Siège de Beauvais

Le siège de Beauvais de 1472[1] est une opération militaire de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, contre le roi de France Louis XI, consécutive à la rupture par le roi de France des accords conclus à Péronne en 1468.

Siège de Beauvais
Informations générales
Date 27 juin - 22 juillet 1472
Lieu Beauvais
Issue Victoire française
Belligérants
Royaume de France État bourguignon
Commandants
Joachim Rouhault de Gamaches
Robert VII d'Estouteville
Jean Salazar
Charles le Téméraire
Philippe de Crèvecœur
Forces en présence
80 000
Pertes
3 000
Coordonnées 49° 26′ 03″ nord, 2° 05′ 15″ est

L'attaque de Beauvais a lieu en même temps que l'armée du duc de Bretagne, son allié depuis la guerre de la ligue du Bien public, menace l'Anjou.

C'est un échec pour Charles le Téméraire, qui ne réussit pas à prendre Beauvais et rentre sur ses terres des Pays-Bas.

Contexte historique

Le traité de Péronne, obtenu de Louis XI sous forte contrainte, faisait de la Somme la frontière méridionale des Pays-Bas bourguignons, étendus jusqu'à la Frise au nord.

Mais en décembre 1470, Louis XI fait casser le traité par une assemblée de juristes et lance peu après une offensive vers la Somme. En novembre 1471, Charles le Téméraire se déclare délié de toute allégeance au roi de France, dont il est vassal pour plusieurs fiefs (duché de Bourgogne, comté d'Artois, comté de Flandre).

Au début de l'année 1472 intervient la mort du frère de Louis XI, Charles, allié du duc de Bourgogne. Il était malade depuis longtemps[2], mais sa mort est tout de même attribuée par les ducs de Bretagne et de Bourgogne à des agents du roi de France[3].

En 1472, la paix de Péronne rompue, Charles le Téméraire accusa le roi de France Louis XI d’avoir empoisonné [4],[5] Charles de France, duc de Guyenne, qui était l’un de ses plus farouches opposants.

Le duc de Bourgogne prend les armes, et avant de rejoindre en Normandie son allié François II, duc de Bretagne, se dirige vers Beauvais.

Préalables

Le trajet des Bourguignons d'Arras à Beauvais

Le , partant d’Arras à la tête de 80 000 hommes, Charles franchit la Somme à Bray, qu’il ruine, entre dans le Santerre, prend d’assaut la forteresse de Nesle, défendue par 500 archers, massacre la population cachée dans l’église et met à sac toute la région.

Après avoir ravagé le Vermandois, il s’empare ensuite de Roye et de Montdidier, puis marche sur Beauvais, l’une des villes les plus riches de France, qu’il savait sans garnison, et prend d’assaut Vers, Lœuilly et Francastel, fait détruire leur château et met la campagne à feu et à sang.

L’avant-garde bourguignonne, commandée par Philippe de Crèvecœur et Jacques de Montmartin, forte de 100 hommes d’armes et de 300 archers, arrive le matin du en vue de Beauvais. Les Bourguignons sont vus par des ouvriers couvreurs qui travaillent sur le toit de la cathédrale et qui font sonner l’alarme.

Propositions de reddition

Le connétable de Beauvais étant en déplacement à Mello, sans ressource militaire, la ville, pratiquement sans défense, ne pouvait pas soutenir un siège bien longtemps.

Un héraut bourguignon somme alors la ville de se rendre contre la vie sauve. Les paysans des villages voisins qui avaient échappé aux Bourguignons racontent des choses tellement effrayantes concernant l’ennemi que la ville refusa de parlementer.

Le capitaine Louis de Gomel, seigneur de Balagny, commandant les gens d'arrière-ban de Beauvais, et son lieutenant Jean Legoy décident de prendre les armes. Le peuple et les bourgeois s’improvisent alors piqueurs, archers, arquebusiers ou hallebardiers et courent aux remparts[6].

