Évin-Malmaison

Évin-Malmaison est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Évin-Malmaison

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité Communauté d'agglomération Hénin-Carvin
Maire
Mandat
Valérie Petit
2020-2026
Code postal 62141
Code commune 62321
Démographie
Gentilé Évinois
Population
municipale
4 625 hab. (2019 )
Densité 1 012 hab./km2
Population
agglomération
552 694 hab.
Géographie
Coordonnées 50° 26′ 20″ nord, 3° 02′ 03″ est
Altitude Min. 21 m
Max. 31 m
Superficie 4,57 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hénin-Beaumont-2
Législatives Onzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Évin-Malmaison
Géolocalisation sur la carte : France
Évin-Malmaison
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Évin-Malmaison
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Évin-Malmaison
Liens
Site web http://www.evin-malmaison.fr

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes et compte 126 509 habitants en 2018.

    La Compagnie des mines de Dourges y a exploité sa fosse no 8 - 8 bis.

    Géographie

    Localisation

    Évin-Malmaison est une petite ville minière et rurale située au cœur du triangle formé par Lille, Lens et Douai.

    Communes limitrophes d’Évin-Malmaison
    Ostricourt
    Dourges Leforest
    Noyelles-Godault Courcelles-lès-Lens

    Hydrographie

    La commune est limitée au sud par le canal de dérivation de la Scarpe.

    Urbanisme

    Typologie

    Évin-Malmaison est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[4] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,5 %), zones urbanisées (35,2 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), mines, décharges et chantiers (10,4 %), forêts (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Évin est attesté sous les formes Aivem en 1249 (cart. de la Brayelle, p. 350), Esvin en 1418 (cart. de Marœuil, f° 87 v°), Esvin-lez-Douai 1599 (Épigr., con de Lens), Hévin en 1714 (abb. d’Hénin, l. 5), Esvin-Malmaison en 1720 (Saugrain, p. 339)[11].

    Malmaison est attesté sous les formes La Male Maison 1298 (ch. d’Art., Ricouart, p. 573), Le Malemaison près Évin en 1416 (arch. du Nord, L. 10), La Malemaison en 1504 (abb. de Saint-Vaast, H. 855)[12].

    Histoire

    Évin-Malmaison fut longtemps un village vivant de sa situation sur les bords de la Deûle. La découverte de charbon dans la région allait bouleverser son histoire et le faire devenir une ville minière.

    Première Guerre mondiale

    La commune a subi des destructions pendant la guerre[13] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [14].

    Exploitation minière

    Chevalement no 8 en 2011.

    Le fonçage débute en 1919 à proximité du Canal de la Deûle, pour exploiter des charbons maigres. Le 8 bis est foncé en 1923. À la nationalisation, elle est rattachée au Groupe de Oignies, contrairement aux autres fosses de la Compagnie de Dourges, afin de réunir les fosses exploitants des charbons maigres.

    Elle est reliée à la fosse 7 d'Ostricourt en 1955 mais l'extraction cesse en 1961 après la mise en route du 10 de Oignies. De nouvelles cages sont mises en service pour la circulation du personnel et du matériel.

    En 1968, la fosse est reliée au 9 et au 10. Un nouveau chevalement est installé sur le puits no 8. D'une hauteur de 40 m environ le chevalement no 8 d'Evin est de type avant carré porteur à deux poussards équipé de 2 molettes superposées de 6,50 m de diamètre sur 2 planchers différents. Installé en 1947 sur le puits no 3 ter d'Auchel, il en est démonté en 1963 pour être installé sur le puits no 8, aux côtés du chevalement no 8 bis, ainsi que la machine d'extraction d'une puissance de 1800 chevaux (poulie Koepe). Le bâtiment du 8 bis est démonté. Un important sas en béton pour le retour d'air sera construit à la place.

    La fosse 8 cesse son service de descente du personnel et du matériel en 1973, mais est maintenue pour l'aérage du siège 10 de Oignies jusqu'en 1991. Les deux puits sont remblayés en . Le chevalet no 8 bis est abattu le . Les 18 hectares du carreau de fosse sont vendus par la commune à un particulier qui entreprend de nombreuses démolitions en 1997, la salle des machines du puits no 8, le bâtiment d'extraction, la machine d'extraction du 8 bis restée en place jusque-là, et les fondations des machines. Le site souffre du manque d'entretien et est laissé à l'abandon. En 2001, le propriétaire décide de démolir complètement les bâtiments, ainsi que le chevalement no 8. L'Association du 8 d'Evin mène un long combat en vue de sa conservation, qui aboutit en 2003 par l'annonce officielle de sa remise en état avec le concours de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin et de l'établissement public foncier, mais, en 2019, n'est pas mis en valeur[15].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin créée en 2001, et qui succédait au district d'Hénin-Carvin créé en 1969.

