Étaimpuis
Étaimpuis est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Étaimpuis | |||||
![]() Un bombardier au-dessus de Biennais. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terroir de Caux | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Lebret 2020-2026 |
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Code postal | 76850 | ||||
Code commune | 76249 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Étaimpuisais | ||||
Population municipale |
827 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 78 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 38′ 48″ nord, 1° 08′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 132 m Max. 171 m |
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Superficie | 10,6 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Luneray | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Géographie
Hameaux et écarts
- Étaimpuis (2016 : 64 habitations)
- rue du Chasse-Fêtu (19 habitations) - rue des Primevères (13 habitations) - impasse des Violettes (5 habitations) - chemin de Clères (13 habitations) - rampe Saint-Martin (2 habitations) - impasse des Jonquilles (2 habitations) - chemin du Chasse-Marée (5 habitations) - chemin de la Chapelle (3 habitations) - impasse des Pâquerettes (3 habitations)
- Biennais (2016 : 98 habitations)
- rue de l'Église (6 habitations) - rue des Mésanges (7 habitations) - rue des Fauvettes (15 habitations) - rue des Bergeronnettes (22 habitations) - chemin des Colombes (2 habitations) - rue des Rossignols (19 habitations) - rue des Tourterelles (4 habitations) - impasse des Sarcelles (2 habitations) - résidence du Clos Normand (10 maisons) - résidence des Alouettes (11 habitations)
- Lœuilly (2016 : 61 habitations)
- rue des Pommiers (24 habitations) - rue des Charmilles (18 habitations) - rue des Hêtres (4 habitations) - impasse des Meurisiers (2 habitations) - impasse des Frênes (4 habitations) - rue des Acacias (6 habitations) - impasse des Pins (3 maisons) -
- le Pière (2016 : 35 habitations)
- chemin des Fées (15 habitations) - rue des Charmes (20 habitations)
- le Coudray (2016 : 18 habitations)
- rue du Parc-Floral (9 habitations) - impasse des Coudriers (5 habitations) - rue André-et-Berthe-Noufflard (4 habitations)
- le Réel (2016 : 6 habitations)
- rue du Réel (5 habitations) - rue de la Ferme (1 habitation)
- la Gobe (2016 : 3 habitations)
- rue des Fourches (2 habitations) - rue de la Folie (1 habitation)
- le Menu Bosc (2016 : 2 habitations)
- la Briqueterie (2016 : 2 habitations)
Au total, l'estimation du nombre de logements en 2016 est de 289 habitations.
Commune du pays de Caux, Étaimpuis est entourée de parcelles cultivées (céréales, colza, etc.).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Buchy », sur la commune de Buchy, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 901,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 29 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Étaimpuis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,9 %), prairies (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), zones urbanisées (2,4 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Généralité
La commune s'est formée par la fusion en 1824 des trois anciennes communes de Biennais, d’Étaimpuis et de Lœuilly (ou Leuilly)[21].
Étymologie
- Biennais est attesté sous la forme Bienais en 1084. Sa signification est obscure[21].
- Étaimpuis est mentionné sous la forme Estanpuiz en 1137. Selon François de Beaurepaire[21], il s'agit d'un composé germano-roman signifiant « le puits en pierre », le premier élément Étaim- étant issu du germanique stein « pierre » cf. Estaimpuis en Belgique, Steenput en flamand. En réalité, c'est plus précisément une combinaison d'éléments vieux bas franciques, le second d'entre eux -puis procédant directement du vieux bas francique *putti « puits »[22] (cf. vieux saxon putti, moyen néerlandais putte > néerlandais put, vieux haut allemand p(f)uzza, même sens > allemand Pfütze, anglais pit), avec une désinence -s romane. Le germanique commun *putti, *puttja passe pour un emprunt au latin puteus « puits. »
- Leuilly est attesté sous la forme Lulleium en 1137 et Lulliacum au XIIe siècle. Il s'agit manifestement d'un toponyme gallo-roman suffixé en -acum « lieu de, propriété de »[21]. Il doit remonter exactement à un *LULLIACU, formation basée sur l'anthroponyme Lullius.
Histoire
L'église d'Étaimpuis fut donnée en 1055 par Hugues de Mortemer, ancêtre de la famille Mortimer à l'abbaye de Saint-Victor ; celle de Biennais à l'abbaye Saint-Ouen de Rouen en 1084.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le village a subi des bombardements en juillet 1944[23].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2019, la commune comptait 827 habitants[Note 8], en augmentation de 11,31 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin d'Étaimpuis (1763).
- Église Saint-Martin de Biennais (1956).
- Parc floral du clos du Coudray (a reçu le label « jardin remarquable ») (fermé depuis 2011).
- Nombreux anciens vestiges allemands (blockhaus), à Biennais.
Personnalités liées à la commune
- Berthe et André Noufflard, artistes-peintres, possédaient un petit château à Leuilly. Cette propriété est toujours occupée par la famille Noufflard.
Anecdotes
Lors de la tempête de décembre 1999, la commune d'Étaimpuis a été sévèrement touchée. La rue du Chasse-Fêtu s'est retrouvée sous 1,30 m d'eau, tandis que des torrents de boue de soixante centimètres de haut dévalaient la rue des Primevères. Du fait de la configuration du bourg (maisons en hauteur), les dégâts ont été faibles.
Voir aussi
Bibliographie
François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150).
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Buchy - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Étaimpuis et Buchy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Buchy - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Étaimpuis et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150).
- Site du cnrtl : étymologie de "puits"
- Norbert Dufour et Christian Doré (préf. Daniel Pégisse), L'Enfer des V1 en Seine-Maritime durant la Seconde Guerre mondiale, Luneray, Bertout, , 295 p. (ISBN 2-86743-179-4), p. 204-205.
- « Étaimpuis : Hubert Daumalle devient maire honoraire », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « La salle des fêtes était en effervescence lors de la cérémonie officielle qui a mis en avant l’ancien maire, Hubert Daumalle. En effet, ce dernier qui n’avait pas sollicité le suffrage des administrés lors des dernières élections municipales, s’est vu remettre des mains de la sous-préfète, Martine Laquièze, le diplôme de maire honoraire et la médaille régionale départementale et communale, échelon or ».
- « Étaimpuis. Le premier adjoint s'engage dans la voie du maire sortant : Le premier adjoint s'engage pour continuer l'action du maire sortant », Le Courrier cauchois, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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