Rivarennes (Indre-et-Loire)

Rivarennes est une commune française du département d'Indre-et-Loire, de la région Centre-Val de Loire, connue pour sa spécialité culinaire, les poires tapées.

Pour les articles homonymes, voir Rivarennes.

Ne doit pas être confondu avec Rivarennes (Indre).

Rivarennes

L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Intercommunalité Communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre
Maire
Mandat
Agnès Bureau
2020-2026
Code postal 37190
Code commune 37200
Démographie
Gentilé Rivarennais
Population
municipale
987 hab. (2019 )
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 16′ 02″ nord, 0° 21′ 17″ est
Altitude Min. 36 m
Max. 121 m
Superficie 18,92 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chinon
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Rivarennes
Géolocalisation sur la carte : France
Rivarennes
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Rivarennes
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Rivarennes

    Ses habitants sont appelés les Rivarennais et Rivarennaises.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    À une trentaine de kilomètres de Tours, Rivarennes est entourée par les communes de Bréhémont, Cheillé, Rigny-Ussé, Saint-Benoît-la-Forêt et Panzoult.

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Rivarennes.

    La commune est traversée par l'Indre (1,678 km) au nord-est de son territoire. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 15,72 km, comprend également six petits cours d'eau dont le Turpenay (6,091 km), qui traverse le bourg[1],[2].

    L'Indre, d'une longueur totale de 279,4 km, prend sa source à une altitude de 453 m sur le territoire de Saint-Priest-la-Marche dans le département du Cher et se jette dans la Loire à Avoine, après avoir traversé 58 communes[3]. Les crues de l'Indre sont le plus souvent de type inondation de plaine[Note 1]. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de l'Indre tourangelle[5], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Monts. Le débit mensuel moyen (calculé sur 14 ans pour cette station) varie de 4,51 m3/s au mois de septembre à 34 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 236 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 5,56 m ce même jour[6],[7]. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1[Note 2] et 2[Note 3] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant [8],[9]. Sur le plan piscicole, l'Indre est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].

    En 2019, la commune est membre de la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre qui est elle-même adhérente au syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre. Créé par arrêté préfectoral du à la suite des crues historiques de décembre 1982 et janvier 1983, ce syndicat a pour vocation d'une part l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau par des actions de restauration de zones humides et des cours d'eau, et d'autre part de participer à la lutte contre les inondations par des opérations de sensibilisation de la population ou de restauration et d'entretien sur le lit mineur, et sur les fossés situés dans le lit majeur de l'Indre appelés localement « boires », et de l'ensemble des cours d'eau du bassin versant de l'Indre[11].

    Une zone humide[Note 4] a été répertoriée sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Indre : du Moulin du Roi à la Grande Pièce »[12],[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Rivarennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,5 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), zones urbanisées (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %), terres arables (2,4 %), cultures permanentes (1,8 %), prairies (1,4 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Rivarenna, mentionné dans un chronique de 887 est très probablement une évolution de *Riparenna, composé des mots latins ripa (« rive ») et arena (« sable »). Le toponyme désigne donc la rive sableuse d'un cours d'eau (l'Indre)[21].

    Histoire

    Aux temps de la féodalité, Rivarennes était un fief relevant de la famille de L'Ile-Bouchard[22],[23],[24],[25], jusqu'au XIVe siècle. Notamment, Barthélemi IV de L'Isle-Bouchard, † vers 1335, est sire de Rivarennes : ses fils et petit-fils Bouchard IX (ou VIII) et Jean Ier de L'Isle-Bouchard († 1415 à Azincourt) le sont-ils encore ? En tout cas, vers 1400, on trouve comme seigneur de Rivarennes : soit Pierre II Drumas de Ste-Maure-Montgaug(i)er (petit-fils de Guillaume IV de Ste-Maure et cousin germain de Jean Ier, fl. dès 1338/1340), soit son fils Jean Ier de Ste-Maure-Montgauger († 1425, baron de Montgogier et de Nesle). Comment s'est fait le passage de la famille de L'Isle-Bouchard à celle de Ste-Maure-Montgoger ? On peut juste indiquer que Barthélemi IV de L'Isle-Bouchard épousa Jeanne de Ste-Maure, † 1355, fille de Guillaume IV ou de Guillaume V de Ste-Maure : cette union entraîna-t-elle un échange, une vente, un arrangement familial ? Toujours est-il qu'on retrouve désormais Rivarennes aux mains des Sainte-Maure de Montgog(i)er, puis de leurs descendants des familles de Baraton, de Brillouet de Riparfond(s), et de la branche cadette des Beauvau du Rivau (voir à l'article Montgauger).

    Dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, Rivarennes fut vendu par les Beauvau du Rivau à Louis Ier Bernin de Valentinay (~1627-1709 ; fils de Thomas Bernin marquis de Valentinay, secrétaire du Roi, qui acquit Ussé en 1659), marquis d'Ussé en 1700 avec les terres de Rigny, Rivarennes et Bréhémont, receveur général des finances à Tours, ami de Charles Perrault. En 1780, les lointains descendants et héritiers des Bernin de Valentinay (Anne-Claude Bonnin de La Bonninière, 2e marquis de Beaumont) vendent le marquisat d'Ussé, avec Rigny, Rivarennes et Bréhémont, aux Rohan-Guéméné-Montbazon, qui le cèdent en août 1785 à Louis-Vincent Roger de Chalabre, entrepreneur de jeux et manieur d'argent lié à Marie-Antoinette9.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1801 1812 Delalande    
    14 décembre 1812 1816 René Véron    
    10 juin 1816 1834 Séverin Poirier    
    27 novembre 1834  ? Louis Charpentier    
    mars 2001 mars 2008 François Chiquet    
    1873 1881 Chebance-Guignard   Propriétaire
    janvier 1881  ? Delalande-Lécureuil    
    mars 2008 mars 2014 Marie-Thérèse Viscière    
    mars 2014 En cours Agnès Bureau SE Employée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].

    En 2019, la commune comptait 987 habitants[Note 7], en diminution de 3,8 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    756755719589795837846865801
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    823803824823881848829859883
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    840829740695652621597631665
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    674725723687712713759802995
    2014 2019 - - - - - - -
    1 022987-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Rivarennes se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Chinon.

    L'école maternelle accueille les élèves de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Sachet de poires tapées.

    Production phare à Rivarennes au XIXe siècle, la poire tapée disparut brutalement en 1932. Une association l'a fait renaître en 1932 et cette spécialité culinaire a très vite connu le succès, ce qui a permis à deux artisans, à un CAT et au pâtissier du village de redonner à Rivarennes le titre de « Village de la poire tapée » qu'il avait au XIXe et au début du XXe siècle. Le musée de la poire tapée est géré par l'association, qui a également planté deux vergers de vieilles variétés.

    • Église Saint-Pierre : l'église Saint-Pierre de Rivarennes appartenait au IXe siècle aux chanoines de Saint-Martin de Tours. Au XIe siècle, l'abbaye de Cormery fonda un prieuré à Rivarennes et l'église entra au bénéfice du prieuré. Du XIe siècle, il ne subsiste probablement que la muraille septentrionale. La base du chevet date du XIVe siècle et l'ensemble a été restauré en 1881. Un vitrail de 1925, sur le côté nord, représente en premier plan un soldat gisant en tenue bleu horizon. L'arrière-plan montre un village en flamme et une rivière. Ce vitrail est signé Lux Fournier, peintre-verrier[30].

    Personnalités liées à la commune

    Clément Nobileau, artiste contemporain né en janvier 1992 à Rivarennes. Il a notamment réalisé des tableaux célèbres comme Rusted Angel ou Sensibility.

    Notes et références

    Notes

    1. Une inondation de plaine se produit lorsque le niveau d'un cours d'eau, généralement à la suite de fortes précipitations, monte progressivement jusqu'à l'envahissement du lit moyen, voire du lit majeur, pendant une période plus ou moins longue[4].
    2. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
    3. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
    4. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Rivarennes », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. « Fiche Sandre - l'Indre », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    4. « Les inondations lentes », sur Observatoire régional de Risques majeurs en Provence-Alpes Côte d'Azur (consulté le ).
    5. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
    6. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    7. « Station hydrométrique K7522620, l'Indre à Monts », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    8. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    10. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. « Objectifs du SAVI », sur http://www.savi37.fr/ (consulté le ).
    12. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    13. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux de l'Indre-et-Loire : communes et anciennes paroisses, Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré, , 303 p. (ISBN 978-2-916043-45-6), p. 190-191.
    22. « L'Isle-Bouchard », sur Racines & Histoire.
    23. « Seigneurs de L'Ile-Bouchard », sur France Balade : Touraine.
    24. « Le Château de Rivarennes, par Mikérynos », sur Touraine insolite.
    25. « Rivarennes », sur Tourainissime.
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    30. Fondation du Patrimoine

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Audin, « Rivarennes, une commune de la basse vallée de l'Indre », Le Val de l'Indre, no 31, , p. 25-42.

    Articles connexes

    Liens externes

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