    Circonscriptions administratives

    La commune faisait partie de 1801 à 1962 du canton de Carvin, année où elle intègre le canton de Leforest [16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville est rattachée au canton d'Hénin-Beaumont-2, qui n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la onzième circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 mars 1989 Augustin Dutilleul PS  
    mars 1989 mars 2001 Adolphe Vandenbossche    
    mars 2001 mars 2014[17] Bernard Staszewski PCF Fonctionnaire
    mars 2014 septembre 2015[18] Daniel Goczkowski PS Directeur d'école
    Décédé en fonction
    septembre 2015 En cours
    (au 19 février 2022)
    Valérie Petit DVG
    (ex-PS)
    Aide-comptable[19],[20],[21]
    Vice-présidente de la CA Hénin-Carvin (2017 → )
    Réélué pour le mandat 2020-2026[22],[23]

    Équipements et services publics

    → Conseils pour la rédaction de cette section.

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Évinois[24].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].

    En 2019, la commune comptait 4 625 habitants[Note 3], en augmentation de 0,92 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    708713780797857884875913900
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8599349439679689961 0551 1191 145
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2371 2871 3471 2342 3553 8093 4463 4193 683
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    4 0224 4374 3884 1214 9344 7314 5314 5104 544
    2015 2019 - - - - - - -
    4 5944 625-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 183 hommes pour 2 405 femmes, soit un taux de 52,42 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ou +
    1,2 
    5,1 
    75-89 ans
    6,9 
    15,5 
    60-74 ans
    16,9 
    18,8 
    45-59 ans
    17,4 
    20,6 
    30-44 ans
    20,0 
    18,6 
    15-29 ans
    16,2 
    21,0 
    0-14 ans
    21,4 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    5,4 
    75-89 ans
    8,9 
    15,9 
    60-74 ans
    17,3 
    20,2 
    45-59 ans
    19,4 
    19,1 
    30-44 ans
    18,2 
    18,6 
    15-29 ans
    16,3 
    20,3 
    0-14 ans
    18,3 

    Économie

    → Conseils pour la rédaction de cette section.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'azur semé de fleurs de lis d'or, au cerf passant d'argent brochant, à la champagne ondée d'argent chargée d'une lampe de mineur de gueules[32].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    Le cerf et les lis viennent du blason de l'abbaye d'Anchin, la lampe de mineur évoque la fosse d'Évin.

    Adopté par la municipalité.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
    12. Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
    13. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    14. Journal officiel du 28 septembre 1920, p. 14314.
    15. Youenn Martin, « Évin-Malmaison Le chevalement de la fosse 8 est-il condamné à l’oubli? : C’est l’un des derniers vestiges du passé minier d’Évin-Malmaison. Sauvé in extremis de la démolition en 2002, le chevalement du puits nº 8 des mines de Dourges a été restauré mais il attend toujours d’être valorisé. L’association du 8 d’Évin se désespère de voir son projet de théâtre de verdure aboutir », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Pascal Wallart, « Évin-Malmaison: Daniel Goczkowski rend la mairie au PS après 25 ans de disette : Des supporters qui exultent et un Foyer Dugardin prenant des allures de hammam. Au cœur de cette liesse improvisée, Daniel Goczkowski, l’homme de la soirée, esquisse à peine un sourire même si on le sent relâcher complètement la pression. Pas le genre à exulter, fondre en larmes ou lever le poing en signe de victoire le discret candidat socialiste. Qui, hier, est devenu le nouveau maire d’Évin-Malmaison avec juste le sentiment du devoir accompli », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    18. Evin-Malmaison: après le décès de son maire Daniel Goczkowski, la ville doit s’organiser, La Voix du Nord, article du 14 septembre 2015.
    19. Valérie Petit est la nouvelle maire d’Évin-Malmaison, La Voix du Nord, article du 26 septembre 2015.
    20. Youenn Martin, « Évin-Malmaison : à chaque jour sa bonne ou sa mauvaise surprise pour Valérie Petit : Notre série sur le bilan des maires nous amène cette fois à Évin-Malmaison, où Valérie Petit (divers gauche) a dû enfiler l’écharpe de maire en cours de mandat, en septembre 2015, après le décès du socialiste Daniel Goczkowski », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    21. Youenn Martin, « Évin-Malmaison : la recette de Valérie Petit pour vivre un deuxième mandat plus serein : Élue maire en cours de mandat après le décès de Daniel Goczkowski, Valérie Petit a dû faire face à des divisions au sein de la majorité. Candidate à sa succession, elle a cette fois la main sur la composition de la liste. Elle espère avoir trouvé la bonne méthode pour avoir, cette fois, un groupe soudé derrière elle », La Voix du Nord, 24/2/2020https://www.lavoixdunord.fr/714748/article/2020-02-24/evin-malmaison-la-recette-de-valerie-petit-pour-vivre-un-deuxieme-mandat-plus (lire en ligne, consulté le ) « La maire sortante d'Evin-Malmaison a vécu une fin de mandat compliquée, avec des reports de conseil municipal en série, faute de combattants de la majorité pour assurer le quorum ».
    22. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    23. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    24. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Évin-Malmaison (62321) », (consulté le ).
    29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
    30. Tableau général numérique par fonds des archives départementales antérieures à 1790,Impr. Nationale, 1848,
    31. « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
    32. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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