2022 en Océanie

Cet article concerne les événements thématiques qui se produisent durant l'année 2022 en Océanie.

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Politique

Élections

à venir :

Politique intérieure

  • 20 janvier : La Papouasie-Nouvelle-Guinée abolit la peine de mort, jamais appliquée depuis l'indépendance du pays en 1975. Le ministre de la Justice Bryan Kramer explique que le pays n'a pas les moyens de l'appliquer humainement, et le Premier ministre James Marape souligne que le peine de mort n'a pas un effet dissuasif efficace, et est contraire aux principes chrétiens du pays. Les quarante condamnés dans le couloir de la mort voient leur peine commuée en emprisonnement à perpétuité[1],[2].

Diplomatie et relations internationales

  • février : En réponse à l'invasion de l'Ukraine par la Russie,
    • les États fédérés de Micronésie sont le premier pays à rompre formellement leurs relations diplomatiques avec la Russie. Le président David Panuelo indique que son pays condamne « avec la plus grande force ces actes choquants de tyrannie » de la part de la Russie « qui causent une instabilité globale et la perte de vies et de libertés au peuple ukrainien »[3].
    • l' Australie contribue à une aide humanitaire à l'Ukraine et aux réfugiés ukrainiens, et contribue financièrement à l'armement de l'Ukraine par les pays de l'OTAN[4].
    • les Fidji[5], les Îles Marshall[6], la Nouvelle-Zélande[7] et les Palaos[6] condamnent l'invasion et les actions de la Russie, tandis que le gouvernement des Samoa exprime « sa grande inquiétude » face à la décision de la Russie d'envahir l'Ukraine et de violer la souveraineté de celle-ci, appelant la Russie à respecter la Charte des Nations unies[6]. Neuf des quatorze États souverains d'Océanie membres des Nations unies signent le projet de résolution S/2022/155 du Conseil de sécurité des Nations unies condamnant les opérations militaires russes en Ukraine : Australie, Fidji, Kiribati, Îles Marshall, Micronésie, Nouvelle-Zélande, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, et Samoa[8],[9]. (Les cinq États océaniens qui ne se prononcent pas sont Nauru, les Îles Salomon, les Tonga, les Tuvalu et le Vanuatu.) Le , les quatorze États océaniens votent tous en faveur de la résolution A/ES-11/L.1 de l'Assemblée générale des Nations unies qui « déplore dans les termes les plus énergiques l’agression commise par la Fédération de Russie contre l’Ukraine »[10],[11].
  • 7 avril : Tous les pays océaniens votent la suspension de la Russie du Conseil des droits de l'homme des Nations unies par la Résolution ES-11/3 de l'Assemblée générale des Nations unies lors de la onzième session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale des Nations unies, à l'exception des Îles Salomon (absentes) et du Vanuatu (qui s'abstient)[12].
  • 19 avril : Le gouvernement salomonais du Premier ministre Manasseh Sogavare signe un accord de coopération en matière de sécurité avec la République populaire de Chine, malgré les inquiétudes exprimées par les partis d'opposition ainsi que par l'Australie et les États-Unis. Le texte de l'accord n'est pas rendu public, mais le gouvernement chinois indique que la Chine aidera les Salomon en matière de maintien de l'ordre, de sécurité nationale et de réponses aux catastrophes naturelles[13].
  • 23 mai : Les États-Unis lancent l'accord Cadre économique indo-pacifique avec l'Australie, la Nouvelle-Zélande et dix États asiatiques. L'initiative vise à harmoniser les règles du commerce international dans la région, et exclut la Chine, se voulant une alternative au Partenariat économique régional global sino-centré[14]. Le 27 mai, les Fidji deviennent le 14e État membre de ce cadre, et le premier petit État insulaire océanien à le rejoindre, quelques jours avant la visite aux Fidji du ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi[15].
  • 26 mai au 4 juin : Le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi visite plusieurs petits États insulaires d'Océanie, et participe à un sommet Chine-Pacifique avec les dirigeants de dix de ces pays aux Fidji. Il échoue à faire adopter une proposition chinoise d'accord multilatéral commercial et de formation de personnels océaniens de sécurité par la Chine, les gouvernements samoan et niuéen notamment ayant exprimé leurs réticences. Durant cette tournée, toutefois, la Chine signe de nouveaux accords bilatéraux d'aide au développement avec les Îles Salomon, les Kiribati, les Samoa, les Fidji, les Tonga et le Vanuatu, et aboutit à des accords de principe (sans signature) avec les Îles Cook et Niué[16].
  • 7 juin : Les États micronésiens retirent leur menace de quitter le Forum des Îles du Pacifique, ayant obtenu notamment une institutionnalisation de la rotation du poste de secrétaire-général entre la Micronésie, la Mélanésie et la Polynésie, et la garantie que le poste revienne à un candidat micronésien en 2024[17]. Le 9 juillet, toutefois, le président gilbertin Taneti Maamau annonce que les Kiribati n'ont pas signé cet accord et que son pays se retire immédiatement du Forum[18]. La cheffe de l'opposition gilbertine, Tessie Lambourne, ancienne haute fonctionnaire au service diplomatique, dénonce cette décision et y voit le résultat de pressions de la part de la Chine pour isoler les Kiribati vis-à-vis des partenaires océaniens traditionnels du pays[19].
  • 30 juin : La Nouvelle-Zélande et l'Union européenne signent un accord de libre échange commercial[20].

