43e régiment d'infanterie
Le 43e régiment d'infanterie (43e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment Royal-des-Vaisseaux, un régiment français d'Ancien Régime.
Pour les articles homonymes, voir 43e régiment.
43e régiment d'infanterie | |
Insigne régimentaire du 43e régiment d'infanterie | |
Création | 13 mars 1638 |
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Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'infanterie |
Garnison | Lille |
Ancienne dénomination | Régiment des vaisseaux |
Surnom | "Le royal des vaisseaux" |
Devise | une sardine pour 3 43e ton passé t'en souviens-tu ?. |
Inscriptions sur l’emblème |
Valmy 1792 Marengo 1800 Austerlitz 1805 Iéna 1806 Bataille de Zaatcha Sébastopol 1855 La Somme 1916 Flandres 1917 Bataille de l'Aisne (1918) AFN 1952-1962 |
Anniversaire | Saint-Maurice |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale Guerre d'Algérie |
Fourragères | Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 trois palmes Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs une palme Médaille d'or de Milan (campagne d'Italie 1859 : Solférino, Parlestro et Magenta) |
Son surnom est Le royal des vaisseaux.
Son héritier est le groupement de soutien de la base de défense (GSBdD) de Lille.
Création et différentes dénominations
Ancien Régime
- : création du régiment des Vaisseaux
- : devient le régiment des Vaisseaux-Mazarin
- : puis le régiment des Vaisseaux-Candale
- : redevient régiment des Vaisseaux-Mazarin
- : renommé régiment des Vaisseaux-Provence
- : renommé régiment Royal des Vaisseaux.
Révolution et Premier Empire
- : renommé 43e régiment d'infanterie de ligne
- 1793 : formation de la 43e demi-brigade de première formation 43e demi-brigade de première formation, à partir des unités suivantes :
- : formation de la 43e demi-brigade de deuxième formation , à partir des unités suivantes :
- : 43e régiment d'infanterie de ligne
1815 à 1852
- 1815 : licencié
- 1816 : recréé sous le nom de Légion de Loiret
- : À Brest, reprend le nom de 43e régiment d'infanterie de ligne avec deux bataillons, venant de la 16e légion de Charente-Inférieure et la 48e bis légion de la Manche ; un troisième bataillon est constitué le .
- 1830 : une ordonnance du crée le 4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[1].
- 1849 : Siège de Zaatcha.
Guerre franco-allemande de 1870
Au , le 43e régiment d'infanterie de ligne fait partie de l'Armée du Rhin.
Avec le 5e bataillon de chasseurs du commandant Carré et le 13e régiment d'infanterie du colonel Lion, le 43e forme la 1re brigade aux ordres du général Véron dit Bellecourt. Cette 1re brigade avec la 2e brigade du général Pradier, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 2e division d'infanterie commandée par le général de division Grenier. Cette division d'infanterie évolue au sein du 4e corps d'armée ayant pour commandant en chef le général de division de Ladmirault.
- Le , le 4e bataillon, formé, pour la plupart, de nouveaux arrivants, quitte le dépôt pour contribuer à la formation du 8e régiment de marche qui entrera à Paris dans la composition de la 2e brigade de la 1re division du 13e corps d'armée[2].
IIIe République
- 1914 : 43e régiment d'infanterie
- À la mobilisation, il met sur pied son régiment de réserve, le 243e régiment d'infanterie
- au : affecté à la 1re division d'infanterie
- au : affecté a la 162e division d'infanterie
- à la fin de la guerre : réaffecté à la 1re division d'infanterie
- 1939 : 43e régiment d'infanterie motorisé
- : 43e régiment d'infanterie alpine, de l'Armée d'armistice
- : dissolution.
IVe et Ve Républiques
- : création du 43e régiment d'infanterie de la Libération, à Lille
- : 43e régiment d'infanterie, dissous le
- : 43e bataillon d'infanterie
- : 43e régiment d'infanterie
- : 43e demi-brigade d'infanterie composée des :
- 43e bataillon d'infanterie
- 16e bataillon de chasseurs à pied
- : 43e régiment d'infanterie
- : départ pour le Maroc.
- :le centre d'instruction et de dépôt du 43e régiment d'infanterie devient centre d'instruction du 43e RI
- : Le colonel Andrès remet le drapeau au 3/43e régiment d'infanterie (bataillon de tradition).
