Émile-Mercier).
  • Un mémorial se dresse sur le lieu de son exécution à Maillat[2].
  • Il est titulaire de la médaille de la Résistance[1].

Références

  1. « MERCIER Émile Henri René », sur Memorialgenweb.org.
  2. « Docteur Émile Mercier » [PDF], sur nurieux-volognat.fr.
  3. « Émile Mercier », sur resistance-ain-jura.com.
  4. « Émile Mercier », sur mvr.asso.fr : « En 1942, il appartient au réseau « Pat O Lary » chargé de faciliter les évasions de personnalités. ».
  5. « Le geste d'impuissance du docteur Emile MERCIER peu avant son exécution... », sur maquisdelain.org.

Liens externes

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