1941 (film)
1941 est un film américain réalisé par Steven Spielberg, sorti en 1979. Écrit par Robert Zemeckis et Bob Gale, il met notamment en vedette John Belushi et Dan Aykroyd. C'est une comédie parodique des films de guerre sur une panique dans Los Angeles et ses environs, qui survient après l'attaque japonaise contre Pearl Harbor du .
Pour les articles homonymes, voir 1941 (homonymie).
Réalisation | Steven Spielberg |
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Scénario |
Robert Zemeckis Bob Gale |
Musique | John Williams |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Universal Pictures Columbia Pictures A-Team |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Comédie de guerre |
Durée | 118 minutes |
Sortie | 1979 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Même s'il n'a pas connu le succès au box-office à sa sortie, il a obtenu une reconnaissance tardive après avoir été diffusé sur ABC dans une version longue et fait l'objet de rééditions en vidéo[1].
Résumé
Le , une jeune femme (Susan Backlinie), qui fait partie d'un club de nageurs par tous les temps, va se baigner toute nue le matin de bonne heure[2]. Elle se retrouve accrochée au périscope d'un sous-marin japonais, venu pour détruire un objectif, qui fait surface. Quand l'équipage l'aperçoit toute nue, il comprend qu'il est arrivé à destination : Hollywood, et il plonge tandis que la jeune femme regagne le bord. Le sous-marin héberge aussi en tant qu'observateur un commandant nazi également très exigeant sur les actions à mener.
Pendant ce temps, contre la volonté de son père, Wally Stephens, plongeur dans un restaurant, veut participer à un concours de danse de jitterbug de l'USO, une association dont le but est de distraire les soldats. Son amie Betty Douglas doit l'accompagner. Un équipage de char d'assaut, le sergent Frank Tree, le soldat Foley et le caporal Sitarski, vient déjeuner dans le restaurant de Wally et met la pagaille.
Au même moment, le capitaine de l'Air Force à moitié fou Wild Bill Kelso, persuadé d'être à la poursuite d'avions japonais, pose son chasseur Curtiss P-40 sur une route dans la Vallée de la Mort pour faire le plein dans une simple station-service, mais accidentellement, il la fait exploser.
Quelques jours après l'attaque de Pearl Harbor, le général Joseph Stilwell veut mettre de l'ordre. Mais le colonel « Mad Man » Maddox, la nouvelle secrétaire du général Donna Stratten et l'aide de camp du général, le capitaine Loomis Birkhead, ont d'autres idées. Lors d'une des conférences de presse de Stillwell sur une piste d'atterrissage, Birkhead essaie de draguer Donna, qu'il sait excitée sexuellement lorsqu'elle est en avion. Il parvient à l'attirer dans un bombardier B-17 au sol pour tenter de la séduire mais elle le frappe d'un crochet du droit. Birkhead s'effondre, actionne la commande de largage de bombes et une bombe de 500 livres roule vers le podium de presse au moment où le général Stillwell promet « qu'il n'y aura pas de bombes lâchées ici ». Le général et l'assistance s'enfuient juste avant l'explosion de la bombe.
Dans la maison en bord de mer des Douglas, Betty et son amie Maxine disent à Wally qu'il ne sera pas autorisé à aller à la soirée de danse de l'USO, car elle est réservée aux militaires. Wally part se cacher dans le grenier du garage des Douglas quand Ward, le père de Betty, entre en scène. Peu après, le sergent Frank Tree arrive avec son équipe en amenant un canon de 40 mm tracté. Le caporal Sitarski se sent attiré par Betty. Au moment où il lui demande d'aller danser avec lui, Wally tombe du grenier. Furieux, Ward et Sitarski le jettent dans un camion de ramassage des ordures.
Le sous-marin japonais ne parvient pas à trouver Los Angeles car son compas est brisé. Il forme une patrouille de débarquement qui capture Hollis Wood, un marchand de bois local. Ramené sur le navire, il donne lieu à un quiproquo car l'équipage cherche où se trouve Hollywood, alors que l'Américain capturé s'appelle Hollis Wood. Il voit qu'il porte sur lui une petite boussole et il l'avale pour que les Japonais ne puissent s'en emparer.
Deux Américains un peu simplets sont envoyés s'installer en haut de la grande roue d'un parc d'attraction pour surveiller des avions ennemis éventuels.