- : le chef de bataillon Parouty remet le drapeau au fort de Vincennes.
- : le centre d'instruction du 43e régiment d'infanterie est dissous.
- : recréation du 43e régiment d'infanterie.
- : le régiment reçoit son drapeau.
- 1978 : le régiment est intégré à la 12e division d'infanterie, il comprend 6 compagnies (une compagnie de commandement et de soutien, une compagnie d'éclairage et d'appui, trois compagnies de combat, deux compagnies d'instruction). Son régiment dérivé est le 243e régiment d'infanterie jusqu'en 1995.
- 1984 : 43e régiment d'infanterie et de commandement de corps d'armée (43e RICCA) ; il comprend cinq compagnies (une compagnie de commandement et de soutien, une compagnie de quartier général, une compagnie de combat, une compagnie de transmission, une compagnie d'instruction)
- : 43e régiment d'infanterie
- 1995 : le 33e régiment d'infanterie devient son régiment dérivé (réserve).
- 2002 : réorganisation du 43e RI avec implantation dans deux villes (Lille et Douai) ; il comprend sept compagnies (deux compagnies de commandement, d'appui et de soutien [CCAS], trois compagnies d'appui au commandement [CAC], deux compagnies de réserve).
- 2005 : nouvelle réorganisation avec une unique garnison à Lille à trois compagnies (une CCL, une compagnie de réserve, qui porte par tradition le numéro 5). La garnison de Douai est devenue le 6e régiment de commandement et de soutien (lui-même dissous en 2010).
- : le groupement de soutien de la base de défense (GSBdD) de Lille, organisme interarmées relevant de l'état-major des armées qui assure les missions d'administration générale et de soutien commun au profit de toutes les formations du Ministère de la Défense et des anciens combattants basés sur les départements du Nord et du Pas-de-Calais reçoit la garde du drapeau et des traditions du 43e RI.
Liste des chefs de corps établie d'après la plaque de marbre de la salle d'honneur du 43e RI
Ancien Régime
- : Henri d'Escoubleau de Sourdis (archevêque de Bordeaux)
- : Armand Jean du Plessis de Richelieu (cardinal)
- : Jules Mazarin (Cardinal)
- : Louis Charles Gaston de Nogaret de Foix, duc de Candale
- : Louis de Vendôme, duc de Mercœur
- : Alexandre Le Bret (mort Lieutenant Général)
- : Louis Potier de Gesvres, marquis de Gandelus (mort de ses blessures)
- : Louis de Mailly (comte de) (mort de ses blessures)
- : René de Névet (marquis de)
- : Hyacinthe de Montvalat, chevalier d'Entragues (tué à l'ennemi)
- : Isaac Charles de la Rochefoucaud, comte de Montendre (tué à l'ennemi)
- : Louis de Régnier, marquis de Guerchy
- : Thomas Le Gendre de Collandre
- : Pierre-Aimé de Guiffrey, comte de Marcieu
- : Claude Louis François de Régnier, comte de Guerchy
- : Jean-Baptiste Charles Hubert d'Esparbès de Lussan, chevalier d'Aubeterre (tué à l'ennemi)
- : Louis Henri d'Esparbès de Lussan, comte d'Aubeterre - La Serre (mort de ses blessures)
- : François Emmery de Durfort, comte de Civrac (Maréchal de camps le )
- : Anne Pierre de Montesquiou (marquis de) (Brigadier des armées le )
- : Charles Pierre Hyacinthe, comte d'Ossun (Maréchal de camps le )
- : Frédéric Séraphin de la Tour du Pin-Paulin, marquis de Gouvernet (fils de Jean-Frédéric de la Tour du Pin)
Révolution et Empire
- : colonel Louis Joseph Marie Rogon de Carcaradec[Notes 1]
- : colonel Anselme De Sicard (fuit aux Pays-Bas en raison de son attachement à Louis XVI le )
- : colonel François de Vergès[Notes 1]