Les premiers assauts (27 juin 1472)

Le seigneur des Cordes ordonne alors l’attaque sur-le-champ. Les Bourguignons lancent deux assauts, le premier contre la porte du Limaçon et le second à la porte de Bresles, qui sont tous deux repoussés.

L’attaque de la porte du Limaçon

Le premier assaut est commandé par Jacques de Montmartin[7], qui lance une forte attaque, 100 lances et 300 archers[8] contre le fort Deloy, tenu par une quinzaine d’arquebusiers commandés par Louis de Gomel. Malgré les efforts inouïs des assiégeants, ceux-ci résistent, mais, écrasés par le nombre, les défenseurs se replient dans la ville.

Les Bourguignons entrent alors dans le faubourg de Saint-Quentin, embouchent la trompette de la victoire, se mettant à crier « ville gagnée, ville gagnée », et, se croyant dans la ville, ils se mettent à piller les maisons, mais sont consternés, sous une pluie de flèches, de voir un peu plus loin la porte du Limaçon[9] et les murailles de la ville.

Les assaillants sont contraints de se retirer dans l’église Saint-Hippolyte[10] et dans son voisinage pour se protéger.

Revenus de leur surprise, les assaillants reprennent, jusque 9 heures du soir, leur assaut, dressent les échelles sur les murs, mais sous le bon usage des arcs, arbalètes, et couleuvrines des Beauvaisiens, les Bourguignons s’essoufflent, laissant beaucoup des leurs sur le carreau pendant que les assiégés ne perdent qu’un seul homme[11].

L’attaque de la porte de Bresles

Le second assaut est dirigé par le seigneur des Cordes, avec le gros de son avant-garde.

Les assaillants dressent des échelles le long des murailles et entreprennent courageusement l’escalade, avec des échelles trop courtes et sous une pluie de projectiles meurtriers, que les femmes apportent aux défenseurs. Toutes les tentatives sont repoussées, et les pertes bourguignonnes sont importantes.

Les Bourguignons pointent alors deux canons sur la porte, qui ouvrent une énorme brèche à travers laquelle les Bourguignons tentent de pénétrer une nouvelle fois dans la ville, sans succès.

Louis de Gomel, quoique grièvement blessé lors de la retraite vers la porte du Limaçon, commandait toujours la défense, exhortant les habitants.

Devant ces échecs, Philippe de Crèvecœur d'Esquerdes demanda son aide au duc de Bourgogne, afin de venir à bout de la ville.

Les attaques se succédant, les assiégés eurent l’idée de jeter une grande quantité de fagots enflammés sur ceux qui continuaient de forcer le passage. Le feu se communique alors à la porte, et à la herse elle-même, obligeant les assaillants à se retirer.

Dès son arrivée, le duc pensa que Beauvais serait prise dès que le feu serait éteint. Mais les habitants eurent soin de l’entretenir avec du bois provenant des maisons voisines, afin que leurs charpentiers et maçons puissent murer l’embrasure intérieure de la porte.

Pendant ce temps l’assaut redoublait de violence au pied des murailles, les assiégés ayant désormais à lutter contre toute l’armée du duc.

Heureusement, Jean de Reims, seigneur de Troissereux, qui était parti de Beauvais le matin vers Noyon afin d’y chercher des secours, arrive par la porte de Paris avec les seigneurs de La Roche-Tesson et de Fontenailles et 200 lanciers royaux, qui se dirigent immédiatement à la porte de Bresle, où ils repoussent les assauts des Bourguignons.

À 9 heures du soir, le duc de Bourgogne fait cesser les attaques sur les portes de Bresles et du Limaçon. Les assiégeants s’installant dans des tranchées, et dans les maisons de la chaussée Saint-Nicolas, les abbayes Saint-Quentin et Saint-Lucien et leurs faubourgs… couvrant une étendue de 20 kilomètres.