Wood s'échappe du sous-marin pendant qu'à Los Angeles, le général Stilwell va voir le film Dumbo, qui vient de sortir. Décidés à terminer ce qu'ils ont commencé le matin, le capitaine Birkhead et Donna Stratten se rendent sur un aérodrome local où se trouve un avion du colonel Madman Maddox. Maddox, convaincu que les Japonais vont envoyer des parachutistes sur les collines, leur permet d'emprunter son avion sous le prétexte de faire une reconnaissance aérienne.
Devant la salle de danse de l'USO, Betty est attendue à la fois par Sitarski et Wally. Sitarski frappe Wally et entraine Betty de force sur la piste de danse. Mais c'est Maxine qui est tombée amoureuse de Sitarski. Wally s'introduit dans la salle de danse après avoir dérobé son uniforme à un soldat de la patrouille côtière. Avec Betty, ils gagnent le concours de danse après un jitterburg effréné, tout en évitant Sitarski, lui-même poursuivi par Maxine. Sitarski donne un coup de poing à Wally et il en résulte une bagarre générale. Le sergent Tree arrive avec son char et son équipage pour remettre de l'ordre.
Pendant ce temps, Los Angeles passe en alerte rouge en raison de l'approche d'un avion inconnu. C'est en fait l'avion de Birkhead et Donna. Ward Douglas aperçoit le sous-marin japonais en mer, non loin de sa maison. Toutes les batteries de DCA sont en alerte et ont la détente facile. Le désordre s'amplifie quand Wild Bill arrive avec son P-40 et abat l'avion de Birkhead et Donna dans le parc préhistorique de La Brea Tar Pits car il l'a pris pour un avion japonais. Il découvre le sous-marin japonais, mais il est lui-même abattu par la DCA qui croyait voir un avion japonais.
Le caporal Sitarski rattrape Betty et la traine sous un camion pour tenter de la violer. Wally la sauve et frappe Sitarski à l'aide d'une ceinture de munitions. Le capitaine Kelso dont l'avion a été abattu parle à Wally du sous-marin japonais qu'il a aperçu. Toujours vêtu d'un uniforme de l'armée, Wally commande le char du sergent Tree, car celui-ci a été assommé par la chute d'une statue de père Noël. Ils se rendent sur la côte pour tirer sur le sous-marin. Wild Bill suit sur une moto avec Sitarski et Maxine dans le side-car. Ils passent à travers un dépôt de peinture qu'ils détruisent.
Pendant ce temps, Ward Douglas commence à tirer sur le sous-marin japonais mais en fait, il détruit sa propre maison. Le sous-marin réplique contre ce qu'il croit être une structure industrielle. Au lieu de cela, il atteint la grande roue du parc d'attraction. Elle se détache et roule vers la digue et l'océan. Le tank coule quand la digue qui le supportait s'écroule dans la mer. Wild Bill toujours au guidon de sa moto plonge aussi dans l'océan et nage vers le sous-marin, où il est capturé par les Japonais. Ceux-ci estimant que leur mission est accomplie, rentrent chez eux. Le capitaine allemand est jeté par-dessus bord par les Japonais pour avoir critiqué leur action une fois de trop. Il est capturé plus tard et devient la seule « victoire américaine ».