- 1794 : chef de brigade Louis-Prix Varé[Notes 1]
- 1796 : chef de brigade Pierre Barrère
- : chef de brigade Baptiste Pierre Bisson[Notes 2] ; nommé général le
- : chef de brigade Raymond Viviès[Notes 1], promu général de Brigade le
- 1805 : colonel Yves Lemarois
- : colonel Jean-Claude Baussin
- : colonel Antoine Devez
- : colonel Nicolas Jacquemard[Notes 1]
- : colonel Jean-Pierre René Stanislas Weller de Chef du Bois
- Colonels tués et/ou blessé alors qu'ils commandaient le 43e RI
- Colonel Le Marois : tué le
- Colonel Baussin : blessé le , tué le
- Colonel Devez : tué le
- Colonel Weller de Chef du Bois : blessé le puis le
- Officiers tués et/ou blessés durant leur service au sein du 43e RI entre 1804 et 1815 :
- Officiers tués : 42
- Officiers morts des suites de leur blessure : 18
- Officiers blessés : 182
Restauration, monarchie de Juillet, Second Empire et IIIe République jusqu'à la Première Guerre mondiale
- : Genty (Jean)
- : Gérard (François-Antoine-Christophe)
- : De La Tour du Pin de La Charce (Antoine-Victor-Louis-René)
- : Janin (Etienne-Fulgence)
- : Lacretelle (Louis-François-Marie)
- : Massoni (Charles-Antoine)
- : Cornille (François-Louis)
- : Loreton-Dumontet (Philippe-Jules)
- : Douay (Charles-Abel)
- : de Martimprey (Ange-Auguste)
- : Broutta (Louis-Charles-Joseph)
- : :Jeanningros (Pierre-Jean-Joseph)
- : Wolff (Charles Joseph François)
- 1868 : Pollet (Aimable Louis Joseph)
- au : de Viville (Ernest)
- : Mathieu (Henri)
- : De Ricouart d'Hérouville (Adolphe-Marie)
- : Jacquey (Armand-Victor)
- : De Courson de la Villeneuve (Arthur-Eudoxe-Marie)
- : Guelle (Jules-Charles)
- : Bizard (Charles-Ferdinand)
- : De Lartigue (Raoul-Julien-François)
- : Proye (Jean-Baptiste-Joseph)
Première Guerre mondiale
- 2 au : Proye (Jean-Baptiste-Joseph)
- au : Baston (Paul-Marie)
- au : Lapointe (Maurice)
- au : Proye (Jean-Baptiste-Joseph)
- au : Lapointe (Maurice)
- au : Marthe (Georges-Henri-Michel)
- au : Nenig (Nicolas-Henri-Etienne)
- : Carrot (Edmond-Alexandre)
Entre deux-guerres
- : Rat (Louis-Victor)
- : Merx (Charles-Edouard)
- : Leroy (Léon-Auguste-Victor)
- : Stirn (Charles-Louis-Martin)
- : Dewatre (Louis-Charles)
- : Fournier (Maurice-Adolphe-Alexandre)
- : Cousse (Edouard-Sylvain)
- : Aymes (Henri-Marie-Joseph)
- : Troublé (René, Jules)
- : Bornecque (Emile-Paul-Xavier)
- : Meyer (Jean-René)
Seconde Guerre mondiale
- au : Veyrier Du Muraud (Pierre-Georges)
- au : Basse (Pierre)
- au : Schneider (André)
- au : Dumas (Louis-Emile-Georges)
- au : Lajouanie (Marcel-Marie-Joseph-Jules-Bertrand)
Depuis 1945
- : Paquette (Jean-Emile)
- au : Letang (Michel)
- au : Masson (Henry)
- 43e demi-brigade
- : De Toustain du Manoir
- : Katz (Joseph)
- : 43e régiment d'infanterie
- : Noël (Charles)
- : Pénichon (Paul)
- au : Andres (Pierre)
- : Le chef de bataillon Parouty remet le drapeau au fort de Vincennes
- : Loyer (André)
- Ducret Roger
- : Delerm (Jean)
- : Hautecœur (Jean-Pierre)
- : Rouquette (Pierre)
- : Philippe (Marcel)
- : Moussu (Jean)
- : O'Callaghan (Patrick)
- : Poudevigne (Jacques)
- : Simonet (Rémi)
- : Bracoud (Maurice)
- : Vautrin (Jacques)
- : Gouffault (André-François)
- : Barth (Lucien)
- : Lavigne (Daniel)
- : Dequen (René)
- : Gabet (Bernard)
- : Hubault (Jean-Armel)
- : Amélineau (François)
- : Paitier (Marc)
- : Baulain (Philippe)
- : Louze (Laurent)
- : Hameury (François)
- : Bialais (Philippe)
- Le régiment est dissous le .
