Songeons

Songeons est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Songeons

L'ancienne mairie date de 1819.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC de la Picardie verte
Maire
Mandat
Jean-Claude Baguet
2020-2026
Code postal 60380
Code commune 60623
Démographie
Gentilé Songeonnais, Songeonnaises
Population
municipale
982 hab. (2019 )
Densité 73 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 32′ 59″ nord, 1° 51′ 14″ est
Altitude Min. 107 m
Max. 193 m
Superficie 13,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grandvilliers
Législatives 2e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Songeons
Géolocalisation sur la carte : France
Songeons
Géolocalisation sur la carte : Oise
Songeons
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Songeons
Liens
Site web https://www.songeons.fr/

    Géographie

    Description

    Songeons est située au cœur de la Picardie verte sur l'ancienne route de Dieppe, dans la vallée du Thérain, au bas de la forêt de Caumont.

    Songeons est proche de la limite de la Seine-Maritime, dans le Pays de Bray.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 799 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1951 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records SONGEONS (60) - alt : 113 m 49° 32′ 42″ N, 1° 51′ 06″ E
    Statistiques établies sur la période 1981-2000 - Records établis sur la période du 01-05-1951 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,1 −0,4 2,1 3,2 6,9 9,7 11,6 11,2 8,7 6,1 2,6 1,2 5,3
    Température moyenne (°C) 3,2 3,4 6,6 8,5 12,5 15,2 17,6 17,5 14,3 10,6 6,2 4,1 10
    Température maximale moyenne (°C) 6,3 7,2 11 13,8 18,1 20,7 23,6 23,8 19,8 15,2 9,9 7 14,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −20,6
    08.01.1985
    −19,9
    14.02.1956
    −13
    08.03.1971
    −6,8
    25.04.1955
    −5,8
    02.05.1960
    −1
    05.06.1991
    0
    01.07.1960
    1
    24.08.1965
    −1,9
    19.09.1952
    −6,2
    30.10.1997
    −11
    23.11.1956
    −14,5
    31.12.1970
    −20,6
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15,2
    06.01.1958
    22
    14.02.1961
    25
    17.03.1961
    29,9
    29.04.1955
    32,9
    25.05.1953
    35,3
    30.06.1957
    40,9
    25.07.19
    37,5
    09.08.20
    33,5
    15.09.20
    26,1
    02.10.1959
    22,1
    06.11.1955
    17,1
    04.12.1953
    40,9
    2019
    Précipitations (mm) 80,7 57,9 65,9 56,6 64,3 62,2 66,5 58,8 63,4 79,7 75,4 89,8 821,2
    Source : « Fiche 60623001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Songeons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[8],[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,3 %), prairies (13,9 %), forêts (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), zones urbanisées (5,2 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Toponymie

    • Le nom de la localité est attesté sous la forme Songuins en 1147.

    Histoire

    • Le lieu-dit les Muguets ou Ville des Muguets rappelle l'emplacement d'un ancien camp romain[Information douteuse].
    • Une forteresse appelée « château Gaillard » faisait de Songeons une place importante.
    • Durant la guerre de Cent Ans, en 1426, la garnison anglaise de Gournay livre un combat contre des partisans du roi de France[15].
    • En , après avoir levé le siège de Beauvais, Charles le Téméraire campe près de Sarcus, et brûle au passage Songeons et Gerberoy.
    • François Ier autorisa la création d'un marché couvert à Songeons, pour lequel furent ultérieurement construites les halles.
    • Au XIXe siècle, la ville était connue pour sa fabrication de lunettes et d'optiques photographiques. La rue des Lunetiers en garde le souvenir. Pingard et Deshayes introduisent cette activité industrielle en 1730.
    En 1803, Jacques Cambry écrivait[16]  : « Le grand commerce de Songeons et des villages voisins est celui de lunettes. Il y a dans les communes d’Héricourt, de Campaux, d’Ernemont, de S.-Samson, de Villers, de Sully, etc., quatre-vingts lunettiers et deux cent cinquante frotteurs de verre ; ils fabriquent environ six mille quatre cents grosses de lunettes. La grosse est composée de douze douzaines, dont le prix actuel est de 15 l., ce qui produit un total de 96 006 l.. Il faut y joindre une somme de 34 000 l. pour quelques objets d’optique, des miroirs à grossir, des miroirs à facette, et des verres non-montés, qui s’envoient à Rouen. Dans ces 130 006 l. sont comprises 41 695 l. de matières ; savoir 38 920 l. pour achat de verre, et 2 775 liv.. pour achat de cornes ou de baleines. Les quatre-vingts lunettiers ne gagnent guère au-delà d’une livre par jour, ce qui leur donne pour dix mois de travail à-peu-près 19 200 liv. : les deux cent cinquante ouvriers qui frottent gagnent à-peu-près 70 centimes par jour, ce qui fait dans neuf mois de travail une somme de 36 105 liv.. ; ils s’occupent pendant les trois autres mois aux travaux de la campagne.
    Cinq ou six marchands font travailler pour leur compte : on estime que leur bénéfice s’élève à 6 000 liv. par année.
    Le premier ouvrier qui ait fait des lunettes à Songeons se nommoit Jean Deshayes ; il étoit de Campaux : ce bienfaiteur de son pays est mort en 1774. C’est en 1787 que cette fabrique reçut son principal accroissement, depuis qu’on monte en baleine les lunettes qu’auparavant on garnissoit de cuir ou de laiton. »
    En 1902, la ville compte encore quatre fabricants lunetiers : Cozette, Noël, Madery et la Société des lunetiers appelée la « Sauce » par les ouvriers.
    La gare, au tout début du XXe siècle.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de l'Oise.

