4e régiment de chasseurs
Le 4e régiment de chasseurs (4e RCh) est une unité de cavalerie blindée de l'armée française. Ancien régiment de cavalerie de l'Ancien régime, il est aujourd'hui l'unique régiment de cavalerie blindée de la 27e brigade d'infanterie de montagne (27e BIM). Il est implanté à Gap (Hautes-Alpes) depuis 1983 au sein du quartier général Guillaume.
4e Régiment de chasseurs | |
Insigne régimentaire du 4e régiment de chasseurs | |
Création | 1675 |
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Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Arme blindée et cavalerie |
Rôle | Cavalerie de montagne
Combat par des mouvements rapides et des feux puissants Renseignement Contrôle de vastes espaces |
Fait partie de | 27e brigade d'infanterie de montagne de la 1re division |
Garnison | Gap (depuis 1983) |
Ancienne dénomination | Volontaires de Clermont Prince 4e régiment de chasseurs à cheval 4e régiment d'automitrailleuses |
Surnom | Clermont Prince |
Devise | Toujours prêt, toujours volontaire |
Inscriptions sur l’emblème |
Biberach 1796 Moskova 1812 Magenta 1859 Solférino 1859 Artois 1915 L'Aisne 1918 AFN 1952-1962 |
Guerres | Guerre de la Ligue d'Augsbourg Guerre de Succession d'Espagne Guerre de Succession de Pologne Guerre de Succession d'Autriche Guerre de Sept Ans Guerres de la Révolution française |
Décorations | Médaille d'or de la Ville de Milan 1859 Croix de Guerre 1914-1918 Croix de la Valeur militaire 2012, Afghanistan |
Historique
Création et différentes dénominations
- 1675 : Création du régiment De Nancré-dragons par Claude Antoine de Dreux[1]
- 1758 : Création des volontaires de Clermont Prince par Louis de Bourbon-Condé, comte de Clermont[2]
- 1779 : Création du 4e régiment de chasseurs[2]
- 1784 : le 4e régiment de chasseurs disparait et devient le régiment de chasseurs des Cévennes[2]
- 1788 : Création du 4e régiment de chasseurs de Franche-Comté, ancien régiment Durfort Dragons[2]
- 1791 : Création du 4e régiment de chasseurs à cheval[3] sous le commandement du colonel Maumigny de Verneuil
- 1814 : Devient le régiment des Chasseurs de Monsieur
- 1815 : Redevient le 4e régiment de chasseurs à cheval puis est dissout
- 1816 : Recréation du régiment sous le nom de Chasseurs de l'Ariège[2]
- 1831 : Dissolution et transformation en 4e lanciers[2]
- 1831 : Création d'un nouveau 4e régiment de chasseurs à cheval par changement de nom du 9e régiment de chasseurs à cheval[2]
- 1921 : Dissolution du régiment[2]
- janvier 1940 : Recréation du 4e Chasseurs avec appellation de 4e régiment d'automitrailleuses[2]
- juillet 1940 : Le 4e régiment d'automitrailleuses est renommé 4e régiment de chasseurs à cheval, dissout à la fin du même mois[2]
- 1954 : Le , le 4e régiment de chasseurs est reformé[2]
Garnisons
- 1841 : Tarascon
- 1848-1850 : Libourne
- 1882 : Bruyères
- 1887 : Saint-Germain-en-Laye
- 1894-1906 : Marseille[2]
- 1906-1921 : Épinal[2],[4]
- 10 au : Vic-le-Comte
- 1er au : Reutlingen, en Forêt Noire en Allemagne[2].
- 1954 - : dans la région de Bou Ficha puis dans la région de Kaïrouan en Tunisie[2].