Historique des garnisons, combats et batailles
Ancien Régime
- Régiment d'infanterie Royal des Vaisseaux
- 1740-1748 : Guerre de Succession d'Autriche
- 11 mai 1745 : Bataille de Fontenoy où le régiment perd 32 officiers[3]
Guerres de la Révolution et de l'Empire
Drapeau du 1er bataillon du 43e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793 Drapeau du 2e bataillon du 43e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793
- 1792 : Valmy et prise de Namur
- 1794 : la 43e demi-brigade sert dans l'armée du Nord et contribue à la seconde conquête de la Belgique et à celle de la Hollande.
- 1795 : Loano
- 1796 : Wurtzbourg
- 1797 : Rivoli, La Favorite et Valvassone
- 1800 : Montebello, Marengo et Pozzolo
- 1805 : ?
- 1806 : Campagne de Prusse et de Pologne :
- 1807 :
- 1808 : Bataille de Medina de Rioseco, Bilbao et Durango
- 1809 : Santeter et Ronda
- 1810 : prise de Ronda, Pampelune et Aspiro
- 1811 : Défense de Ronda, Villa-Nova-del-Duque et Osuna
- 1812 : Olora
- 1813 : Vitoria, bataille de la Bidassoa, Saint-Barbe, Nivelle et Bayonne
- 1813 : Lützen, Bautzen, Kulm, Leipzig et Hanau
- 1814 : Guerre d'indépendance espagnole
- 1814 : Campagne de France (1814) :
- 1815 : Campagne de Belgique de 1815
- Saint-Gilles
- Matha
Restauration, monarchie de Juillet, Second Empire, IIIe République jusqu'à la Première Guerre mondiale
- Révolution de 1830 : le régiment, stationné au Havre et à Dieppe, se rallie au nouveau régime.
- : participe à la répression de troubles ayant éclaté dans le Morbihan.
- 1845-1851 : Conquête de l'Algérie
- : le régiment est en garnison à Toulon ; trois bataillons sont envoyés à Alger (deux le et un le ). Le régiment s'installe à Bougie.
- - : expédition contre les tribus liées à Abd El Kader; cette expédition, mal préparée, se solde par la mort de 66 hommes dont 2 au combat.
- : 1er bataillon en garnison à Philippeville, 2e bataillon à Sétif. Opérations dans la région contre la tribu des Bou Taleb.
- : le 1er bataillon part pour Djidjelli, le 2e est en opération contre la tribu des Amouchas.
- : le 3e bataillon est en opération en Kabilie et soumet les Beni Brahim. Le régiment part ensuite pour Batna puis Bône, sa nouvelle garnison. Jusqu'en , il se livre à des travaux de création de centres agricoles et à la pacification.
- octobre- : siège et prise de Zaatcha. Opération menée avec le 1er bataillon de Légion étrangère et la 4e compagnie du 3e BILA .
- mai- : un bataillon de marche est formé et combat, dans la région de Tebessa, la tribu des Nementchas.
- : embarquement sur le Vauban, débarque à Toulon et part pour Langres.
- : le régiment est stationné à Paris.
- : le régiment prend part aux opérations de police à la suite du coup d'État.
- : le régiment part pour Mâcon (E-M, dépôt, 2e bataillon), Lons le Saulnier (3e bataillon), Châlons (1er bataillon).
- - : Guerre de Crimée (Sébastopol) ; le régiment perd 879 hommes sur 3350 engagés dont 500 de maladie.
- 1859 : Campagne d'Italie (Magenta, Solférino) ; le régiment perd 8 officiers et 145 sous-officiers et hommes de troupe.
