Évron

Évron est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 8 614 habitants[Note 1].

Pour les articles homonymes, voir Évron (homonymie).

Évron

La basilique Notre-Dame.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Mayenne
Intercommunalité Communauté de communes des Coëvrons
(siège)
Maire
Mandat
Joël Balandraud
2020-2026
Code postal 53600 et 53150
Code commune 53097
Démographie
Gentilé Évronnais
Population
municipale
8 614 hab. (2019)
Densité 126 hab./km2
Population
agglomération
14 123 hab. (2016)
Géographie
Coordonnées 48° 09′ 20″ nord, 0° 24′ 09″ ouest
Altitude Min. 74 m
Max. 200 m
Superficie 68,24 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Évron
(ville isolée)
Aire d'attraction Évron
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Évron
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Évron
Géolocalisation sur la carte : France
Évron
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Évron
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Évron
Liens
Site web www.evron.fr

    La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.

    Géographie

    Quatrième ville de la Mayenne, Évron se situe à 33 km à l'est de Laval et à 54 km à l'ouest du Mans.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 772 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1945 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records EVRON (53) - alt : 107 m 48° 10′ 00″ N, 0° 23′ 12″ O
    Records établis sur la période du 01-01-1945 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,5 3,4 5 8,6 11,2 13 12,6 10,1 8 4,3 2,2 6,8
    Température moyenne (°C) 4,8 5,2 7,9 10,1 13,9 16,9 18,9 18,7 15,8 12,3 7,7 5,1 11,5
    Température maximale moyenne (°C) 7,7 8,8 12,3 15,3 19,2 22,6 24,8 24,8 21,5 16,6 11,2 8 16,1
    Record de froid (°C)
    date du record
    −15,9
    08.01.1985
    −14
    09.02.12
    −10,8
    01.03.05
    −5
    06.04.21
    −3,5
    01.05.1945
    0,7
    01.06.06
    4
    30.07.15
    2,9
    31.08.1986
    −0,5
    30.09.18
    −4,5
    30.10.1997
    −8,4
    17.11.07
    −16
    29.12.1964
    −16
    1964
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16
    13.01.1993
    20,5
    27.02.19
    23,8
    23.03.1953
    29
    17.04.1945
    33,9
    25.05.1953
    37,2
    30.06.1952
    41
    25.07.19
    39,5
    10.08.03
    35,4
    01.09.1961
    29,5
    03.10.11
    22
    07.11.15
    16,9
    07.12.00
    41
    2019
    Précipitations (mm) 83,6 61,5 59,9 55,6 66,8 49,4 57 40,9 67,4 80,7 74,6 86,8 784,2
    Source : « Fiche 53097001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Évron est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Évron, une unité urbaine monocommunale[13] de 8 614 habitants en 2019, constituant une ville isolée[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évron, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

    Toponymie

    Toponyme celtique (gaulois) composé des éléments eburo « if », suivi du suffixe -o de localisation ou de -duno « village fortifié » ou plutôt (-ó)-magos « plaine, marché »[18]. D'après Dauzat et Rostaing (Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France), ce toponyme proviendrait plutôt du nom d'homme gaulois Eburos. Le nom ancien est Aurion.

    Histoire

    Au VIIe siècle un premier monastère est construit près du bourg d'Aurion, autour duquel va se structurer un bourg monastique. Cette fondation de l'abbaye Notre-Dame d'Évron est documentée par le testament de saint Hadouin évêque du Mans en . La légende de l'épine est attachée aux origines de sa fondation[Note 7]. Ce premier monastère est détruit avec le bourg d'Aurion au IXe siècle par les Normands. Ce n'est qu'en 980 que l'abbaye est restaurée et reconstruite. Elle attire alors de nombreux pèlerins[19].

    L'abbatiale romane construite au XIe – XIIe siècle comporte une tour clocher porche à structure défensive, le chœur et les transepts sont reconstruits au XIIIe et XIVe siècles en style gothique supprimant la crypte. Les affres de la guerre de Cent Ans et la situation financière difficile des moines mettent un coup d'arrêt à la reconstruction de l'abbatiale. La construction d'un arc provisoire de renfort, parfaitement visible de l'extérieur, entre les restes de la partie romane et la partie gothique plus haute, montre bien que les moines pensaient un jour reprendre les travaux.

    La ville est envahie par les Anglais en 1418, pillée par les huguenots durant les guerres de religion en 1577. Des fortifications sont construites au XVIe siècle avec pont-levis et fossés pour la protection du bourg monastique mais restent inutilisées car les temps s'apaisent et l'abbaye ne fait plus l'objet d'attaques militaires[20].

    L'abbatiale a été classée monument historique en 1840[21]. elle devient église paroissiale en et l'église paroissiale Saint-Martin qui jouxtait l'abbatiale au sud depuis l'origine est démolie en [20]. Elle est érigée en basilique en

    Les halles qui dataient du XVe siècle, situées entre l'église et l'abbatiale sont supprimées au milieu du XIXe, une halle aux grains surmontée de la mairie est alors construite en style néoclassique, elle est transformée après suppression de l'étage en médiathèque en , place Mendes-France.