Le geste héroïque de Jeanne Hachette

Le 9 juillet 1472, à l’assaut de la porte de Bresle, une jeune femme du nom de Jeanne Laisné[12] arracha des mains d’un Bourguignon l’étendard qu’il voulait planter sur la brèche et le renversa dans les fossés d’un coup de la hachette dont elle était armée, y gagnant son surnom. Enhardies, les femmes de la ville portèrent poudre et armes aux combattants. Il est assez possible qu'elles-mêmes combattissent sur les remparts, tout comme Jeanne Laisné.

Bilan de la journée

Ce , les Bourguignons avaient vu bon nombre d’entre eux tomber sous les murailles de Beauvais, sans avoir remporté aucun avantage.

Les assiégés avaient perdu un archer et trois bourgeois.

L'évêque Jean de Bar, qui s'était échappé de Beauvais par la porte du Limaçon, arrive à Paris, et sollicite du secours.

Le 30 juin les Beauvaisiens mettent le feu à l’église Saint Hippolyte, afin d’en déloger les Bourguignons qui y sont casernés. Durant leur fuite, ils subissent la mitraille des défenseurs. Le même jour, des espions bourguignons mettent le feu en trois endroits différents de la ville. Ces incendies sont éteints après 8 heures de lutte.

Le renforcement de la défense

L'envoi de renforts par Louis XI

Le roi Louis XI de France, qui se trouve alors en Anjou[13], donna des ordres pour que des secours fussent dirigés en toute hâte vers Beauvais[14]. En effet, il fallait que le roi et son armée aillent jusqu'à Pouancé, afin de combattre l'armée du duc de Bretagne François II[15].

Le , le maréchal de France Joachim Rouhault, seigneur de Gamaches, arrive en renfort à Beauvais avec cent compagnies d’ordonnance et prend le commandement de la place.

Autres renforts

Le , la défense de la ville est renforcée par :

Le , 600 francs archers, venant de Saint-Quentin, arrivent à Beauvais.

La ville de Beauvais est secourue matériellement par Paris qui envoie en toute hâte un grand nombre de pièces d’artillerie, des couleuvrines, des arbalétriers, des canonniers, des pionniers et des vivres en abondance. La ville de Rouen envoie également des pionniers, arbalétriers, maçons et charpentiers, Orléans envoya de grandes quantités de vin.

Le siège (30 juin-22 juillet 1472)

Charles le Téméraire fait faire les travaux afin d'établir un siège en règle. Il fit mettre à sec les fossés de la ville pour les combler de fascines[20], fit détourner le cours du Thérain un peu au-dessus des faubourgs, fit pratiquer des mines[21].

Jusqu’au 8 juillet, les Bourguignons restent sous leur tentes. Toutefois leur artillerie qui avait pris position dans les faubourgs Saint-Quentin, Saint-Nicolas, Saint-Lucien et les jardins de Saint-Gilles tire continuellement pendant ces 15 jours.

Le 9 juillet, le duc de Bourgogne recommença les hostilités. Il fit mettre ses troupes en bataille entre les portes de l’Hôtel-Dieu et celle de Bresles, qui furent immédiatement accueillies par des salves de canons de couleuvrines et de serpentines. Pour repousser ce nouvel assaut toute la population était là, en particulier les femmes qui encourageaient les hommes. Les Bourguignons accueillis avec des grosses pierres, de la chaux vive, de l’huile bouillante, des cendres chaudes et de la graisse fondue, furent massacrés au pied de la brèche.

Après 3 heures de lutte acharnée, voyant qu’il perdait son temps, le duc Charles fit cesser l’attaque.

Cette journée, les Bourguignons perdirent 120 tués dont le seigneur Despiris[22] et environ 1 500 blessés[23].

Le 10 juillet, vers 3 heures du matin, 300 à 400 habitants accompagnés d’une quinzaine de cavaliers avec à leur tête Jean Salazar entrèrent dans le camp bourguignon pour les surprendre. L’entreprise ne fut pas un grand succès. Ils perdirent 3 gentilshommes dont le sire de Gastine et Salazar eut son cheval tué sous lui. Ils réussirent toutefois à égorger plusieurs soldats dont le seigneur Jacques d'Orson, grand-maître de l'artillerie du Duc, et ramenèrent dans les fossés 2 canons qu’ils hissèrent ensuite dans la ville.

