Étienne Charles-Gustave Guérin
Étienne Charles-Gustave Guérin dit Gustave Guérin (comme on le retrouve dans de nombreuses sources), né à Tessé-la-Madeleine le et décédé à Tours le [2], est un architecte français du XIXe siècle, spécialisé dans l'architecture religieuse[3], qui a exercé en Touraine.
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Architecte diocésain Archidiocèse de Tours | |
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- | |
Architecte départemental (d) Indre-et-Loire | |
- | |
Henri Prath (d) | |
Architecte municipal (d) Ville de Tours (d) | |
- |
Naissance | Tessé-la-Madeleine (d) |
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Décès |
(à 67 ans) Tours |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Fratrie |
Charles Victor Guérin (d) |
Enfants | |
Parentèle |
Léon Rohard (gendre) |
Membre de |
Société centrale des architectes français (d) |
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Maître | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/19/7231)[1] Archives départementales d'Indre-et-Loire (29J) |
Sont père était Bernard Mathias Guérin qui a été l’élève de Charles Percier à l'École des beaux-arts de Paris[4]. Son fils Charles (1847-1919) et son gendre Léon Rohard (1836-1882) ont été architectes eux aussi.
Biographie
- - : élève à l'École des Beaux Arts de Paris avec pour professeur Jean-Jacques-Marie Huvé
- - : est choisi par la ville de Tours comme architecte municipal
- : Gustave Guérin devient le premier architecte nommé à la fonction d'architecte de la préfecture et des édifices diocésains et départementaux (arrêté préfectoral du ). À partir de , les deux postes d’architecte départemental et d’architecte diocésain sont distingués mais Gustave Guérin les cumulera jusqu’à sa mort[4]
- : obtient son diplôme d'architecte des Beaux Arts
- - : le il est confirmé par le ministère des Cultes à son poste d'architecte diocésain, poste qu'il occupera jusqu'à sa mort. Son poste d'architecte diocésain sera reprit par Paul Louis Boeswillwald, son poste d'architecte départemental par Henri Prath (1881-1905) par arrêté du .
Après l'année 1852, il y abandonne la pierre pour la brique. À l'exemple de l'Anglais Paxton, il utilise le verre, et comme Victor Baltard les ossatures en fonte[5].
L'inspecteur général des édifices diocésains Léonce Reynaud écrivait en 1853 à son sujet : « C'est un homme très distingué ; il est fort intelligent, bon architecte, habile constructeur, ses projets sont consciencieusement étudiés et ses travaux sont parfaitement exécutés »[4].
Réalisations
Constructions
- Le prieuré de Saint-Venant à Luynes[6]
- le château de Bel-Air à Fondettes
- Lycée Descartes (Tours)
- l'église de Savigny-en-Véron (1848)
- l'église de Saint-Patrice (Indre-et-Loire) (1850)
- l'église de Sainte-Anne à La Riche (1857)
- l'église d'Ingrandes-de-Touraine (1859)
- l'église de Villaines-les-Rochers (1859)
- l'église de Rigny-Ussé (1860)
- l'église d'Avoine (Indre-et-Loire) (1860)
- l'église de Mazines (1860)[7]
- l'église de Saint-Étienne-de-Chigny (1860)
- l'église de Vouvray (Indre-et-Loire) (1861)
- l'église de Cravant (1863)[8]
- les Halles de Tours (1864-1866) (contemporains des halles de Baltard à Paris)
- l'église de Sorigny (1866)
- l'église de Monthelan (1868)[7]
- l'église de Joué-lès-Tours (1868)
- l'église de Sainte-Maure pour les nefs et le clocher (1869)
- l'église de Pouzay (1869)
- l'église de Brèches (1869)
- l'église de Villeloin-Coulangé (1872)
- l'église de Veigné (1873)
- l'église de Luynes (1872)
- l'église Saint-Étienne à Tours (1869-1874)
- la chapelle du petit séminaire de Tours
- la chapelle des Lazaristes de Tours (1860)[9]
- la chapelle de Saint-Armel au cimetière de Beaumont-la-Ronce (1869)
Restaurations
- la cathédrale Saint-Gatien de Tours
- l'église Saint-Julien de Tours (1848-1853)[4]
- l'église Notre-Dame-la-Riche à Tours (1860-1866)
- l'église de Saint-Pierre-des-Corps (1866)
- la chapelle des Minimes depuis chapelle du Lycée (1860)
- l'église de Saint-Épain (1856-1870)
- l'église de Nouzilly (1865)
- l'église de Semblançay (1861)
- l'église de Champigny (1868)
- l'église de Montlouis-sur-Loire (1870)
- l'église de Chambray-lès-Tours (1870)
- l'église de Vernon (1870)
- l'église de Esvres (1873)
- l'église de Saint-Cyr-sur-Loire (1870)
- l'église de Noizay (1869-1872)
- l'église Saint-Laurent de Saint-Laurent-en-Gâtines (1857)
Références
- « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_050281/c-7x1e83pm2-156w7k8cd7b95 »
- Revue d'histoire de l'Église de France, Année 1983 Volume 69 Numéro 183 Page 334, consultable sur Persée
- Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle, base de données consultable en ligne.
- Archives départementales d'Indre-et-Loire, Répertoire numérique de la sous-série 4N - Bâtiments départementaux, consultable en ligne
- Galaxie Guérin, généalogie des Guérin, consultable en ligne
- Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle
- je n'ai pas trouvé où c'était
- Dans le Loiret ou dans l'Yonne ?
- https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Chapelle_des_Lazaristes.jpg
Sources
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à l'architecture :
- Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle (La Sorbonne)
- Revue d'histoire de l'Église de France Année 1983 Volume 69 Numéro 183 Page 334
- AD37 Archives départemental d'Indre-et-Loire - Bâtiments départementaux - An VII – 1946 répertoire numérique de la sous-série 4N - citation sur beaucoup de pages, petite biographie page 10
- Galaxie Guérin (généalogie des Guérin)
- Halles_de_Tours
- Résultats de recherche sur "Gustave Guérin" dans la Base Mérimée
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