    Elle était le chef-lieu du canton de Songeons depuis 1793 (sauf en 1801-1802, où la commune est rattachée au canton de Marseille-en-Beauvaisis)[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton de Grandvilliers.

    Intercommunalité

    La commune est membre depuis 1997 de la communauté de communes de la Picardie verte, qui succède à plusieurs SIVOM, dont celui de Songeons (28 communes, créé le ).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    18XX 18XX Aristide de Songeons    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989 juin 1995 Brigitte Magnier[18] DVD Pharmacienne
    Conseillère générale de Songeons (1985 → 2004)
    vice-présidente du conseil général[Quand ?]
    juin 1995 mai 2020[19] François Dumars[20],[21] SE Notaire
    mai 2020[22],[23] En cours
    (au 1er juin 2020)
    Jean-Claude Baguet   Responsable retraité d’une agence Renault
    Président du centre social

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

    En 2019, la commune comptait 982 habitants[Note 6], en diminution de 9,58 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8761 0411 0701 0581 0031 0721 0821 1051 156
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2191 2401 2501 2061 1631 1491 1131 0561 035
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    962927914820824738763787816
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    7968507808378831 0761 1161 1111 114
    2015 2019 - - - - - - -
    1 070982-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 480 hommes pour 533 femmes, soit un taux de 52,62 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    2,2 
    90 ou +
    6,8 
    9,8 
    75-89 ans
    15,6 
    19,8 
    60-74 ans
    19,0 
    22,0 
    45-59 ans
    19,6 
    16,4 
    30-44 ans
    12,4 
    14,9 
    15-29 ans
    12,4 
    14,9 
    0-14 ans
    14,2 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,3 
    75-89 ans
    7,5 
    15,1 
    60-74 ans
    15,8 
    20,9 
    45-59 ans
    20,1 
    19,5 
    30-44 ans
    19,4 
    17,9 
    15-29 ans
    16,5 
    20,8 
    0-14 ans
    19,4 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Martin
    Église en silex reconstruite en 1650. Deux reliquaires en bois du XVe siècle de saint Martin.
    L'église est dotée d'un orgue datant de 1879, grâce à un don de M. Carcheux, dont une nouvelle restauration a été décidée en 2017, financée notamment par une souscription organisée par l'association diocésaine en 2015[29].
    Cambry indiquait en 1803[30] : « Le château fut construit, en 1720, par la marquise d’Armantieres, dame d’honneur de la duchesse de Berri ; il est de briques, orné de cours, d’avant-cours,de basses-cours, d’écuries, de vastes greniers, de grands jardins, de tout ce qui peut embellir, utiliser la maison d’un riche particulier, qui préfère cependant aux agréments de l’homme qui ne veut que jouir les établissements nécessaires d’une grande ferme. Le château de Songeons est bâti dans un fond : les potagers, sur les bords du Thérain, près d’un vaste vivier, au niveau d’une superbe prairie, entourés de bois et des montagnes de Gerberoy, sont productifs, mais trop humides ; les jardins d’agrément sont couverts de fleurs, de tapis de verdure, de bocages, qui ne sont plus de mode aujourd’hui, mais qui frappent encore par leurs dispositions, et par ces amphithéâtres de verdure ornés de statues, que l’art de Lenôtre et de Laquintinie a trop multipliés. Les bois qui terminent le jardin sont percés de grandes allées, bordées d’une longue terrasse, qui laissent apercevoir les eaux tranquilles du Thérain, et la prairie couverte de bestiaux, de poulains, de génisses, et de bêtes à laine perfectionnées par des béliers espagnols »