- Les garnisons se succèdent : Bourg en Bresse (), Lorient (), Lille (), Amiens, Péronne, Ham (1868)
- 1870 : Guerre franco-allemande ; bataille de Gravelotte () puis combats avec l'armée de la Loire et du Nord (sous le nom de 69e RI provisoire) : Pont-Noyelles ou bataille de l'Hallue (), Bapaume (9-) et Saint-Quentin (18-)
- 1871 : , un nouveau 43 est créé par amalgame ; régiment à quatre bataillons à six compagnies chacun ; Garnison à Lille.
- Tunisie ( - ) : le le 4e bataillon se prépare à l'intervention et débarque à La Goulette, le . Le régiment est de retour en France le .
- Maintien de l'ordre en métropole : Bassin de Douai (1878), Armentières (1880), Premesques (1889), Halluin (1890).
- : le régiment fournit au 147e RI son premier bataillon dans le cadre de la réorganisation des corps, prévoyant des régiments d'infanterie à trois bataillons.
Première Guerre mondiale
Affectation : 1re brigade d'infanterie de la 1re division d'infanterie du 1er corps d'armée) d' au , puis à la 162e division d'infanterie jusqu'en .
Constitution en 1914 : trois bataillons (72 officiers, 164 sous-officiers, 3 174 hommes, 219 chevaux).
1914
- Bataille des Frontières vers Charleroi :
- Hastière,
- Anseremont ()
- Odinat,
- Saint-Gérard (Belgique) (21-)
- Marienbourg ()
puis la retraite :
- Le Hérie-la-Viéville (bataille de Guise) (28-).
- Bataille de la Marne (5 au ) :
- Seu,
- région d'Esternay,
- Ornes,
- Reims-Saint-Brice-Courcelles,
- Courcy,
- Ferme du choléra,
- Berry-au-Bac,
- Sapigneul.
- Bataille de l'Aisne (1914) (octobre/ mi-décembre) :
- Chavonnes,
- Vailly,
- Soupir-Montsapin.
- Mis au repos à Courcelles-Sapicourt.
Le départ pour la Champagne.
1915
- Champagne :
- Ferme de Beauséjour (16 –),
- Bois Oblique (13-),
- Bois de Pareid ().
- Aisne (-) :
- Trésauvaux,
- ferme du Godat
- Cormicy,
- Bouffignereux (-).
Les combats dans l'Aisne coûte au régiment la perte de 23 officiers et de 511 hommes.
1916
- Aisne (janvier-février) :
- La Neuville,
- Sapigneul (attaque aux gaz le ).
- Bataille de Verdun (-) :
- Côte du Poivre,
- Ravin de Bras-sur-Meuse.
- Aisne (-) :
- Bataille de la Somme (août-sept.) :
- Champagne (1er octobre- ) :
- Butte de Souain.
Le 43e régiment d'infanterie obtient une première citation à l'ordre de l'armée le : « Sous l'impulsion énergique et personnelle de son chef, le général Rauscher, la 1ère brigade d'infanterie, comprenant le 43e régiment d'infanterie sous le commandement du lieutenant-colonel Lapointe, et le 127e régiment d'infanterie sous le commandement du lieutenant-colonel Pravaz, après avoir soutenu pendant douze jours un bombardement incessant sur un terrain presque sans abri, a, le , mené avec une énergie et un entrain admirable, une attaque qui a enfoncé les lignes allemandes sur deux kilomètres de profondeur, s'est maintenu sur la position conquise malgré les violentes réactions de l'adversaire, a infligé à l'ennemi des pertes cruelles, fait de nombreux prisonniers et enlevé un grand nombre de mitrailleuses. »
1917
- Aisne (-mars) :
- Le Blanc Sablon.
- Bataille du Chemin des Dames (offensive du ) :
- Plateau de Vauclerc.
- Flandres (-) :
- Maison du Passeur.
- Offensive des Flandres () : secteur de la Chaudière (- ).
Le , le 43e régiment d'infanterie reçoit la citation suivante à l'ordre de l'armée : « Excellent régiment qui s'est brillamment comporté à Verdun, sur la Somme et sur l'Aisne. Vient encore, sous le commandement du lieutenant-colonel Carrot, de donner de nouvelles preuves de ses qualités offensives au cours des opérations des Flandres, en s'emparant par des actions locales vigoureuses et bien conduites, de points d'appui fortement tenus par l'ennemi et qu'il a réduits successivement à force de ténacité et d'énergie. »
1918
- Bataille de l'Aisne (1918)
- - mars : La Ville-aux-Bois, Juvincourt.