- - : Algérie (PC à Chateaudun du Rhumel, Escadron(s) à Aïn M'lila, à Oued Athmenia)[2]
- - : Algérie (Région de Lamy puis de Kouif)[2]
- - : Algérie (Région de Tebessa puis de Morsott)[2]
- - : Algérie (PC à Combes)[réf. nécessaire]
- - : Algérie (région de La Calle)[2]
- - : La Valbonne[2]
- : Gap[2]
Ancien Régime
- 1684 : Luxembourg
- 1688-1697 : Ligue d'Augsbourg
- 1701-1713 : Guerre de Succession d'Espagne
- 1733-1735 : Guerre de Succession de Pologne
- 1740-1748 : Guerre de Succession d'Autriche
- 1756-1763 : Guerre de Sept Ans
Révolution et Empire
- 1792 : Armée du Midi, Armée des Alpes
- 1793-1796 : Armée de Rhin-et-Moselle
- 1793 : Le régiment est presque entièrement capturé à Fort Vauban par les Autrichiens.
- 1796 : Un échange de prisonniers permet la reconstitution du régiment qui se fait remarquer dans l'Armée de Rhin-et-Moselle, notamment à la bataille de Biberach.
- 1797 : Armée d'Italie
- 1797-1798 : le régiment est en Vendée.
- 1799 : armée de Batavie
- 1800 : Campagne d'Italie sous le commandement du chef de brigade Jean-Auguste Carrié de Boissy
- 1803 : Martinique
- 1805 : Armée d'Italie
- 1812 : Campagne de Russie
- 1813 : Campagne d'Allemagne
- 1814 : Campagne de France
- 1815 : Campagne de Belgique (1815)
À la chute définitive de Napoléon le régiment est supprimé et les hommes mutés au 21e Bataillon de Chasseurs à Pied.
Second Empire
- 1854-1859 : Algérie
- 1859 : Italie
- 1864-1868 : Algérie
- Guerre franco-prussienne de 1870
Première Guerre mondiale
- Caserne Épinal, 2e Brigade de cavalerie légère. Engagé à la mobilisation avec le 21e Corps d'Armée (Ire Armée)[4]
1914
- Du 7 au : occupation des cols des Vosges (Bonhomme, Sainte Marie, Saales)
- 25 août - 4 septembre : Bataille du col de la Chipotte
- Hans, d'Urbeis, du Donon)
- Donné en renfort à la IVe Armée avec le 21e Corps d'Armée.
- Du 6 au : bataille de la Marne (IVe Armée).
1915
- Artois - Notre Dame de Lorette - Champagne
1918
- 1918 : Aisne.
Entre-deux-guerres
1921 : fin des activités à cheval du 4e régiment de chasseurs.
Seconde Guerre mondiale
Le , le 4e régiment chasseurs prend l'appellation de 4e régiment d'automitrailleuses (4e RAM). Régiment de découverte sous les ordres du lieutenant-colonel Grevy, il est jumelé avec le 14e régiment de dragons portés pour former la 14e brigade légère motorisée qui appartient à la 4e division légère de cavalerie (4e DLC). Le régiment est notable pour avoir le premier engagé à titre bénévole une assistante sociale pour soutenir les soldats inquiets pour leur famille[5].
Le régiment est formé d'un état-major et deux groupes d'escadrons[6] :
- État-Major : groupe de commandement, groupe de transmission, escadron hors rang ;
- Groupe d'escadron de découverte :
- Escadron d'AMD : 4 pelotons d'AMD 35 Panhard (15 AMD au total) ;
- Escadron de fusiliers motocyclistes (4 pelotons à 2 groupes de combat et 1 groupe de commandement, sur side-cars) ;
- Groupe d'escadron de combat :
- Escadron de combat : 4 pelotons de chars H39 (14 chars au total)
- Escadron de fusiliers motocyclistes (4 pelotons à 2 groupes de combat et 1 groupe de commandement, sur side-cars) ;
Il combat à partir du 10 mai 1940, entrant en Belgique pour combattre les Allemands (plan Dyle). Face aux pertes subies (il ne reste plus que 6 AMD et 1 char le 16 mai), le régiment retourne à l'arrière le 18 mai pour être reconstitué[6]. La 4e DLC devient la 7e division légère mécanique. Le régiment est alors constitué de deux escadrons mixtes AMD/motos (soit au total 10 AMD 35 Panhard)[7] et deux escadrons mixtes AMR/motos (soit au total 10 AMR 33 et AMR 35 plus 4 en réserve)[8]. Le régiment retourne au combat le 5 juin[6] sur la Suippe, la Marne, la Bourgogne et la Loire. Il ne lui reste plus qu'une seule automitrailleuses à la signature de l'Armistice[5].