    Il est aujourd'hui occupé par la congrégation des Petites Sœurs de l'Assomption.
    • L’ancienne mairie, datant de 1819, en pans de bois et torchis, précédé d'un portique d'ordre corinthien réalisé en bois[31].
    • Le lavoir « Yaya »
      Le lavoir, construit en 1865 et utilisé par les lavandières jusqu'en 1952, a été très bien restauré, il a gardé son âtre dans lequel les dames faisaient chauffer de l'eau ainsi que leur café, jouxte l'ancien moulin devenu laiterie industrielle de Charles Gervais.
    C'est le dernier lavoir de la commune, qui en comptait plusieurs autrefois[32] : Le plus ancien se trouvait au hameau de Riffin, sur la route de Morvillers, un autre près du château, et détruit dans les années 1970, un troisième rue de la Laiterie, dont il ne subsiste que sa toiture et sa charpente.
    Le nom de lavoir « Yaya » provient des commérages des lavandières qui les commençaoent souvent par l'expression « Y'a untel qui a fait ceci, Y'a untelle qui a dit cela[32] »...
    • Halles en bois, des XVIIe et XVIIIe siècles[33], utilisée initialement pour la vente de tissus et de draps, dont le beauvaisis était alors un important producteur. La halle a été amputée au XIXe siècle lors de la création de la rue menant à Morvillers.
      C'est la dernière des quatre dont disposait le bourg[32] :
      • la halle aux grains, détruite dans les années 1960-70, qui servit longuement aux sapeurs-pompiers, située à la place de l'immeuble HLM.
      • Au milieu de la route se trouvait la halle au beurre.
      • Plus loin se trouvait la « hallette aux clous ».
    En, 1803, Jacques Cambry écrivait[34] : « La place où se tient le marché ordinaire est un carré d’environ un arpent. Une halle de 80 pieds de long sur 40 de large est occupée par des marchands de draps, de toiles, et de quincailleries ; une autre halle, sur la même place, est employée à la vente des grains : la plus petite sert aux bouchers, aux marchands de poissons et d’autres comestibles ».
    La toiture de la halle est restaurée en 2018[32].
    • Ancien moulin sur la rivière Le Thérain, puis usine de polissage de verres optiques, puis laiterie industrielle Charles Gervais, devenue maison d'habitation, 2 rue de la Laiterie, dont les parties les plus anciennes datent de la fin du XVIIIe siècle[35],[36],[37],[38],[39],[40].
    • Nombreuses maisons en torchis à pan de bois ou en briques typiques du pays de Bray.

    Personnalités liées à la commune

    René Pinon (1870-1958), historien, journaliste politique et conseiller diplomatique sous la Troisième République, résida une grande partie de son temps à Songeons où il fut inhumé.

    Héraldique

    Blason
    D'azur à trois fleurs de pensées, tigées et feuillées, au naturel, accompagnées de la lettre capitale S d'or au point d'honneur[42].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Sœur Henriette Girard - Aux habitants de Songeons, H. Girard, 1986
    • Sœur Henriette Girard - Aux habitants de Songeons, tome 1, Association des amis et parents d'enfants inadaptés de Beauvais et sa région, 1990
    • Sœur Henriette Girard - Aux habitants de Songeons, tome 2, Association des amis et parents d'enfants inadaptés de Beauvais et sa région, 1990

