148e régiment d'infanterie

Le 148e régiment d'infanterie (148e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir de la 148e demi-brigade de première formation.

148e Régiment d'Infanterie

Insigne régimentaire du 148e Régiment d’Infanterie de Forteresse

Création 1793
Dissolution 1940
Pays France
Branche Armée de terre
Type régiment d'infanterie
Rôle infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
Goldberg 1813
L'Aisne 1914
Artois 1915
Dobropolje 1918
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Première Guerre mondiale
bataille de France.
Fourragères aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918
deux palmes

Création et différentes dénominations

  • 1793 : 148e demi-brigade de bataille.
  • 1797 : Dissoute et incorporé dans 34e Demi-Brigade d'Infanterie de Ligne.
  • 1813 : 148e régiment d'infanterie de ligne.
  • 1813 : Dissous.
  • 1887 : 148e régiment d'infanterie.
  • 1923 : Dissous.
  • 1939 : 148e régiment d'infanterie de forteresse.
  • 1940 : Dissous.

Colonels/chef-de-brigade

  • 1939 : colonel René Manceron.

Historique des garnisons, combats et bataille du 148e RI

insigne de béret d'infanterie

Révolution et Empire

1794: Urrugne, Saint-Marchail, Saint-Sébastien, et Sans-Cullottes.
1813: Lowenberg, Bober et Goldberg.

De 1871 à 1914

  • 1887-1896 : Verdun[1] (baraquements de Jardin-Fontaine et une partie des forts de la rive gauche de la Meuse dépendant du camp retranché de Verdun)
  • 1896-1899 : Sedan[2]
  • 1899- : Givet[3]

Première Guerre mondiale

vue du fort de Charlemont et de la stèle au 148e.

En 1914 casernement : Givet et Rocroi, dépendant de la 8e brigade d'infanterie, 4e division d'infanterie et IIe corps d'armée. À la 4e DI d' à (le régiment est détaché à la DI provisoire Tassin à partir de ), puis à la 122e division d'infanterie jusqu'en .

1914

Le 148e reçoit l'ordre de couverture le à 20 h : les trois bataillons sont déployés et les sorties de Givet sont barricadées. Les premiers réservistes arrivent le Le à 4 h, l'ordre de mobilisation entraîne l'application de sa mission : garder le contrôle des ponts sur la Meuse de Fumay à Givet. Le 5, les effectifs sont au complet : 3 338 hommes de troupe et 66 officiers. Le 6, la liaison est établie avec le 33e RI ; le 1er bataillon reçoit l'ordre de garder la Meuse de Givet à Dinant[4].

En Belgique, garde des ponts de la Meuse… Charleroi… Retraite à partir du .

Le , le régiment se bat vers Saint-Gobain.

Le , le régiment se bat vers Chauny, elle se situe à l’extrême droite de la 5e armée française et doit protéger sa retraite.

Le régiment va perdre un 1/3 de son effectif dans cette retraite… bataille de la Marne

1915

Le 148e RI quitte Salonique le .

Marne… L'Aisne… Embarquement à bord du Duc d'Aoste puis du Savoie pour Salonique le .

1916 - 1917

La musique du 148e RI à Salonique en juin 1916.

De 1916 à 1917 à la frontière grecque, le Vardar, etc.

1918

Les généraux Gérôme et Milne passent en revue un bataillon du 148e RI, à Izvor (el) le .

" Régiment, dont l'ardeur ne s'est jamais démentie pendant quatre ans de guerre." Général Sarrail, 1918.

Entre-deux-guerres

En garnison à Mulhouse de 1919 à 1923, où il est dissous

Seconde Guerre mondiale

Formé le sous le nom de 148e régiment d'infanterie de forteresse, à Nouzonville, aux ordres du colonel René Manceron (fait prisonnier le 16 mai 1940), le régiment est détaché le 20 janvier 1940 de la 52e division d'infanterie.

Il est rattaché ensuite à la 102e division d'infanterie de forteresse aux ordres du général Portzert (41e corps d'armée de forteresse, 9e armée) qui doit défendre la Meuse entre Anchamps et Pont-à-Bar (Dom-le-Mesnil). Avec trois bataillons en ligne, le 148e est affecté au secteur défensif des Ardennes, sous secteur de Boulzicourt, au sud de MézièresMohon – Pont-à-Bar sur la ligne Maginot. La position de Pont-à-Bar est tenue par la 55e division d'infanterie (2e armée).

Le , lors de la bataille de France, Dom-le-Mesnil est défendu par des Français du III/148e régiment d'infanterie de forteresse (commandant Saudo), position organisée en trois points d'appuis et commandée par le capitaine Bernardon de la compagnie de mitrailleuse 2, lorsque la localité est attaquée vers le milieu de la journée par des chars allemands du Panzer-Regiment 4 de la 2. Panzer-Division (Rudolf Veiel) qui débouchent par dizaines de Pont-à-Bar[5]. Cette puissance énorme déployée par les Allemands a raison des défenseurs français[5], Dom-le-Mesnil sera occupé jusqu'en 1944.

Inscriptions portées sur le drapeau du régiment

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[6]:

Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918

Décorations

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec 2 palmes.

Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918.

Insigne

Tête de sanglier des Ardennes orienté à gauche.

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

Personnages célèbres ayant servi au 148e RI

Notes et références

  1. Heumann 1920, p. 179.
  2. Heumann 1920, p. 182.
  3. Heumann 1920, p. 184.
  4. JMO du 148e RI : https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e005279e1e6bb7f3/5279e1e6e8195
  5. Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 308-309
  6. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Voir aussi

Sources et bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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