Le , le 4e RAM redevient le 4e régiment de chasseurs, qui est lui-même dissous à la fin du même mois[6].
1945 à 1963
Le , le 4e régiment de chasseurs est reformé comme régiment de reconnaissance de la 14e division d'infanterie prévue pour être employée en Indochine. Il est alors équipé de deux escadrons d'automitrailleuses M8 et d'un escadron de chars légers M24. Mais la division reçoit l'ordre de partir en Tunisie, en proie à des troubles anticoloniaux[2].
Il arrive en Tunisie en juillet 1954. Le régiment participe d'abord aux opérations contre les indépendantistes puis après le retour du calme le régiment ouvre des pistes, reconstruit des bordjs, crée de toutes pièces de nouveaux itinéraires dans les djebels, où il avait combattu[2].
Le régiment rejoint l'Algérie depuis la Tunisie en mai 1955. Renforcé en 5 escadrons (2 escadrons de M8, deux escadrons de M24, un escadron porté et un escadron de commandement), il participe avec la 14e DI aux opérations contre l'armée de libération nationale. Le , le régiment quitte l'Algérie. Il embarque le pour la métropole après 8 ans sur place[9].
1963 à aujourd'hui
Il devient le régiment de reconnaissance 27e brigade alpine en 1963 à son retour d'Afrique du Nord alors qu'il rejoint la garnison de La Valbonne (Quartier Maréchal des Logis de Langlade). En 1983, le 4e Régiment de Chasseurs s'installe à Gap dans une nouvelle caserne qui reçoit le nom « Quartier Général Guillaume »[2]. Il est à cette époque équipé de cinquante automitrailleuses AML-60 (mortier) et AML-90 (canon)[10].
En 2009 il est toujours installé à Gap à la « Caserne Belle Aureille ». Son poste de montagne « Capitaine de Cacqueray-Valmenier » (nommé en hommage au capitaine Xavier de Cacqueray-Valménier) est situé dans le hameau du Fourniel à Saint-Étienne-en-Dévoluy.
Le régiment participe aux opérations suivantes à plusieurs opérations récentes de l'armée française. Il est déployé au Kosovo avec l'opération Trident, au sein du BIMECA 8 d'octobre 2001 à février 2002,puis du BATFRA du 10 d'octobre 2005 à février 2006. Il participe également à l'opération Épervier (Tchad], déployé de février 1999 à juin 1999, puis de juin 2000 à octobre 2000, de février 2003 à juin 2003, octobre 2005 à février 2006, de juin 2008 à octobre 2008 et enfin de juin 2012 à octobre 2012. Il prend également part à l'opération Pamir (Afghanistan) avec les déployments suivants :
- BATFRA - N2 de mai 2002 à août 2002
- BATFRA - N8 de mai 2004 à août 2004
- BATFRA - N17 d'octobre 2007 à janvier 2008
Groupement tactique interarmes de Kapisa :
- TF-Black Rock de décembre 2009 à juin 2010
- Du 14 au 23 mars 2009, le régiment participe à la bataille d'Alasaï, dans la région de Kapisa.
- TF-Allobroges de juin 2010 à décembre 2010
- BG-TIGER de novembre 2011 à mai 2012.