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Songeons », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Fiche du Poste 60623001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beauvais », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. Épisodes de l'invasion anglaise. La guerre de partisans dans la Haute Normandie, 1424-1429; Bibliothèque de l'école des chartes. 1894, tome 55. p. 259-305.
    16. Jacques Cambry, Description du département de l'Oise, vol. 1, Paris, Imprimerie P. Didot l'ainé, , 436 p. (lire en ligne), p. 50-51 sur Gallica, (lire en ligne sur Wikisource).
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Sylvie Godin, « Songeons : décès de Brigitte Magnier ancienne conseillère générale », Le Bonhomme picard, (lire en ligne, consulté le ) « Née en 1939 à Songeons Brigitte Magnier, qui s'appelait alors Foucart, a suivi ses études primaires au chef-lieu avant de poursuivre ses études à Paris où elle obtient son baccaulauréat en 1957. Elle choisit d'entamer des études pour devenir pharmacien. Elle revient à Songeons après avoir épousé Michel Magnier, vétérinaire. Élue conseillère municipale en 1983, adjointe au maire, elle conquiert la mairie du bourg en 1989. Entre-temps, en 1985 elle est élue conseillère générale après avoir battu Raymond Laffoley (MRG). Elle présidera cinq commissions au sein de l'assemblée départementale ».
    19. « Vœux de la municipalité : François Dumars va raccrocher son écharpe : maire depuis un quart de siècle, le notaire de Songeons passera la main aux élections municipales 2020. Il a laissé les dossiers « assainissement » et « église » à son successeur », Le Bonhomme picard, édition Breteuil - Crèvecœur, no 3585, , p. 26.
    20. Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008. Source : Hebdomadaire Le Bonhomme picard du 26 mars 2008
    21. « François Dumars en route pour un quatrième mandat : François Dumars sera entouré de trois adjoints pour gérer le chef-lieu qu’il dirige depuis 1995. », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3283, , p. 15.
    22. « Municipales 2020 : à Songeons, Jean-Claude Baguet sort victorieux face à Sylvain Cuyer : À Songeons, la liste conduite par Jean-Claude Baguet est passée dès le 1er tour. Tout comme à Gerberoy où Pierre Chavonnet a été réélu. Tour d'horizon dans le secteur... », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ) « Avec 13 élus pour 15 sièges et près de 63 % des voix, Jean-Claude Baguet est passé confortablement à SongeonsSylvain Cuyer tête de liste de Songeons Ensemble récupère deux sièges ».
    23. « À Songeons, Jean-Claude Baguet succède à François Dumars : Après plus de deux mois d'attente, le nouveau conseil municipal de Songeons a pu enfin se réunir pour élire, sans surprise, Jean-Claude Baguet à la tête de la mairie », L'Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Songeons (60623) », (consulté le ).
    28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    29. Sylvie Godin, « L'orgue de l'église sera bientôt restauré : L'orgue de l'église Saint-Martin et Saint-Lambert va être bientôt restauré tandis que l'église Saint-Martin va faire l'objet d'une étude diagnostiv », Le Courrier picard, édition de Graandvilliers, no 3457, , p. 10.
    30. Jacques Cambry, Description du département de l'Oise, vol. 1, Paris, Imprimerie P. Didot l'ainé, , 436 p. (lire en ligne), p. 56-57 sur Gallica, (lire en ligne sur Wikisource).
    31. « L'ancienne mairie », notice no PA00114916, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. Sylvie Godin, « Un joyau communal : 500 tuiles neuves sur le toit de la halle : Lieu de rencontres, la halle ancestrale se refait une beauté avec la pose de nouvelles tuiles sur sa toiture », Le Bonhomme picard, no 3504, , p. 11.
    33. « La halle », notice no PA00114915, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. Jacques Cambry, Description du département de l'Oise, vol. 1, Paris, Imprimerie P. Didot l'ainé, , 436 p. (lire en ligne), p. 61-62 sur Gallica, (lire en ligne sur Wikisource).
    35. « Moulin à farine ; puis usine de verres optiques (atelier de polissage de verre) Cozette ; puis laiterie industrielle Charles Gervais, actuellement maison », notice no IA60001592, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    36. « Photo de Thierry Lefébure « Les anciennes écuries et entrepôts », 2002 », notice no IVR22_02601079X, base Mémoire, ministère français de la Culture.
    37. « Photo de Thierry Lefébure : « Vue d'ensemble sud-ouest du moulin et de sa coulerie », 2002 », notice no IVR22_02601080X, base Mémoire, ministère français de la Culture.
    38. « Photo de Thierry Lefébure « Les anciennes écuries et entrepôts », 2002 », notice no IVR22_02601079X, base Mémoire, ministère français de la Culture.
    39. « Photo de Thierry Lefébure : « Vue d'ensemble sud-ouest du moulin », 2002 », notice no IVR22_02601081X, base Mémoire, ministère français de la Culture.
    40. « Photo de Thierry Lefébure : « Détail de la roue hydraulique verticale », 2002 », notice no IVR22_02601083X, base Mémoire, ministère français de la Culture.
    41. Une plaque de dédicace implantée à l'intérieur de l'église mentionne :
      « sous l'administration municipale de M. Aristide de Songeons, maire de Songeons, chevalier de la Légion d'honneur, cette église a été agrandie, complétée, restaurée et agrandie (1867-1872) par les soins intelligents et désintéressés de M. l'abbé Marette, curé-doyen du canton depuis 1852.
      C'est encore à M. Marette qu'est due la chapelle du cimetière édifiée en 1859-1861.
      Il est véritablement digne et juste que les habitants du pays viennent apporter ici pour lui des remerciements et des prières.
      Les conseillers municipaux et autres paroissiens reconnaissants ».
    42. https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=17563
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