Cette expédition fut suivie de plusieurs autres toujours fatales aux assiégeants. Le duc de Bourgogne, usant alors de la ruse, fit envoyer des espions, sous divers déguisements, afin d’incendier la ville, mais ceux-ci furent pris et décapités.

Le , après 24 jours de siège, Charles le Téméraire, comprenant qu’il ne pourrait pas prendre Beauvais, leva le camp.

L'armée bourguignonne en Normandie

Ravages dans la campagne normande

Charles part vers Rouge Maison en incendiant sur 20 km à la ronde les villages dont Marissel, Bracheux, Wagicourt. Le 23 juillet, il va jusqu'à Sarcus, brûlant au passage Songeons et Gerberoy.

Le maréchal Joachim Rouhault de Gamaches ont d'abord cru que la levée du siège était une ruse. Dès qu'ils constatent que les Bourguignons partent vraiment, le comte de Dammartin et le maréchal Rouhault de Gamaches les poursuivent. Sans engager de combat, ils harcèlent l'armée bourguignone.

Le duc avance sans autre projet que de tout ravager. Les Bourguignons passant par Poix vers Aumale, vinrent devant Eu et Saint-Valery-en-Caux qui furent brûlées. Ils se présentent inutilement devant Dieppe, qui était une des plus fortes villes du royaume, et mirent en cendres tout le riche pays de Caux, faisant démolir les villages et châteaux.

Devant Rouen

Il vint ensuite aux portes de Rouen, où il avait donné rendez-vous à l'armée de Bretagne afin de mettre le siège, et y passa quatre jours. Les fortifications et retranchements qui avaient été renforcées mettaient la ville hors de danger. Par ailleurs, Antoine de Chabannes se tenait toujours assez proche du duc, en harcelant ses troupes continuellement, pour l'empêcher d’entreprendre un siège.

D'autre part, l’armée bourguignonne commençait à souffrir de disette et les maladies y régnaient. Le duc perdait chaque jour quelques-uns de ses serviteurs, soit par la contagion, soit par les blessures qu'ils avaient reçues aux continuelles escarmouches. Par ailleurs, la solde n'était pas payée.

Le Téméraire quitta la proximité de la ville, mit Saint-Georges-sur-Fontaine et toute la contrée entre Neuchâtel et Rouen à feu et à sang.

Le retour vers la Picardie

Peu de temps après, le duc se résolut à revenir en Picardie et en Artois, en continuant à tout brûler sur son passage. En partant, il détruisit entièrement la ville de Neufchatel, puis se dirigea sur Gaillefontaine, qu’il assiégea, pilla le bourg, l'incendia et démantela la forteresse.

À peine se fut-il éloigné que les troupes du roi reprirent Eu et Saint-Valery-en-Caux, seules villes qu'il eût conservées, et où il eût laissé garnison. Dans sa retraite, il fut sans cesse harcelé par Dammartin et le connétable, qui lui refusaient bataille et fatiguaient par des escarmouches son armée déjà excédée par la famine et les maladies.

Bilan

Les Bourguignons perdirent lors de ce siège de Beauvais environ 3 000 hommes dont une vingtaine de nobles.

Le pays de Caux est totalement ravagé par la chevauchée, mais Charles le Téméraire subit une terrible humiliation.

