56e division d'infanterie (France)

La 56e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale.

Pour les articles homonymes, voir 56e division.

56e division d'infanterie
Pays France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de Senlis
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille de l'Ourcq)
1914 - 1re Bataille de l'Aisne
1915 - seconde bataille de Champagne
1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille du Chemin des Dames
1918 - seconde bataille de Picardie
(bataille de l'Avre (en))
1918 - 3e Bataille de Picardie
1918 - Bataille de Mont-d'Origny

Chefs de corps

  • -  : général Micheler
  • -  : général de Dartein
  • -  : général Hellot
  • -… : général Demetz
  • 1939 : général Michel
  • 1940 : [[Jean Martin Gallevier de Mierry|général de Mierry (sl)]]

La Première Guerre mondiale

Composition au cours de la guerre

1914

 : éléments engagés sur l'attaque française de la ferme Toutvent.
 : éléments engagés dans l'attaque sur la ferme Toutvent.

1915

  • 5 -  : retrait du front (relève par l'armée britannique) ; repos et instruction vers Rollancourt. À partir du , transport par V.F. de la région d'Hesdin, dans celle d'Épernay et d'Oiry ; puis mouvement vers le camp de Châlons (vers la ferme de Piémont et le mont Frenet) ; stationnement.
  • -  : engagée dans la seconde bataille de Champagne (éléments aux ordres des 12e et 127e divisions). Attaques vers la ferme Navarin et la butte de Souain. À partir du , occupation d'un secteur au sud de la butte de Souain.
 : attaque dans ce secteur.
  • -  : retrait du front et repos vers Bussy-le-Château ; travaux.
  • -  : mouvement vers le front et à partir du , occupation d'un secteur vers l'Épine de Vedegrange et le nord de la ferme des Wacques.
 : attaque allemande.
 : attaque allemande vers la ferme Navarin.
et  : attaques françaises.

1916

  • -  : retrait du front ; repos vers Suippes (éléments en secteur jusqu'au ).
  • 11 -  : transport par camions à Verdun. Engagée à partir du dans la bataille de Verdun, vers la ferme Thiaumont, le bois Nawé et les carrières d'Haudromont.
 : attaque française sur les carrières d'Haudromont.
 : violentes attaques allemandes.
  • -  : retrait du front ; transport par camions dans la région de Saint-Dizier et à partir du , transport par V.F. dans la région d'Épernay ; repos vers Dormans.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre le bois des zouaves et l'est de Reims.
  • 7 - : retrait du front ; repos et instruction vers Ville-en-Tardenois. À partir du , transport par V.F. dans la région de Roye.
  • -  : transport par camions dans la région de Bray-sur-Somme. Engagée dans la bataille de la Somme vers Morval et Combles, puis à partir du au nord de Frégicourt.
7 -  : attaques françaises.
  • 10 -  : retrait du front ; repos vers Songeons.
  • -  : transport par camions vers le front et occupation d'un secteur vers Cléry-sur-Somme et la ferme de Bois l'Abbé.
  • -  : retrait du front ; transport par camions dans la région de Wavignies. À partir du , mouvement vers La Ferté-Milon, par Liancourt, Chamant et Nanteuil-le-Haudouin. Le , mouvement vers Condé-en-Brie ; repos. À partir du instruction et repos vers Charly.

1917

  • 1er février -  : repos dans la région de l'Ourcq, puis le travaux vers Villers-Cotterêts. Le , mouvement vers le sud de Braine ; repos et instruction.
  • 5 -  : mouvement vers le front ; occupation d'un secteur vers Moussy-sur-Aisne et l'est de Soupir. Le , engagée dans la bataille du Chemin des Dames. Attaque en direction de la ferme des Bovettes. Le , prise d'Ostel. Puis avance vers le canal de l'Oise à l'Aisne et l'Épine de Chevregny.
  • -  : retrait du front ; repos vers Soissons.
  • 8 -  : occupation d'un secteur vers l'Épine de Chevregny et le canal de l'Oise à l'Aisne. À partir du , mouvement de rocade et occupation d'un nouveau secteur vers la ferme Mennejean et le Panthéon.
  • -  : retrait du front ; transport par camions dans la région de Melun ; repos.
  • 5 -  : transport par V.F. dans la région de Remiremont ; repos et instruction à Bruyères, puis à partir du au Thillot.
  • -  : occupation d'un secteur vers Leimbach et Metzeral, réduit à droite le jusque vers le ballon de Guebwiller.

1918

  • -  : retrait du front et mouvement vers le camp de Villersexel ; repos et instruction. À partir du , transport par V.F. dans la région de Maignelay.
  • - 1er avril : engagée au fur et à mesure des débarquements dans la bataille de l'Avre (en) (seconde bataille de Picardie) vers Domfront. Résistance à l'offensive allemande dans la région de Montdidier ; violents combats les 27, 28 et , repli sur le front Ayencourt, l'ouest de Montdidier.
  • 1er -  : retrait du front et à partir du , transport par V.F. de la région de Crèvecœur-le-Grand dans celle de Lunéville et de Saint-Nicolas-du-Port.
  • -  : occupation d'un secteur entre le Sânon et Bezange-la-Grande.
  • -  : retrait du front, repos vers Ludres ; à partir du , transport par V.F. de Bayon, dans la région de Beauvais ; repos vers Froissy.
  • -  : engagée entre Andechy et l'Avre dans la troisième bataille de Picardie. Attaque sur L'Échelle-Saint-Aurin ; le , prise de Saint-Mard et le de Roye. Poursuite jusqu'au canal du Nord, franchi le , puis jusqu'au sud de Ham.
  • -  : retrait du front ; repos vers Andechy et Arvillers. À partir du , mouvement vers Ham, stationnement au sud de Saint-Quentin.
  • 13 -  : mouvement vers le front. Engagée dans la bataille de Mont-d'Origny. Franchissement de l'Oise ; combats vers Origny-Sainte-Benoite et dans la région de Guise. Puis organisation des positions conquises.
  • -  : retrait du front et mouvement vers Roye. À partir du , transport par V.F. vers Mirecourt ; préparatifs d'offensive.

Rattachements

  • mobilisation : 3e groupement de réserve.
  •  : 5e groupement de réserve.
  •  : isolée.
  •  : 6e corps d'armée

Seconde Guerre mondiale

Drôle de guerre

En cas d'intervention au Luxembourg, le groupe de reconnaissance de division d'infanterie de la 56e DI, le 63e GRDI, doit entrer dans ce pays en renforcement de la 3e division légère de cavalerie et de la 1re brigade de spahis pour y mener une action retardatrice[1].

Composition

Le la 56e DI, sous les ordres du général de Mierry (sl), est rattachée au corps d'armée colonial qui est intégré à la 3e armée.

À cette date la 56e division d'infanterie se compose de :

Notes et références

  1. Jean-Yves Mary, La bataille des trois frontières : mai-juin 1940, Bayeux, Heimdal, , 471 p. (ISBN 978-2-84048-331-1), p. 144.

Voir aussi

Bibliographie

  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
  • André Payan-Passeron, La vie du 65e BCP et de sa 56e Division au jour le jour du au pages 152 à 276 de l'ouvrage Quelques vérités sur la guerre de 1914-18 - Deux frères, Joseph et Césaire, Morts pour le France , éditions L'Harmattan, Paris, 2017, 300 pages, 118 illustrations dont 85 cartes explicatives de l'auteur, (ISBN 978-2-343-12515-2).

Liens externes

La 56° DI dans la bataille de l'Aisne (1917)




  • Portail de la Première Guerre mondiale
  • Portail de l’Armée française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.