Rigny-Ussé
Rigny-Ussé est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Rigny (homonymie) et Ussé.
Rigny-Ussé | |||||
L'Indre à Rigny-Ussé. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Tours | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre | ||||
Maire Mandat |
Jean-Jacques Gazave 2020-2026 |
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Code postal | 37420 | ||||
Code commune | 37197 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rigny-usséens | ||||
Population municipale |
511 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 15′ 11″ nord, 0° 18′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 35 m Max. 114 m |
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Superficie | 13,97 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chinon | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | http://www.rigny-usse.fr/ | ||||
Ses habitants sont appelés les Rigny-usséens et Rigny-usséennes.
Géographie
Localisation
La commune de Rigny-Ussé est implantée sur la rive gauche de l'Indre, une dizaine de kilomètres à l'est de sa confluence avec la Loire.
L'altitude maximale est de 114 m au lieu-dit les Brûleaux et plus précisément sur la partie haute du CR 26 en direction du champs d'oiseaux commune de Rivarennes.
Le territoire communal est arrosé par l’Indre, ainsi que la Loire sur toute sa partie nord.
Hydrographie
La commune est bordée sur son flanc nord par la Loire (1,928 km) qui coule d'est en ouest et traversée par l'Indre (4,128 km) dans la partie nord de son territoire. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 23,2 km, comprend en outre sept petits cours d'eau[1],[2].
Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse d'est en ouest le département d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'à Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de la Loire tourangelle, qui court entre la sortie de Nazelles-Négron et la confluence de la Vienne[3], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Langeais. Le débit mensuel moyen (calculé sur 34 ans pour cette station) varie de 142 m3/s au mois d'août à 753 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 3 060 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevée a été de 4,89 m le [4],[5]. La hauteur maximale historique a été atteinte le avec 6,80 m[6]. Sur le plan piscicole, la Loire est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[7].
L'Indre, d'une longueur totale de 279,4 km, prend sa source à une altitude de 453 m sur le territoire de Saint-Priest-la-Marche dans le département du Cher et se jette dans la Loire à Avoine, après avoir traversé 58 communes[8]. Les crues de l'Indre sont le plus souvent de type inondation de plaine[Note 1]. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de l'Indre tourangelle[3], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Monts. Le débit mensuel moyen (calculé sur 14 ans pour cette station) varie de 4,51 m3/s au mois de septembre à 34 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 236 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 5,56 m ce même jour[4],[10]. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1[Note 2] et 2[Note 3] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[11],[12]. Sur le plan piscicole, l'Indre est également classée en deuxième catégorie piscicole[7].
Quatre zones humides[Note 4] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Indre : du Pont du Vivier à la Loire », « Les étangs d'Ussé », « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin » et « l'étang des Landes de Rigny-Ussé »[13],[14].
Urbanisme
Typologie
Rigny-Ussé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,2 %), terres arables (25,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), eaux continentales[Note 7] (5,3 %), prairies (3,4 %), zones urbanisées (3,1 %), cultures permanentes (0,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Politique et administration
De 1789 à 1799, en vertu de la loi du , les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune âgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt équivalent au moins à dix journées de travail. De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après les lois organiques 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus au suffrage censitaire pour six ans. Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants. De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour cinq ans à partir de 1855. Après 1871, les maires sont de nouveau élus, sauf dans les chefs-lieux (de départements, d'arrondissements ou de cantons). Ce n'est que le , qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votée, et qui régit le principe de l'élection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du fixe le mandat à quatre ans, durée portée le à six ans. La commune ayant moins de 3 500 habitants l'élection des conseillers municipaux est au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, avec panachage : •au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits ; •au second tour, la majorité relative suffit. Les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2019, la commune comptait 511 habitants[Note 8], en augmentation de 0,39 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Rigny-Ussé se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Chinon.
L'école élémentaire accueille les élèves de la commune.
Lieux et monuments
- Château d'Ussé, classé monument historique[26].
- Église Notre-Dame de Rigny, XIe et XIIe siècles, classée monument historique[27],[28],[29].
- Château d'Ussé.
- Église Notre-Dame.
Cultes
Les curés de Rigny-Ussé
Prénoms | Noms | de | à |
---|---|---|---|
Léon | Ruzet[Note 9] | 1853 | 1870 |
Henri | Flabert | 1870 | 1896 |
Joseph | Moriet | 1896 | 1905 |
Armand | Bernier | 1905 | 1934 |
Eugène | Guérin | 1934 | 1950 |
Alexis | Guichon | 1950 | 1952 |
Paul | Potier | 1952 | 1957 |
Albert | Saint Pol | 1957 | 1965 |
Robert | Gigout | 1965 | 1970 |
Pierre | Perreau[Note 10] | 1970 | 1972 |
Joseph | Cantet | 1972 | 19?? |
Notes
- Une inondation de plaine se produit lorsque le niveau d'un cours d'eau, généralement à la suite de fortes précipitations, monte progressivement jusqu'à l'envahissement du lit moyen, voire du lit majeur, pendant une période plus ou moins longue[9].
- Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
- Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
- D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Il est à noter que ce dernier prit ses fonctions à Rigny, avant la fusion de Rigny et Ussé.
- Il est à noter que ce dernier fut le dernier prêtre à habiter le presbytère de Rigny-Ussé.
Sources
Références
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Rigny-Ussé », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
- Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
- « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
- « Station hydrométrique K6830020, la Loire à Langeais », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
- Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 52.
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Fiche Sandre - l'Indre », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- « Les inondations lentes », sur Observatoire régional de Risques majeurs en Provence-Alpes Côte d'Azur (consulté le ).
- « Station hydrométrique K7522620, l'Indre à Monts », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
- « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
- « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Notice no PA00098034, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00098035 et Notice no IA00011320, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Prix d’honneur de l’association « Momus » pour la restauration de l’église Notre-Dame de Rigny
- L'église de Notre Dame de Rigny, située sur la commune de Rigny-Ussé, en France, par l'Association Notre-Dame De Rigny
Bibliographie
- Elisabeth Zadora-Rio, Henri Galinié, Marie-Claude Baron, Philippe Husi, Anne-Marie Jouquand, Marie-Christèle Martineau, Jean-Marcel Mascla, Agata Poirot, Xavier Rodier et Christian Theureau, « Fouilles et prospections à Rigny-Ussé (Indre-et-Loire) : rapport préliminaire - / Excavation and fieldwork in the parish of Rigny-Ussé (Indre-et- Loire), - : interim report . », Revue archéologique du Centre de la France, vol. tome 31, , pages 75 à 166 (DOI 10.3406/racf.1992.2668, lire en ligne, consulté le ).
- Elisabeth Zadora-Rio et Henri Galinié, « La fouille de l'ancien centre paroissial de Rigny (commune de Rigny-Ussé, Indre-et-Loire) — : Deuxième rapport préliminaire (-) / Excavation of the former parish cemetery at Rigny (commune of Rigny-Ussé, Indre-et-Loire) - Second interim report (-). », Revue archéologique du Centre de la France, vol. tome 34, , pages 195-249 (DOI 10.3406/racf.1995.2728, lire en ligne, consulté le ).
Compléments
Articles connexes
Liens externes
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