Notes et références

  1. « Lettre patente royale datée en novembre 1483, signé par le roi Charles VIII, fils de Louis XI », sur Google books (consulté le ).
  2. Histoire des ducs de Bourgogne de la Maison de Valois 1364-1477, volume 2.
  3. « Le 22 novembre 1473, Louis XI expédia plusieurs lettres afin de sauver ces prisonniers en Bretagne, « pour la punicion d'un si vil et detestable crime ». Le roi envoya auprès du duc un certain nombre de spécialistes du procès : l'archevêque de Tours, l'évêque de Lombès ainsi que les présidents des parlements de Paris, de Toulouse et du Dauphiné. De plus, il demanda, à l'archevêque de Bordeaux et au président du parlement de Bordeaux, de vérifier et envoyer, à l'archevêque de Tours, les matières concernant l'arrêt de ces deux prisonniers à Bordeaux. » Joseph Vaesen, Lettres de Louis XI, p. 186-206, Librairie Renouard, Paris, 1895.
  4. Au contraire, il s'agit de Louis XI qui se fit empoisonner : « Un ancien fidèle de Charles de Guyenne entreprit de faire empoisonner le roi et s'acoquina pour cela avec des cuisiniers qui avaient comme lui servi Charles de France. L'un d'eux, en novembre 1473, dénonça le tout. Tout ce monde avait des liens avec l'hôtel de Bourgogne. » Jean Favier, Louis XI, p. 604, Fayard, Paris, 2001.
  5. « Le 25 août 1476, Louis XI expédia une lettre au « seigneur de Comminge » : « … Au fort, puisqu'il (le duc de Bretagne) ayme tant les empoisonneurs et qu'il les garde si cherement, je mettray peine de recouvrer maistre Ythier Marchant pour le lui envoyer. Et aussi vous devez penser, quant je congnois les choses dessus dictes et qu'il me souvient des tours qu'on m'a jouez le temps passe, quelle esperance je doys avoir pour le temps advenir. … Monseigneur de Comminge, je ne me puis trop esmerveiller quant il me souvient des haultes parolles que le duc disoit a tous ceulx qui les vouloient oyr, des empoisonneurs qui avoient este en Bretaigne. … » Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome VI p. 84-86, Librairie Renouard, Paris, 1898.
  6. Histoire du siège de Beauvais en 1472 par Constant Moisand.
  7. Qui est décrit comme Bourguignon avaricieux dans le Discours véritable du siège de Beauvais par Charles, duc de Bourgogne.
  8. Discours véritable du siège de Beauvais par Charles, duc de Bourgogne.
  9. La porte du Limaçon est derrière le palais épiscopal et se trouve forte moins par des fortifications que par les eaux vives qui la défendent.
  10. L’église Saint-Hippolyte était située en dehors des murs, près de la tour du Crou et sur l’emplacement du cours Scellier.
  11. Qui est tué d’une flèche au cou.
  12. Lettres patentes de Louis XI, le 22 février 1474 (1473 avant Pâques).
  13. Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome XI, p. 119-120, Librairie Renouard, Paris, 1909.
  14. Ex. Lettres patentes de Louis XI, Paris, le 8 janvier 1475 (1474 avant Pâques).
  15. Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome V, p. 32-35 ainsi que tome XI, p.120, Librairie Renouard, Paris, 1895 et 1909.
  16. Gaston de Lyon, seigneur de Bezaudun, La Barthe, Aure, Magnoac et Barousse, vicomte de l'Île et de Canet, chambellan de Louis XI de France.
  17. Valée écrit également Vallée.
  18. Cohé écrit également Coué.
  19. Salazar écrit également Sallazar.
  20. Les fascines sont une sorte de fagots dont on se sert pour combler les fossés d'une place, pour épauler des batteries, ou pour accommoder de mauvais chemins.
  21. Ces mines demeurèrent sans effet tant par la situation basse de la ville que des contre-mines que les habitants avaient construit.
  22. Despiris écrit également Despiry un vieux chevalier de Bourgogne.
  23. Chiffres selon Philippe de Commynes.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Constant Moisand, Histoire du siège de Beauvais en 1472.
  • Charles, Duc de Bourgogne, Discours véritable du siège mis devant la ville de Beauvais.
  • Prosper de Barante, Histoire des ducs de Bourgogne de la Maison de Valois, 1364-1477, page 390 et suivantes.
  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail de la Picardie
  • Portail de l’Oise
  • Portail de la Bourgogne
  • Portail du Moyen Âge tardif
  • Portail de l’Armée française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.