Le lendemain matin, le général Stilwell arrive dans la maison de Douglas Ward qui veut accrocher une guirlande de Noël. Mais la maison est tellement endommagée qu'elle bascule dans l'océan Pacifique.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre : 1941
- Titre de travail : The Night of Japs Attack
- Réalisation : Steven Spielberg
- Scénario : Robert Zemeckis et Bob Gale, d'après une histoire de Robert Zemeckis, Bob Gale et John Milius
- Production : Buzz Feitshans
- Producteurs associés : Janet Healy et Michael Kahn
- Producteur exécutif : John Milius
- Photographie : William A. Fraker (ASC) et Frank Stanley (ASC ; séquences additionnelles)
- Son : Robert Knudson, Robert Glass, Don MacDougall, Gene Cantamessa et Frederick Brown
- Décors : Dean Edward Mitzner
- Montage : Michael Kahn
- Effets spéciaux : A. D. Flowers
- Création de miniatures : Gregory Jein
- Musique : John Williams
- Orchestration : Herbert W. Spencer
- Copiste : Alf Clausen (non crédité)
- Sociétés de production : Universal Pictures, Columbia Pictures et A-Team
- Distribution : Universal Pictures États-Unis, Warner-Columbia Film France
- Pays d'origine : États-Unis
- Langues : anglais, japonais, allemand et espagnol
- Durée : 118 minutes, 146 minutes (version director's cut)
- Format : Couleurs (Metrocolor) - Stereo - 2.39 : 1 - 35 mm - Panavision (anamorphique)
- Dates de tournage[3] : à
- Dates de sortie[3]:
- États-Unis :
- Japon :
- France :
- Allemagne :
Distribution
- Dan Aykroyd (VF : Dominique Collignon-Maurin) : le sergent Frank Tree
- Ned Beatty (VF : Jacques Ferrière) : Ward Douglas
- John Belushi (VF : Jacques Dynam) : le capitaine « Buffalo » Bill Kelso (« Wild » Bill en VO)
- Lorraine Gary (VF : Jeanine Freson) : Joan Douglas
- Murray Hamilton (VF : Michel Beaune) : Claude Crumn
- Christopher Lee : le colonel Wolfgang von Kleinschmidt
- Tim Matheson (VF : Sylvain Joubert) : le capitaine Loomis Birkhead
- Toshirō Mifune : le commandant Akiro Mitamura
- Warren Oates (VF : André Valmy) : le colonel « Madman » Maddox
- Robert Stack (VF : Jacques Deschamps) : le général Joseph W. Stilwell
- Treat Williams (VF : Maurice Sarfati) : le caporal Chuck « Stretch » Sitarski
- Nancy Allen (VF : Annie Sinigalia) : Donna Stratton
- Lucille Benson (VF : Marie Francey) : Gas Mama (Eloise), la femme de la station-service
- John Candy (VF : Alain Flick) : le soldat Foley
- Jordan Brian (VF : Barney Kent) : Macey Douglas
- Elisha Cook Jr. (VF : Georges Aubert) : Dexter, un client de la station-service
- Eddie Deezen (VF : Gilles Tamiz) : Herbie Kazlminsky
- Bobby Di Cicco (VF : François Leccia) : Wally Stephens
- Dianne Kay (VF : Sylvie Feit) : Betty Douglas
- Perry Lang (VF : Éric Baugin) : Dennis De Soto
- Patti Lupone (VF : Veronique Dancinger) : Lydia Hedberg
- J. Patrick McNamara : le soldat DuBois
- Frank McRae (VF : Robert Liensol) : le soldat Ogden Johnson Jones
- Steven Mond (VF : Martine Reigner) : Gus Douglas
- Slim Pickens (VF : Henri Labussière) : Hollis P. « Holly » Wood
- Wendie Jo Sperber (VF : Michèle Bardollet) : Maxine Dexheimer
- Lionel Stander (VF : Henry Djanik) : Angelo Scioli
- Dub Taylor (VF : Louis Arbessier) : M. Malcomb
- Iggie Wolfington (VF : Raoul Curet) : Meyer Mishkin
- Christian Zika (VF : Jackie Berger) : Stevie Douglas
- Joe Flaherty : Raoul Lipschitz
- David Lander : Joe
- Michael McKean : Willy
- Susan Backlinie : la nageuse
- Don Calfa : le téléphoniste
- Gray Frederickson : le lieutenant Bressler
- Samuel Fuller : le commandant de la défense aérienne
- Jerry Hardin : le cartographe
- Robert Houston : le caporal Taylor, un soldat de Maddox
- John Landis (VF : Marc François) : Mizerany, le messager en side-car
- Dick Miller : le sergent Miller
- Mickey Rourke : le soldat Reese
- Donovan Scott : un jeune marin
- Maureen Teefy : une fille à l'USO
- Andy Tennant : Babyface
- Jack Thibeau : le lieutenant Reiner, un assistant de Stilwell
Non crédités
- James Caan : un marin dans la bagarre
- Sydney Lassick : un vendeur
- Penny Marshall : Mlle Fitzroy
- ? (VF : Guy Piérauld) : Dummy, la marionnette d'Herbie (voix)
Production
Genèse et développement
Le coscénariste Bob Gale a indiqué que l'intrigue s'inspire d'un incident connu sous le nom de bataille de Los Angeles, ainsi que du bombardement du champ pétrolier d'Ellwood, près de Santa Barbara, par un sous-marin japonais. D'autres incidents réels ont inspiré le film, comme les émeutes connues sous le nom de Zoot Suit Riots où l'armée a vraiment mis un canon anti-aérien dans le jardin d'une propriété sur la côte (dans le Maine)[4].