    Alfred Chanzy général de l'armée de la Loire, après la défaite du Mans installe son quartier général à Évron en , il y discutera les conditions de l'armistice[20].

    Le , la commune absorbe Châtres-la-Forêt et Saint-Christophe-du-Luat et forme une commune nouvelle composée de trois communes déléguées[22].

    Politique et administration

    Administration municipale

    liste des maires d'Évron
    Période Identité Étiquette Qualité
    1800 1807 Bourmault   Régisseur du château de Montecler
    1953 1977 Raoul Vadepied UCDP Agriculteur, sénateur
    mars 1977 mars 1983 Henri Breux    
    mars 1983 juin 1995 Hubert Gueniffey   Chef d'entreprise
    juin 1995 janvier 2006
    (décès)
    Michel Nicolas RPR puis UMP Vétérinaire, conseiller général (1982 → 2006), président du SVET des Coëvrons
    janvier 2006 mars 2008 André Rocton UMP Artisan
    mars 2008[23] mars 2014 Joël Bedouet DVG Vétérinaire, vice-président de la communauté de communes des Coëvrons
    mars 2014[24] En cours Joël Balandraud UDI Vétérinaire, conseiller départemental (depuis 2015), président de la communauté de communes des Coëvrons, président de l’association des maires de la Mayenne depuis octobre 2020
    Réélu maire de la commune nouvelle pour le mandat 2019-2020[25]

    Communes déléguées

    Les anciennes communes, aujourd'hui communes déléguées, qui ont fusionné avec Évron sont les suivantes :

    Liste des communes déléguées
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Châtres-la-Forêt 53065 CC des Coëvrons 13,6 784 (2016) 58
    Saint-Christophe-du-Luat 53207 CC des Coëvrons 19,12 773 (2016) 40

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

               Évolution de la population de la commune déléguée d'Évron  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 3143 0203 1103 5183 7503 8674 1304 3184 461
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 8535 1015 2435 0114 7244 4824 3774 3074 158
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 0894 0413 9783 5343 3833 2643 3333 7403 461
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2018
    3 8744 5375 4076 3986 9047 2837 0927 1077 048
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique de la commune déléguée d'Évron

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2019, la commune comptait 8 614 habitants[Note 8].

    Évolution de la population de la commune nouvelle  [modifier]
    2016 2017 2018 2019
    8 7578 6718 6078 614
    (Sources : Insee à partir de 2016[28].)

    Enseignement

    Il y a deux écoles maternelles dans la commune d'Evron :

    • Ecole maternelle des Grands prés
    • Ecole maternelle Saint Joseph

    Il y a deux écoles primaires dans la commune d'Evron :

    • Ecole Saint Joseph
    • Ecole Jean Monnet

    Il y a et deux collèges et deux lycées dans la commune d'Évron :

    • Collège Sacré-Cœur.
    • Collège Paul-Langevin.
    • Lycée Raoul-Vadepied (général et professionnel).
    • Lycée d'Orion (professionnel secondaire et supérieur).

    Manifestations culturelles et festivités

    • Festival d'Arts sacrés, première semaine de juillet à la basilique d'Évron. Concerts, danses, expositions, visites guidées.
    • Festival de la viande tous les ans le premier week-end de septembre (sur trois jours), au moment de la fête commerciale et braderie.

    Sports

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    • Le CA Évron Handball est un des plus importants clubs de handball en Mayenne (231 licenciés en 2012-2013)[réf. nécessaire]. Les seniors A masculin évoluent en 2013/2014 en honneur région, manquant de peu en 2013 (2e) l'accès à la catégorie supérieure. Ils ont remporté plusieurs fois la coupe de la Mayenne. Quant aux seniors féminines, elles ont accédé à l'honneur région en 2013, et pour la première fois dans le club, en finissant première de leur poule départementale et en remportant la coupe de la Mayenne contre une équipe régionale la saison précédente. Le club comporte également de nombreux jeunes qui assurent chaque année l'évolution des équipes au sein de celui-ci ainsi que de nombreux bénévoles et supporters.
    • L'Alerte Évron basket pour la saison[pertinence contestée] :
      • 2012-2013 compte 187 licenciés dont 79 enfants à l'École de basket (école labellisée). Le club devient le 3e club de la Mayenne[réf. nécessaire]. L'équipe des cadettes remporte la coupe de la Mayenne face à Bonchamp. L'équipe senior féminine se hisse en finale du challenge de la Mayenne mais perd la finale face à l'équipe de Bonchamp.
      • 2013-2014, le club compte déjà 187 licenciés et se développe en créant une école décentralisé sur Bais et participe à des opérations Basket École dans l'ensemble de la communauté de communes. Les benjamins deviennent champion de la Mayenne en battant l'équipe de l'Usl
      • 2014-2015, le club compte 203 licenciés avec une école de mini basket labellisée de 87 enfants. Première école de mini basket de la Mayenne. Une école décentralisée est créée à Voutré. En 2015-2016, l'équipe seniors garçon évoluant en région 3 et l'équipe seniors féminine CTC Nord Mayenne perdent en finale de la coupe de la Mayenne face à L'Union sportive de Saint-Berthevin. Les seniors féminines gagnent le challenge de la Mayenne avec l'équipe de la CTC Nord Mayenne basket et les cadets sont vice-champions de la Mayenne. Le club se voit remettre le label Club Formateur Espoir par la FFBB. Ce label met en avant la réussite et la qualité de la formation des jeunes. Le club de l'Alerte intègre la CTC Nord Mayenne Basket avec le CA mayennais et Martigné basket.