Il est envoyé deux fois au titre de l'opération Licorne (Côte d'Ivoire), avec le contingent Licorne 8 de mars 2005 à juin 2005 puis Licorne 27 d'octobre 2011 à avril 2012. Enfin, le régiment fait partie du 15e mandat des forces françaises déployées en Croatie et Bosnie (IFOR/SFOR), d'octobre 2001 à février 2002. Il combat également en république centrafricaine (opération Sangaris) en 2014 et 2015. Du 4 au 6 août 2014, il participe à la bataille de Batangafo où il s'illustre durant trois jours d'affrontement avec un raid de 700 km. Il est enfin engagé avec l'opération Barkhane (Mali ainsi que Niger) en 2014, 2016, 2017 et 2019. Du 7 au 19 juin 2019, il participe à l'opération d'envergure Aconit au Mali.
Le , au sud d'In Delimane (Nord-Est malien), lors d'une opération antiterroriste nocturne, deux hélicoptères se percutent lors d'une opération du Groupement de commandos de montagne. La totalité des équipages décèdent lors du crash[11]. Six membres des GCM sont identifiés parmi les victimes[12], dont quatre du 4e RCh[13]
Traditions
Insignes
- Insigne régimentaire :
Sabretache d’azur à trois fleurs de lys d’or surmontant en pointe un cor d’argent frappé du chiffre 4, et sur l’orle de gueules bordé d’or, au chef la mention CLERMONT et en pointe la mention PRINCE en capitales d’or.[14]
- Insigne de tarte :
Lors de sa recréation en 1954, le 4e régiment de chasseurs arbore comme insigne de béret le chiffre 4 entouré d'un cor, avant d'adopter le heaume de cavalerie. En 2014, à l'occasion du 60e anniversaire de la recréation du régiment, le chef d'état-major de l'armée de Terre autorise le 4e RCh à porter de nouveau son insigne d'origine.
Devise
La devise du 4e régiment de chasseurs est : "Toujours prêt, toujours volontaire"
Étendard
L'étendard du 4e Chasseurs porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[15],[16] :
Le 30 avril 1970, une décision ministérielle énonce que les régiments de chasseurs auront en dépôt dans leur salle d'honneur les étendards des régiments de chasseurs d'Afrique du même rang. Les régiments de chasseurs qui ne portent pas de fourragère, à titre d'héritage des régiments de chasseurs à cheval, pourront porter la fourragère du régiment de chasseurs d'Afrique dont ils ont repris les traditions.
Le 4e régiment de chasseurs conserve l'étendard et les traditions du 4e régiment de chasseurs d'Afrique dont il porte, depuis 1973, la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918. L'étendard du 4e RCA avait été décoré de la Croix de Guerre 14-18 (2 palmes) et de la Croix de Guerre 39-45 (1 palme). Le 20 juin 2012, l'étendard du 4e RCh a été décoré de la Croix de la Valeur militaire (1 palme)[2].
Décorations
- Médaille d'or de la Ville de Milan (1859).
- Croix de Guerre 1914-1918
- Croix de la Valeur militaire (2012, Afghanistan)
- Croix de la Valeur militaire avec palme de bronze (2014, République centrafricaine)
Parrain
Jean d'Orléans, actuel « comte de Paris », est le parrain du régiment[17],[18],[19] créé par son arrière-oncle[20] Louis de Bourbon-Condé (1709-1771), comte de Clermont.
Organisation actuelle
Missions[21]
Unique régiment de cavalerie blindée de la 27e brigade d'infanterie de montagne, le 4e régiment de chasseurs est la seule unité de cavalerie de montagne de l'armée française. Cette double spécificité le prédispose à combattre avec ses matériels majeurs dans des conditions climatiques rudes et sur des terrains escarpés[21].
Il opère en renseignant par des mouvements rapides et en combattant par des feux puissants[21].
Capable de mettre en œuvre les canons de 105 mm et 20 mm ainsi que d'employer des missiles moyenne portée (MMP), il est apte à neutraliser tous les types de menaces rencontrées en opération extérieure.
Il fournit le groupe de transport et d'appui blindés de montagne au Groupement de commandos de montagne.