- Avril - mai : Ferrières, Pérennes, Abbémont.
- - : Bataille de l'Aisne (1918), secteur de Soissons.
- août : Nouvron-Vingré, Fontenoy, ferme de la Tour-Vingré
- 21 - : château de Vaucelles, ferme Gerbau.
- Secteur des Vosges () :
- le régiment est cantonné à Fresse-sur-Moselle et au Thillot jusqu'au .
Le , le 43e régiment d'infanterie reçoit la citation suivante à l'ordre de l'armée : « Régiment d'élite d'une solidité à toute épreuve et d'une opiniâtreté offensive exceptionnelle. Sous l'énergique et stoïque exemple du robuste soldat qu'est son chef, le lieutenant-colonel Carrot, a largement contribué à briser la ruée allemande sur l'Aisne de mai à juin derniers. Dans les offensives récentes, sous le commandement provisoire du commandant Péron, s'est magnifiquement comporté pour les rudes besognes qui lui ont été confiées, a pris deux villages, cinq canons, et fait plus de quatre cent prisonniers. »
- La Première Guerre mondiale a coûté au régiment : 85 officiers, 243 sous-officiers et 2 790 soldats.
Entre-deux-guerres
En , il assure la garde du Rhin à Mayence.
- Le drapeau du 43e RI et sa garde (à droite) salue lors de l'inauguration du monument au soldat français inconnu de Laeken le .
Seconde Guerre mondiale
- En 1939-1940, le 43e régiment d'infanterie motorisée (43e RIM) est rattachée à la 1re division d'infanterie motorisée (1re DIM). Le régiment constamment bombardé par l'aviation ennemie, il monte prendre le contact avec l'armée allemande en Belgique (combats de la Dyle), mène de très violents combats sur l'Escaut, à Bruille-Saint-Amand, puis se regroupe en combattant à Dunkerque avant de déposer les armes sur ordre, en Normandie après avoir perdu 231 tués et 600 blessés[4].
- Le temps, parfois houleux, a bien failli faire perdre au régiment son drapeau. Le , le colonel Gaillard prend la décision, face au danger allemand, de le cacher dans la cave du presbytère de Mesnil-Rainfray. Le drapeau ne sera retrouvé qu'à la fin de l'hiver 1941 par le lieutenant Mourgant et le sergent-chef Menet, sur les indications du lieutenant Vallat, ancien du 43e RI. Devenu 43e régiment d'infanterie alpine stationné à Marseille et à Digne (un bataillon), le Royal des Vaisseaux a récupéré son drapeau qui lui est présenté solennellement le avant d'être dissous le , après l'invasion de la zone sud par les Allemands. Il sera reconstitué dans le maquis du Nord et du Cher et terminera la guerre sur le front des poches de l'Atlantique.
- Uniforme de l'armée Française fantassin du 43e régiment d'infanterie de 1940 à Dunkerque au Musée consacré à l'opération Dynamo et à la défense
- Uniforme de l'armée Française officier du 43e régiment d'infanterie de 1940 à Dunkerque au Musée consacré à l'opération Dynamo et à la défense
- Affiche de recrutement pour le 43e RIA de l'Armée d'armistice.
Batailles et combats
- 1940 : 25 au 30 mai 1940 Poche de Lille
Guerre d'Indochine
Le régiment détache un bataillon de marche - le bataillon de marche du 43e RI - entre et et participe notamment à l'opération Léa.
Citation du bataillon de marche du 43e RI :
« Régiment d'élite, digne héritier du Royal des Vaisseaux s'est montré dès son arrivée en Indochine, fidèle aux plus belles traditions de ses ainés. Engagé pendant huit mois dans le Sous-secteur de Gia Lam (Tonkin) a mené à bien sous l'ardente impulsion de son chef, le Commandant Lejosne, la conquête et la pacification d'une région difficile comprise entre le Canal des Rapides et le Fleuve Rouge. Appelé à participer à la libération de Hà-Dông au dégagement de Nam-Dinh, aux opérations de nettoyage au nord du pont des Rapides a forcé l'admiration par son allant, son esprit offensif qui ne recula jamais devant les plus durs sacrifices.