Distribution des rôles
Steven Spielberg propose initialement le rôle du général Stilwell à Charlton Heston et John Wayne. Wayne le rappelle et, non content de refuser le rôle, tente même de persuader Steven Spielberg de renoncer au projet, trouvant le script antipatriotique ! D'aucuns auraient confié que Charlton Heston avait refusé pour les mêmes raisons. Le rôle échoue donc à Robert Stack, fameux héros de la série Les Incorruptibles, qui offrira ici une scène d'anthologie en pleurant comme une madeleine devant Dumbo[5],[6].
Tournage
Durant le tournage, l'acteur japonais Toshirō Mifune, engagé pour jouer le rôle du capitaine du sous-marin, est scandalisé par le manque de volonté et l'apathie des figurants d'origine asiatique qui composent l'équipage du sous-marin. Il entreprend alors de les mettre au pas, avec l'accord de Steven Spielberg. À maintes reprises, il leur lança des ordres, allant même jusqu'à gifler l'un d'eux. Il déclara alors : « C'est ainsi que l'on entraîne les hommes au Japon ! »[6].
John Belushi s'avère difficile à gérer pendant le tournage, rechignant parfois à se présenter sur le plateau après des nuits d'ivresse. Il manque même de se rompre le cou lors de cascades mal improvisées. Le personnage n'avait qu'une importance mineure dans le scénario, mais devant la nature délirante de l'acteur, Steven Spielberg décide de lui accorder finalement davantage de place[6].
Mickey Rourke y fait ses débuts au cinéma et Dan Aykroyd joue dans son premier film américain.
John Belushi apparaît également en mangeur de spaghettis dans un restaurant lors de la scène de l'émeute.
Susan Backlinie reprend son rôle de première victime dans Les Dents de la mer en jouant le rôle de la nageuse au début du film.
1941 montre entre autres un Christopher Lee inhabituel. Il y interprète un officier allemand et parle cette langue tout au long du film. Ce ne fut pas un problème pour l'ancien interprète de Dracula qui, en fin linguiste, parlait également l'anglais, l'allemand, mais aussi l'italien et le français, et possédait de grandes notions d'espagnol.
Sur le plateau, le tournage des scènes d'action du film était si bruyant que les acteurs n'entendaient pas Steven Spielberg crier « coupez ! ». Le réalisateur a donc eu l'idée de tirer en l'air avec un pistolet-mitrailleur à chaque fin de prise[7].
Ce fut la première production américaine à employer une Louma. Prévue au départ pour filmer les miniatures, la Louma s’est révélée si flexible qu’elle a souvent servi de caméra "A". Jean-Marie Lavalou, un des deux co-inventeurs de la Louma, était présent sur le tournage comme conseiller technique.
Musique
Original Motion Picture Soundtrack
Sortie | 1979 |
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Genre | musique de film |
Format | LP |
Compositeur | John Williams |
Label | Arista |
Critique |
La musique du film est composée par John Williams, fidèle collaborateur de Steven Spielberg.
- Liste des titres
- The March From 1941
- The Invasion
- The Sentries
- Riot At The U.S.O.''
- To Hollywood And Glory
- Swing, Swing, Swing
- The Battle Of Hollywood
- The Ferris Wheel Sequence
- Finale of 1941
Réédition
En 2011, La-La Land Records, en accord avec Sony Music et NBCUniversal, commercialise un coffret 2CD de la bande originale complète de John Williams en version remastérisée inédite, avec des chansons supplémentaires présentes dans le film[9],[10],[11]
Critiques et accueil du public
Cette comédie aux moyens démesurés et au casting pléthorique fut un échec financier et faillit provoquer la fin de carrière de Spielberg.[réf. nécessaire] Dans son livre Easy Riders, Raging Bulls, paru en français sous le titre Le Nouvel Hollywood, Peter Biskind écrit : « Les critiques de 1941 furent désastreuses, et le film fut un échec retentissant. Dans la presse, Spielberg, avec la plus grande inélégance, fit porter la responsabilité de l'échec aux auteurs, Zemeckis et Gale. […] 1941 cassa le mythe de l'enfant prodige […] Il mit beaucoup de temps à s'en remettre[12]. ».
