1265 en santé et médecine
Chronologies
Années : 1262 1263 1264 1265 1266 1267 1268 Décennies : 1230 1240 1250 1260 1270 1280 1290 Siècles : XIIe siècle XIIIe siècle XIVe siècle Millénaires : Ier millénaire IIe millénaire IIIe millénaire |
Croisades • Santé et médecine • |
Romain · Chinois · Grégorien · Julien · Hébraïque · Hindou · Hégirien · Persan · Républicain |
Événements
- Fondation d'une maison-Dieu à Briis, dans l'actuel département de l'Essonne, par Jean de Briis, seigneur du lieu, et par Avelyne, sa femme[1],[2].
- Première mention de l'hôpital du Saint-Esprit de Stralsund, en Poméranie, destiné aux vieillards, aux malades et aux personnes dans le besoin, et premier du genre dans cette ville[3],[4].
- Près de Monteriggioni en Toscane, le pape Clément IV et l'évêque de Volterra inaugurent un hôpital que la fondatrice, Sapia, veuve de Ghinibaldo di Saracino da Strove, a voulu adjoindre à son château de Castiglionalto (it) et qu'elle destine à l'accueil des passants[5].
- Le pape Clément IV ordonne à tout lépreux, sous peine d'excommunication et quelle que soit sa position sociale, de se retirer dans un hôpital des chevaliers de Saint-Lazare en remettant tous ses biens entre leurs mains[6].
- 1264-1265 : fondation de l'hôtel-Dieu de Saint-Paul[7] en Artois, par Guy III, comte de Châtillon, et sa femme, Mathilde, fille d'Henri II, duc de Brabant[8],[9].
- Vers 1265 : fondation probable de la maison-Dieu d'Eymoutiers, dans le diocèse de Limoges[10].
Publications
- Théodoric rédige sa Chirurgia[11].
- Vers 1265 : Salomon ben Joseph ibn Ayub, surtout connu comme traducteur d'Avicenne, achève un traité sur les hémorroïdes[12].
Personnalité
- Fl. Stéphanie de Lyon, femme médecin (« medica ») française, fille d'Étienne de Montaneis, lui-même médecin à Lyon[13].
Décès
- 14 mai : Gilles de Santarem (né vers ), médecin et moine portugais, traducteur de Rhazès et de Jean Mésué, commentateur du Viatique d'Ibn al-Jazzar[14].
- Abraham ben Sahal (né à Cordoue en Andalousie à une date inconnue), médecin, astronome, philosophe et poète juif[15].
Bibliographie
- Thierry Maugenest, La Poudre des rois, Paris, Liana Levi, coll. « À corps et à crime », , 256 p. (ISBN 2-86746-370-X, présentation en ligne).C'est le 30 août 1265 que débute le récit de ce roman policier historique où la médecine, essentiellement arabe et juive en ce milieu du XIIIe siècle andalou, occupe la place centrale.
Notes et références
- « Un aperçu de l'histoire de Briis-sous-Forges », sur le site de l'association Les Amis du vieux Briis, s. d. [lire en ligne (page consultée le 12 octobre 2019)].
- Léon Le Grand, « Maisons-Dieu et Léproseries du diocèse de Paris au milieu du XIVe siècle », Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ïle-de-France, vol. 25, , p. 52 (lire en ligne).
- (en) Bernard Samuel Myers (dir.), Encyclopedia of World Art, vol. 6, New York, McGraw-Hill, (lire en ligne), p. 297.
- (en) « Holy Spirit Hospital », Tourismuszentrale der Hansestadt Stralsund, s. d. [lire en ligne (page consultée le 13 octobre 2019)].
- (it) « Castigionalto. Monteriggioni », Edifici specialistici, Piano territoriale di coordinamento della Provincia di Siena, relèvement des années 1997-1998, s. d. [lire en ligne].
- Albert Rakoto Ratsimamanga, Suzanne Ratsimamanga Urverg et Pierre Boiteau, « L'histoire de la lèpre en France peut aider à vaincre ce fléau dans le monde », Mémoires de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, vol. 16, , p. 7 (lire en ligne).
- Les statuts ordonnent : « Que [le malade] soit porté sur un lit doucement et humblement par les frères et les sœurs, et qu'il soit traité avec honneur comme le maître de maison ; que tout ce qu'il voudra ou demandera lui soit procuré, si cela est possible et que ce ne soit pas contre-indiqué pour sa maladie. Que les femmes enceintes soient admises à l'hôpital […] quand approche le terme de l'accouchement. Les enfants seront baptisés par les prêtres, et les sœurs leur donneront les soins requis. », d'après un chanoine de Bruges publié en 1348 (Documents et civilisation, Hachette (lire en ligne)).
- François-Alexandre de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, vol. 4, veuve Duchesne, , 2e éd. (1re éd. 1757) (lire en ligne), p. 94 et 355.
- Léon Le Grand, Statuts d'hôtels-Dieu et de léproseries : Recueil de textes du XIIe au XIVe siècle, Alphonse Picard et fils, (lire en ligne), « Introduction », p. XIV.
- « L'Hospice », Histoire, mairie d'Eymoutiers, s. d. [lire en ligne (page consultée le )].
- Claude De Tovar, « Les Versions françaises de la Chirurgia parva de Lanfranc de Milan : Étude de la tradition manuscrite », Revue d'histoire des textes, nos 2-3 (1982-1983), , p. 210, n. 1 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Paris, Droz, Champion, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936), 784 p. (lire en ligne), « Salomon ben Joseph ibn Ayub », p. 728.
- (en) Leigh Whaley, Women and the Practice of Medical Care in Early Modern Europe (1400-1800), Basingstoke, Palgrave and Macmillan, , 316 p. (ISBN 978-1-349-32870-3, lire en ligne), p. 18.
- (en) Michael Ott, « Bl. Gil of Santarem », dans Catholic Encyclopedia, vol. 6, New York, Robert Appleton Company, (lire en ligne).
- Biographie des sciences médicales, t. 1, Paris, C. L. F. Panckoucke, coll. « Dictionnaire des sciences médicales », , 621 p. (lire en ligne), p. 23.
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