Soupir (Aisne)
Soupir est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. Soupir a été totalement détruite lors des batailles sur le Chemin des Dames lors de la Première Guerre mondiale.
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Soupir | |||||
La mairie de Soupir. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Soissons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de l'Aisne | ||||
Maire Mandat |
Évelyne Libregs 2020-2026 |
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Code postal | 02160 | ||||
Code commune | 02730 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
267 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 26 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 24′ 25″ nord, 3° 35′ 50″ est | ||||
Altitude | 65 m Min. 42 m Max. 190 m |
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Superficie | 10,2 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Fère-en-Tardenois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Soupir est située sur la rive droite de l'Aisne, entre Bourg-et-Comin (en amont et à l'est) et Vailly-sur-Aisne (en aval et à l'ouest). Il est accessible par la RD 925.
Localisation
Ostel | Braye-en-Laonnois | |||
Chavonne | N | Moussy-Verneuil | ||
O Soupir E | ||||
S | ||||
Cys-la-Commune | Saint-Mard | Pont-Arcy |
Urbanisme
Typologie
Soupir est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,2 %), forêts (30,6 %), eaux continentales[Note 2] (6,7 %), mines, décharges et chantiers (5,7 %), zones urbanisées (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), prairies (0,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Au bord de l'Aisne et au sud du Chemin des Dames, le village fut anéanti lors de la Première Guerre mondiale[8], puis reconstruit entièrement.
Cette guerre a laissé à Soupir de grands cimetières militaires.
En 1940, la commune est à nouveau un haut lieu de la bataille de l'Ailette.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Soupir est membre de la communauté de communes du Val de l'Aisne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Presles-et-Boves. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[9].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Soissons, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[10]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Fère-en-Tardenois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[10], et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[11].
Administration municipale
Démographie
À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Soupir, cela correspond à 2007, 2012, etc[16]. Les autres dates de « recensements » (2008, etc.) sont des estimations.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2019, la commune comptait 267 habitants[Note 3], en diminution de 6,32 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
Nécropoles nationales de Soupir
Avec deux sections majeures françaises :
- Nécropole nationale n° 1 : créée en 1920, rassemble 7 808 corps dont 3 080 en trois ossuaires et 266 corps provenant d'autres cimetières dans quatre fosses communes, une tombe belge et une russe ;
- Nécropole nationale n° 2 : créée en 1934, rassemble 2 829 corps dont 250 en un ossuaire, 27 tombes russes, 5 belges et 2 britanniques. En 1954, ont été inhumés dans cette nécropole 545 corps de soldats français tués pendant la campagne de France de 1940 ainsi que 33 civils belges en 1988.
- Nécropole nationale de Soupir, panneau.
- Nécropole nationale de Soupir, au fond l'église de Soupir.
- Nécropole nationale de Soupir, section française.
Cimetière militaire allemand de Soupir
Il rassemble 11 089 corps dont 5 134 dans des tombes individuelles dont 19 non identifiés, 5 955 dans un ossuaire (dont seulement 794 sont identifiés).
Cimetière militaire italien de Soupir
Il regroupe 592 tombes et un monument commémoratif de Fernand Cian, réalisé en 1921, à la mémoire des soldats italiens tombés sur le sol de France.
- Le village ravagé en .
- Nécropole nationale de Soupir : section allemande et une des deux sections françaises.
- Cimetière militaire italien de Soupir.
Autres monuments
- Église Notre-Dame de Soupir, classée Monument Historique en 1920.
- La porte monumentale, construite en 1908 et vestige du château de Soupir détruit en 1917[21].
- Église Notre-Dame.
- Porche du château détruit.
Personnalités liées à la commune
- M. Chauchard, propriétaire qui reconstruit le château de Soupir de 1873 à 1876.
- Gaston Calmette, directeur du Figaro et propriétaire du château de Soupir.
Voir aussi
Liens externes
- Soupir sur le site de l'Insee
- Anonyme, « L'Eglise et le château de Soupir », Album de photographies : Georges Salles pendant la Première Guerre mondiale, Musée d'Orsay, (consulté le )
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Chanoine Lebergue, « Les batailles de Soupir (1914-1918) », Mon village, Monographie de la commune de Soupir (Aisne), (consulté le )
- « communauté de communes du Val de l'Aisne - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Soupir », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- « SOUPIR Le maire Jean-Jacques Libregs est décédé », L'Union, (lire en ligne)
- Noël Jacmin, « M. Leroy est élu maire », L'Union, (lire en ligne)
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
- « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Le Château de Soupir », notice no PA02000072, base Mérimée, ministère français de la Culture
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