Organisation[21]
Composition
Le 4e Chasseurs est composé de sept escadrons :
- trois escadrons de combat blindés équipés d'engins blindés roues-canon (AMX-10 RC) et de véhicules blindés légers (VBL) : 1er, 2e et 3e escadrons ;
- deux escadrons de reconnaissance et d'intervention (ERI) équipés de VBL : 4e et 6e escadrons ;
- un escadron de commandement et de logistique (ECL) ;
- un escadron de réserve : 5e escadron ;
Base de défense
Il fait partie de la base de Défense de Gap, qui comprend, au sein-même du Quartier général Guillaume :
- le Groupement de soutien de la base de Défense (GSBdD) de Gap ;
- le Centre de formation initiale militaire (CFIM) où sont formés tous les engagés volontaires de la 27e brigade d'infanterie de montagne ;
- la 141e antenne médicale ;
Le 4e régiment de chasseurs possède aussi le poste militaire de montagne « Capitaine de Cacqueray-Valmenier » dans le massif du Dévoluy.
Effectifs
Le 4e régiment de chasseurs compte 796 personnes, dont 42 femmes, 178 réservistes et 10 civils de la Défense[Quand ?] ;
Matériels
- 18 AMX-10 RC
- 53 véhicules blindés légers (VBL)
- 8 véhicules de l'avant blindé (VAB)
- 30 véhicules de transports de troupes (GBC)
- 2 véhicules articulés chenillés (VAC) [réf. nécessaire].
- Char roues-canon AMX-10 RC
- Véhicule blindé léger / VBL
- Véhicule de l'avant blindé / VAB
- Camion de transport Renault GBC 180
- Véhicule articulé chenillé Bandvagn 206 / VAC
Jumelages
Héritier des traditions du 4e régiment de chasseurs d'Afrique, le 4e RCh est jumelé historiquement avec le régiment de cavalerie légère britannique The Light Dragoons (en) qui participa aux côtés du 4e RCA à la fameuse charge de Balaklava en 1854[21].
Depuis 2015, le régiment est en partenariat avec le 12e Régiment blindé du Canada (12e RBC) avec qui des échanges alternent chaque année.
Chefs de corps[1]
De Nancré-dragons[1]
Volontaires de Clermont Prince[1]
4e régiment de chasseurs à cheval (1791-1815)[1]
4e régiment de chasseurs à cheval (1831-1921)[1]
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4e régiment d'automitrailleuses[1]
4e régiment de chasseurs[1]
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Personnalités ayant servi au 4e Chasseurs
- Charles François Martigue (1777-1825), alors chef d'escadron.
- Joseph-Louis-André Bon (1793-1843), lieutenant-colonel du 4e régiment de chasseurs à cheval (1813)
- Hubert Lyautey (1854-1934), maréchal de France. En 1887, il commanda le 1er escadron du 4e régiment de chasseurs à cheval, période au cours de laquelle il écrivit Le rôle social de l'officier.
- Ismaël de Lesseps (1871-1915), fils de Ferdinand de Lesseps, brigadier au 1er escadron du 4e régiment de chasseurs à cheval, mort pour la France.
- Paul Lacombe de La Tour (1889-1940), lieutenant-colonel mort pour la France en 1940, y a servi pendant la Première Guerre mondiale.
- Alain de Boissieu (1914-2006), général, Compagnon de la Libération, gendre du général de Gaulle, chef de corps de 1956 à 1958.
- Xavier de Cacqueray-Valménier (1928-1958), officier de l'Ordre de la Légion d'Honneur, Croix de guerre T.O.E, Promotion de Saint-Cyr « Général Frère » (1948-1950). Mort pour la France le 28 septembre 1958 au combat de la mechta Kenaoui, à Oued Athmania dans la Wilaya de Mila en Algérie. Il commandait alors le 3e escadron du 4e régiment de chasseurs et fut tué à la tête de son unité[22]. Son nom a été donné le 24 juillet 2010 à la promotion 2009-2012 de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. Le poste de montagne du 4e régiment de chasseurs à Saint-Étienne-en-Dévoluy porte également son nom.