Le , après un raid audacieux sur le fleuve Rouge, s'est emparé de Viétri. Engagé sans un instant de repos dans la campagne d'automne, a donné une fois de plus la preuve de son mordant. Placé dans des conditions difficiles sur la Rivière Claire à Phu-Doan, Lang-Quang, Tuyên Quang, Son-Duong, a su faire face magnifiquement. il a infligé à l'ennemi des pertes considérables en hommes et en matériel. Il s'est affirmé partout l'une de nos plus brillantes Unités. »
Guerre d'Algérie
Il participe aux opérations au Maroc puis en Algérie de 1952 à 1962 au prix de 2 officiers, 3 sous-officiers et 57 soldats tués.
Au cessez-le-feu du en Algérie, le III/43e RI constitue comme 91 autres régiments, les 114 unités de la force locale. Le III/43e RI forme une unité de la force locale de l'ordre algérienne, la 416e UFL-UFO Ziamma Nansouriah, composés de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie. (Accords d'Evian du ).
Réorganisation
- Réorganisé au , il devient le régiment de commandement et de soutien du 3e corps d'armée.
- Réorganisé au , il devient le plus grand régiment de France (1350 personnels).
- Réorganisé au et ayant donné naissance au 6e RCS (régiment de commandement et de soutien) de Douai, il compte : 21 officiers, 106 sous-officiers et 227 EVAT articulé en deux unités d'active : CAS (compagnie d'administration et de soutien) et CCL (compagnie de commandement et de logistique).
Mission
- Le 43e RI, régiment projetable de la chaîne des forces est subordonné au commandement des forces terrestres. Il a pour mission d'assurer le soutien des différents états-majors de la garnison de Lille. Il contribue, dans le respect des critères OTAN au soutien du déploiement du QG du corps de réaction rapide France (CRR-fr) dans le cadre de sa préparation opérationnelle et lors de ses engagements.
Composition
- 1 compagnie de commandement et de logistique (CCL).
- 1 compagnie d'administration et de soutien (CAS).
- 1 compagnie d'intervention de réserve (CIR).
Matériels
Les principaux matériels sont des modules interconnectables qui permettent la mise à disposition rapide des postes de commandement mobiles aux états-majors, des véhicules de transport avec remorques assurent leur déplacement (semi-remorque 38 tonnes de type R290 VTL/R).
Transformation en GSBdD
L'unité de réserve : 5e compagnie USR a rendu son fanion en . Son personnel rejoint l'UP2 du Corps de réaction rapide France (CRR-FR).
- Son drapeau a reçu les appellations "Austerlitz 1805" et « AFN 1952-1962 » dans ses plis.
- Le : devient le GSBdD (groupement de soutien de la base de défense) de Lille, organisme interarmées relevant de l'état-major des armées qui a pour mission d'assurer les missions d'administration générale et de soutien commun au profit de toutes les formations du Ministère de la Défense et des anciens combattants basés sur les départements du Nord et du Pas-de-Calais. Le GSBdD s'est vu confier la garde du drapeau ainsi que la salle d'honneur du 43e RI.
Décorations
Sa cravate est décorée :
- de la Croix de guerre 1914-1918 avec trois citations (--) à l'ordre de l'armée (trois palmes) ;
- de la médaille d'or de Milan, à la suite de sa participation aux batailles de Solférino et de Palestro en 1859.
Le régiment détache un bataillon de marche en Indochine entre et . Son fanion porte la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec une citation () à l'ordre de l'armée (une palme). Le transfert de cette décoration au drapeau du régiment n'a pas été demandée, alors que cet usage est courant pour d'autres armes.
Il porte la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
L'étoile bleue du régiment se porte sur la fourragère.
Les villes de Dunkerque et Gembloux (Belgique) lui ont décerné leur médaille commémorative des combats de 1940.