    Économie

    • Fromagerie Bel : 800 employés. Cette fromagerie fabrique les fameux mini Babybel.
    • Abattoir de porcs SOCOPA : 1 000 employés. Cet abattoir, l'un des plus grands de l'ouest, tue entre 25 000 et 30 000 porcs par semaine.
    • Howmet CIRAL : 325 employés. Fonderie de métaux légers.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Stèle gauloise place de la Mairie.

    Évron est une cité du Pays d'art et d'histoire Coëvrons-Mayenne

    • Abbaye Notre-Dame d'Évron :son église abbatiale pour partie romane et pour partie gothique, classée monument historique en 1840, église paroissiale depuis la révolution (érigée en basilique Notre-Dame de l'Épine en ) et dont une partie des vitraux sont au musée des « Cloîtres » de New York.
    • L'abbaye bénédictine du XVIIIe siècle devenue depuis le siège et le centre de formation de la Communauté Saint-Martin.
    • le grand jardin à la française de l'abbaye.
    • Statue de la Vierge en argent repoussé sur bois[29].
    • Gare ferroviaire, ouverture de la ligne Paris-Laval en .
    • Médiathèque, ancienne mairie et halle aux grains construite entre et , transformée en [30].
    • Deux stèles gauloises sont implantées sur la commune : place de la Mairie et place de la Basilique contre le transept sud.
    • Chapelle Saint-Crépin d'Évron.
    • Cadran solaire, place Ste Anne.
    • Four à chaux, place Ste Anne.
    • Lavoir rue Basse de Saulgé à Evron.
    • Lavoir ruelle des Douets à Evron[31].
    • Chapelle du Torticolis au lieu dit "les Hermandière" à Chatres la Foret.
    • Chateau de Montecler (château privé) visible depuis la route (commune de Châtres la Foret).

    Équipement culturel et sportif

    Le jardin aquatique construit en sur un concept alors novateur avec des bassins ludiques, équipés de mur d'escalade et de jeux.

    Un conservatoire de musique et de danse avec salle de spectacle constitue avec le cinéma Yves-Robert le pôle culturel des Coevrons[32].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de la commune d'Évron se blasonnent ainsi :
    Écartelé : au premier et au quatrième d'argent fretté de sable au chef soudé d'or chargé de trois merlettes aussi de sable, au deuxième et au troisième d'or au lion d'azur couronné et lampassé de gueules[33].


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Abbé Geraut, Notice historique sur Evron, son abbaye et ses monuments, Laval, Sauvage-Hardy, (lire en ligne)
    • Eugène Lefèvre-Pontalis, « L'Église abbatiale d'Évron (Mayenne) », Revue historique et archéologique du Maine, Mamers / Le Mans, G. Fleury & A. Dangin / A. de Saint-Denis, , p. 5-63 (lire en ligne)
    • Abbé Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne : Evron, t. 2, Laval, Goupil, (lire en ligne)
    • Évron et ses environs par Maurice Passe. 1912
    • L'église et l'abbaye bénédictines de Notre-Dame d'Evron (Mayenne). Evron, E. Letellier, 1931. par l'abbé Augustin Ceuneau.
    • Évron sous la botte - Un point d'histoire locale - Suivi du récit de l'évasion du ' Vert Galant ' par Daniel Bussinger imprimerie de la Mayenne. 1946. par René Bussinger.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019 incluant celle de Châtres-la-Forêt et Saint-Christophe-du-Luat.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Un pèlerin de retour de terre sainte avec une relique du lait de la Vierge s'endort à l'ombre d'une aubépine après y avoir accroché sa besace contenant l'objet précieux. À son réveil l'arbre a grandi et son bagage est inaccessible. Les prières de saint Hadouin à Notre Dame font ployer l'aubépine qui dépose la relique dans les mains de l’évêque, il y voit une injonction à une fondation dédiée à Notre-Dame.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 1165
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Fiche du Poste 53097001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Unité urbaine 2020 d'Évron », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    14. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, , 708 p. (ISBN 978-2-600-02883-7, lire en ligne), p. 192.
    19. Abbé Gerault, p. 2-3.
    20. Abbé Angot.
    21. Notice no PA00109505, base Mérimée, ministère français de la Culture,Notice no IA00034267, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. Frédéric Veaux, « Arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle d'Évron », Recueil des actes administratifs n°53-2018-105, , p. 11-14 (lire en ligne [PDF]).
    23. « Joël Bedouet, le nouveau maire, souhaite apaisement et ouverture », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    24. « Joël Balandraud a été élu maire et Marie-Odile Angot 1re adjointe », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    25. « Évron. Joël Balandraud est élu maire de la commune nouvelle », Ouest-France, (lire en ligne).
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