Gouvernements

Environnement

L'une des îles des Tonga recouverte de cendres, le 18 janvier.
Inondations à Brisbane, en Australie, en février.
  • 15 janvier : très forte éruption du volcan Hunga Tonga aux Tonga, « une des plus puissantes dans le monde depuis des décennies » avec « un énorme champignon de fumée de 30 km de hauteur », provoquant un tsunami et des vagues d'1,2 m atteignant Nukuʻalofa. Les îles Tonga sont couvertes de cendres, et l'éruption coupe les lignes de télécommunications du pays[21],[22]. Sur d'autres îles de l'archipel, les vagues atteignent 15 m de haut et détruisent toutes les habitations[22]. Trois personnes y sont tuées, et de nombreuses maisons sont détruites[23]. L'Australie et la Nouvelle-Zélande envoient par avion, par navire et par hélicoptère de l'aide humanitaire, dont de l'eau fraiche, des purificateurs d'eau, des abris et des générateurs ; la Chine et le Japon envoient ensuite également chacun de l'aide[22],[24]. Les Tonga étant l'un des derniers pays au monde à ne pas être atteint par la pandémie de Covid-19, l'aide humanitaire est déployée « sans contact » avec la population, pour ne pas introduire accidentellement le virus dans le pays[25].
  • 27 février : début d'inondations de grande ampleur dues à des pluies torrentielles dans l'est du Queensland et le nord-est de la Nouvelle-Galles du Sud, privant 28 000 foyers d'électricité et tuant sept personnes[26].
  • 8 mars : En Australie, le Premier ministre Scott Morrison déclare l'état d'urgence nationale en réponse aux inondations en cours qui ont fait plus de vingt morts[27].
  • 3 juillet : D'importantes inondations provoquent l'évacuation de milliers de personnes dans les banlieues sud-ouest de Sydney[28].
  • 29 août : Le vraquier OS35 (en), battant pavillon de complaisance des Tuvalu, transportant des poutres d'acier et 250 tonnes de carburant diesel, échoue à proximité de Gibraltar, déversant du carburant en mer[29].

Sport

Rang Nation Or Argent Bronze Total
17 Nouvelle-Zélande2103
18 Australie1214
Ben Tudhope, médaillé de bronze pour l'Australie au cross snowboard aux Jeux paralympiques de 2022.
Rang Nation Or Argent Bronze Total
15 Nouvelle-Zélande1124
17 Australie0011
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