- Croix de guerre 1914-1918
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
Insignes régimentaires
- insigne du Secteur fortifié de l'Escaut -1940 (1er modèle)
- Insigne du Secteur fortifié de l'Escaut -1940 (2e modèle)
- Insigne du 43e régiment d'infanterie alpine (1940-1942)
- Insigne de la SES du 43e régiment d'infanterie alpine (1940-1942)
- Insigne de béret du 43e régiment d'infanterie alpine (1940-1942)
- Insigne de béret ou fourragère du 43e régiment d'infanterie alpine (1940-1942)
- Insigne du bataillon Madeline (1945) donne naissance au 100e RI en 1940
- Insigne du 43e régiment d'infanterie (vagues et chiffres bleus)
- Insigne du 43e régiment d'infanterie (vagues et chiffres rouges)
- Insigne du 43e régiment d'infanterie CCA (1984-1991)
Insignes de compagnies
- Insigne de la Compagnie Portée 43e régiment d'infanterie (Maroc 1956)
- Insigne de la 1re compagnie du 43e régiment d'infanterie (vers 1990)
- Insigne de la 1re compagnie du 43e régiment d'infanterie (vers 2004)
- Insigne de la 2e compagnie du 43e régiment d'infanterie (vers 1990)
- Insigne de la 2e compagnie du 43e régiment d'infanterie (vers 2004)
- Insigne de l'escadron du train du 43e régiment d'infanterie (vers 1990)
- Insigne de la 3e compagnie du 43e régiment d'infanterie (vers 1990)
- Insigne de la compagnie base et instruction du 43e régiment d'infanterie (vers 1990 ?)
- Insigne de la 5e compagnie du 43e régiment d'infanterie (actuel)
- Insigne de la 11e compagnie du 43e régiment d'infanterie (vers 1990)
- Insigne de la 12e compagnie du 43e régiment d'infanterie (vers 1990)
- Insigne de la compagnie de commandement et logistique du 43e régiment d'infanterie
- Étoile du 43e régiment d'infanterie (actuel)
Personnages célèbres ayant servi au 43e
- 1780 : Louis-Joseph Nompar de Caumont (1768-1838), sous-lieutenant au Royal-Vaisseaux en 1780, maréchal de camp (1814), gendre de Charles Pierre Hyacinthe, comte d'Ossun, chef de corps.
- 1792 : Le maréchal Bertrand Clauzel en tant que capitaine.
- 1797 : Général de division Jean-Baptiste Broussier en tant que chef de brigade.
- 1800 : Jean-Baptiste Pierre de Semellé en tant chef de brigade à la 43e demi-brigade de deuxième formation.
- 1883 : Émile Driant, député, héros de la première guerre mondiale, en tant que lieutenant, du 25 mars 1883 au 19 avril 1884.
- 1909 : Paul Maistre, général de division.
- 1914-1916 : colonel Lucien Nachin (1885-1951), en tant que sous-lieutenant, puis lieutenant, cité à l'ordre de l'armée durant son temps au régiment. Camarade du capitaine de Gaulle ; théoricien de l'infanterie.
- 1915 : Émile Grémaux, président de la fédération française de boxe, premier président de l'Association internationale de boxe amateur (AIBA) (1946-1959), vice-président du Comité Olympique français (1952 - 1959).
Sources et bibliographie
- Le Royal des vaisseaux dans la tempête" du colonel Verrier du Mureau - 1954.
- 43e, tes insignes t'en souviens-tu ?, plaquette présentant l'ensemble des insignes du 43e régiment d'infanterie réalisée en 2002. Étude du capitaine Levesque.
- Le 43e R.I. le régiment de Lille, historique complet du régiment sous la direction du lieutenant-Colonel Denis Chevignard. Édition La Voix du Nord 2003.
- La chapelle de la Citadelle de Lille, plaquette présentant l'architecture et le contexte historique de ce bâtiment. Le 43e régiment d'infanterie y est cité. réalisée en 2005. Étude de l'adjudant-chef Blanchard.
Notes et références
Notes
- Officier étant devenu général de brigade à la suite de son commandement.
- Officier ayant atteint le grade de général de division
Références
- Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151
- Opération du 13e corps et de la 3e armée durant le Siège de Paris (1870) par le général Vinoy, pages 7 et 15
- Histoire de l'armée française, Pierre Montagnon, éditions Pygmalion - 1997
- tiré du site du 43e RI
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Anonyme, « Historique du 43e régiment d'infanterie : campagne 1914-1918 » [PDF], sur Mnesys, Berger-Levrault, s.d. (consulté le ).
- http://www.sambre-marne-yser.be/article.php3?id_article=149.
- Une double dissolution.
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