Notes et références
- « 4e Régiment de Chasseurs (Chasseurs de Franche-Comté) », sur cavaliers.blindes.free.fr (consulté le )
- Henri Azema et d'après l'historique réalisé par le patrimoine de l’Armée de terre, « Historique du 4e Régiment de Chasseurs », sur cavaliers.blindes.free.fr, (consulté le )
- Jean-Paul Dutrannoy, « LES CHASSEURS A CHEVAL : DEUX SIÈCLES D'HISTOIRE », sur lesanciensdesffb.com, (consulté le )
- Claude Aïcardi, « Fiche 1914-1918 du 4e Régiment de Chasseurs », sur cavaliers.blindes.free.fr, (consulté le )
- André Cornet et André Pecker, « Le premier service social de l'armée française. Sa création en 1940 par Valérie Lacroix », Bulletin de la Société française d'Histoire de la Médecine, , p. 179-183 (lire en ligne)
- Henri Azema, « Fiche 1939-1940 du 4e chasseurs », sur cavaliers.blindes.free.fr, (consulté le )
- Pascal Danjou, Juin 1940 : l'impossible sursaut, Éditions du Barbotin, coll. « Trackstory » (no 5), (ISBN 2-9520988-4-0, présentation en ligne), p. 16
- François Vauvillier, Les automitrailleuses de reconnaissance, t. 1 : L'AMR 33 Renault : ses précurseurs, ses concurrentes et ses dérivés, Paris, Histoire & Collections, coll. « Les matériels de l'armée française », , 65 p. (ISBN 2-915239-67-3), p. 65
- Claude Aïcardi, « Fiche Algérie 1954-1964 du 4e chasseurs », sur cavaliers.blindes.free.fr, (consulté le )
- Stéphane Ferrard, « La 27e division alpine », Gazette des Armes, no 126, , p. 33-37 (lire en ligne)
- « Mort de treize militaires en opération au Mali », sur www.defense.gouv.fr, (consulté le )
- « Qui sont les 13 militaires morts pour la France au Mali ? », sur http://www.opex360.com, (consulté le )
- « Et on se souviendra - TiBZ / 4e RCh », sur https://www.youtube.com, (consulté le )
- 4e régiment de chasseurs, 1996-2016 - 20 ans de professionnalisation, Gap, , 100 p., Page 8, paragraphe "Insigne régimentaire"
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
- Article du journal le Dauphiné du 05 mai 2016 « Gap - Le prince Jean d’Orléans, descendant des rois de France, est devenu le parrain du régiment haut-alpin bien connu sous le nom de “4”», lire en ligne
- Article du 04/05/2016 « Hautes-Alpes : Le Prince d'Orléans devient officiellement le parrain du 4ème Régiment de Chasseurs », lire en ligne
- Article du 9 Mai 2016 « Le duc de Vendôme parrain du 4ème régiment des Chasseurs », lire en ligne
- Ce comte de Clermont était le grand-oncle maternel de Philippe Égalité, dont Jean d'Orléans est le descendant direct par le roi Louis-Philippe 1er qui était le fils aîné de Louis Philippe, duc d'Orléans (dit Philippe Égalité).
- Armée de Terre, « 4e régiment de chasseurs », sur defense.gouv.fr, (consulté le )
- « Capitaine Xavier de Cacqueray (1928-1958) », sur promotioncnedecacqueray.fr (consulté le )
Voir aussi
Sources et bibliographie
- Roland Jehan et Jean-Philippe Lecce, Encyclopédie des insignes de l'arme blindée cavalerie, t. 2 : Les chasseurs à cheval par les Chefs d'Escadrons, Coudray-Macouard, Cheminements, , 389 p. (ISBN 978-2-84478-708-8, OCLC 470798220)
- Historique du 4e régiment de chasseurs à cheval pendant la guerre 1914-1918, Nancy, Berger-Levrault, 104 p., lire en ligne sur Gallica.
Liens externes
- « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - 4e régiment de chasseurs à cheval », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- Le 4e régiment de chasseurs sur le site de la défense
- Site de la Réserve opérationnelle du 4e RCH
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