Nominations
- Nomination à l'Oscar des meilleurs effets spéciaux : A. D. Flowers et Gregory Jein[3]
- Nomination à l'Oscar du meilleur son
- Nomination à l'Oscar de la meilleure photographie
Références et clins d’œil
- Au début du film, lors de l'arrivée du sous-marin japonais, on peut entendre la musique des Dents de la mer, le premier succès de Steven Spielberg et de John Williams. Par ailleurs, la jeune femme qui va nager dans l'eau est Susan Backlinie, elle-même ayant interprété la première victime du requin, Chrissie Watkins.
- On peut même constater que trois acteurs des Dents de la mer jouent dans ce film : Murray Hamilton, Susan Backlinie et Lorraine Gary.
- Steven Spielberg fait aussi référence à Duel, son premier film, en tournant la scène de l'arrivée de Wild Bill Kelso avec son P-40 à la même station-service, dans la vallée de la Mort, où Spielberg avait tourné une des attaques du camion-tueur aux trousses de Dennis Weaver. L'actrice Lucille Bensen y reprend par ailleurs son rôle de la gérante de la station.
- On remarque le panneau « Hollywoodland » détruit par le P-40 de Wild Bill Kelso (John Belushi). Les lettres disparues sont les quatre dernières (« land »), ce qui donne l'actuel panneau Hollywood, détail fictif car les lettres ont en fait été retirées en 1949, lors de la rénovation du panneau.
- Lors de la bagarre générale, la musique est celle de L'Homme tranquille de John Ford.
- Lorsque le personnage de Maxine Dexheimer aide le caporal Stretch à faire du stop, elle lui dit : « Il faut faire comme dans le film » et lève sa jupe au-dessus de sa cuisse, pour faire s'arrêter un véhicule. C'est une référence directe au film New-York Miami de Franck Capra, où Claudette Colbert fait la même chose pour aider Clark Gable.
Anecdotes
En effet, en tant qu'encyclopédie, Wikipédia vise à présenter une synthèse des connaissances sur un sujet, et non un empilage d'anecdotes, de citations ou d'informations éparses (septembre 2016).
- Dans le scénario, Steven Spielberg a eu une idée de gag pour le colonel Von Kleinschmidt : l'utilisation d'un cintre portatif qui se présente un peu comme un nunchaku, mais le réalisateur y renonça pensant que ça ne fonctionnerait pas. Cependant, Spielberg reprendra cette idée pour Toht (Ronald Lacey) dans Les Aventuriers de l'arche perdue, en 1981.
- Une photo du film montre Dan Aykroyd, John Candy, Treat Williams, Mickey Rourke et un cinquième figurant donner leur avis sur le succès du film. Seul Treat Williams baisse son pouce vers le bas, pensant que le film serait un échec.
Notes et références
- "Qu'est-ce qu'un film culte ?" for68.com, Beijing ICP, 13/1/2006. Consulté le 10/4/2009.
- Par le scénario et la musique, c'est un clin d'œil à la séquence d'ouverture du film Les Dents de la mer.
- (en) 1941 sur l’Internet Movie Database
- Le making off du film, sur le DVD Universal home vidéo
- (fr) Pierre Lambert, Walt Disney, l'âge d'or, p. 137
- « 1941 : Secrets de tournage », Allociné.
- « Dans la partie Boucan en bas de la page » (consulté le )
- (en) « John Williams - 1941 », sur AllMusic (consulté le )
- (en) « La-La Land Records, 1941 » (version du 30 septembre 2011 sur l'Internet Archive), sur La-La Land Records, .
- (en) 1941: Complete Original Motion Picture Soundtrack, Liner notes by Mike Matessino, La-La Land Records/Sony Music/NBCUniversal, 2011.
- (en) « JWFan Exclusive – Interview with Producer Mike Matessino about ’1941′ », sur JWFan.com, (consulté le ).
- BISKIND Peter, Le Nouvel Hollywood. Coppola, Lucas, Scorsese, Spielberg... la révolution d'une génération, Paris, Le Cherche Midi, 2002 (2006 pour la traduction française), 512 p.
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) Internet Movie Database
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à plusieurs disciplines :
- (en) Metacritic
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